"Si c’était moi qui présidait l’audience, j’aurais fait sortir le caméraman dès le début de l’audience" a réagit promptement un magistrat. Selon lui, même si le procès est public, il ne doit pas être filmé. Un autre magistrat d’ajouter : "Même s’ils disposent d’une autorisation (Ndlr, c’est le cas hier), cela ne suffit. Le juge qui préside la séance à la police de l’audience". Révulsée par cette affaire, Me Aïssata Sall Sall a asséné: "Je suis étonnée et c’est illégal".
Selon la députée et responsable du Parti socialiste, même si les journalistes ont une autorisation, le juge a le devoir de refuser. Parce que, argue-t-elle, il y va de l’intégrité du prévenu. "Il est interdit de filmer dans les prisons à fortiori un procès", a ajouté Me Sall qui pense que le prévenu peut même porter plainte contre l’Etat pour violation de sa vie privée.
Selon la députée et responsable du Parti socialiste, même si les journalistes ont une autorisation, le juge a le devoir de refuser. Parce que, argue-t-elle, il y va de l’intégrité du prévenu. "Il est interdit de filmer dans les prisons à fortiori un procès", a ajouté Me Sall qui pense que le prévenu peut même porter plainte contre l’Etat pour violation de sa vie privée.