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Mariama Sagna enterrée hier : vive tristesse à Kagnobon, son mari abattu et toujours sous le choc

Comme nous l’avions écrit, Mariama Sagna a été inhumée hier dans son village à Kagnobon. L’émotion était vive. C’était partout des pleurs . Son mari est certes resté stoïque, mais on percevait le choc qui l’habitait. Ousmane Sonko a fait le déplacement et assisté à l’enterrement de sa défunte militante. Il a écarté la thèse du viol et promet de poursuivre l’affaire pour retrouver le ou les commanditaires.


Rédigé par leral.net le Vendredi 12 Octobre 2018 à 10:40 | | 0 commentaire(s)|

Le meurtre de la militante de la première heure du parti Pastef/ Les patriotes n’est pas encore digéré par Ousmane Sonko. La thèse annoncée par le procureur de Pikine est que ce meurtre est loin d’être politique, mais fait suite à un viol. Une thèse que balaie d’un revers de main le président de Pastef, Ousmane Sonko.

Présent lors de l’accompagnement de sa militante engagée, Mariama Sagna, à sa dernière demeure, dans son village natal, Kagnobon, le président de Pastef a tenu un discours court mais plein d’engagement. Un discours qui sous-entend que l’affaire est loin de trouver son épilogue. « Je présente mes condoléances à la famille de Mariama, son époux, son père, sa belle-famille et tout le village. Nous allons poursuivre l’affaire. Nous n’accepterons pas la thèse du viol qu’on veut nous faire croire. Ils veulent nous faire croire que l’affaire n’est pas politique. Mais nous allons poursuivre jusqu’à trouver les vrais commanditaires. Ils veulent nous faire croire qu’ c’est un meurtre crapuleux, mais l’affaire sera poursuivie », a soutenu hier Ousmane Sonko, à Kagnobon, dans la maison mortuaire.

Mariama Sagna a été enterrée ce jeudi, après la prière de 14 heures, dans son village natal, Kagnobon. Un village situé à une trentaine de kilomètres de Bignona. Toutes les autorités locales, partisans de parti et certains de l’opposition établis à Bignona, ont fait le déplacement pour présenter leurs condoléances aux familles éplorées, car la maison de son époux, abattu et sous le choc, fait face à celle des Sagna.






Les Echos