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Mauvais timing (Leral)

En choisissant de quitter le PDS aux lendemains de la condamnation de Karim Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye donne du grain à moudre à ceux qui disaient que les rats allaient quitter le navire après la tempête CREI.


Rédigé par leral.net le Mardi 31 Mars 2015 à 05:00 | | 21 commentaire(s)|

Mauvais timing (Leral)
Loin de nous l'idée de faire un procès pour manque de courage à l'ancien Premier ministre d'Abdoulaye Wade. Il n'a plus grand chose à prouver dans ce domaine. N'a-t-il pas été le seul à dire haut ce que beaucoup de libéraux pensaient: "Je ne me rangerais jamais derrière ce gosse" (Karim Wade) du temps de sa toute puissance ?

Sa décision de quitter le PDS et de créer son parti aurait eu plus de sens si elle avait précédé la désignation du candidat Karim Wade par le Parti démocratique sénégalais (PDS). Au moment où il a fallu dire non à Wade concernant sa volonté de "tuer" le PDS pour sauver son fils avec ce simulacre de congrès, le maire de Guinguinéo était aux abonnés absents.

Après la défaite, Souleymane Ndéné Ndiaye ne s'est pas battu pour que le PDS tombe dans son escarcelle. Il s'est plutôt distingué par une léthargie politique au moment où d'autres acteurs émergeaient. Il lui sera difficile de représenter une alternative politique crédible au PDS et à l'APR car il s'est levé trop tard. A lui de rattraper son retard.