Absent durant l’interrogatoire des prévenus pour des raisons de santé, Me Doudou Ndoye a marqué son retour ce jeudi. Il ferme la plaidoirie des avocats constitués pour la défense. «Lorsque j'étais alité, j’ai su l’utilité des journaux que je m’étais abstenus de lire depuis quelque temps. Ils m’ont fait suivre tout le procès comme si j’étais dans la salle », dit-il.
Parlant de sa cliente, la dame Fatou Traoré, Me Doudou Ndoye dit ne pas comprendre pourquoi cette derniere est en détention. "J’avais dénoncé devant cette salle que la dame Fatou Traoré était en détention arbitraire depuis septembre 2017, car elle n’a pas signé aucune des factures soit-disant incriminées entre 2011 et 2015. Elle ne peut être poursuivie que pour complicité. Merci monsieur le procureur de requérir 2 ans pour elle. Et je n’ai pas besoin de demander sa relaxe. Merci Dieu de m'avoir rendu malade», soutient-il avec ironie.
Par ailleurs, Me Doudou Ndoye n’a pas mâché ses mots à l'endroit de ses confrères de la partie civile. "Dans ce dossier, vous avez un homme à qui on réclame 1,8 milliards et derrière ce dossier, il y a autre chose. Et mes confrères de la partie civile réclament 6,8 milliards à titre de dommages et intérêts. Je dirai qu’ils sont eux aussi des avocats politiciens, commandés par des politiciens et téléguidés par des politiciens. Et il faut faire très attention, car le droit et la justice protègent tout le monde", dit-il.
Kady FATY, leral.net
Parlant de sa cliente, la dame Fatou Traoré, Me Doudou Ndoye dit ne pas comprendre pourquoi cette derniere est en détention. "J’avais dénoncé devant cette salle que la dame Fatou Traoré était en détention arbitraire depuis septembre 2017, car elle n’a pas signé aucune des factures soit-disant incriminées entre 2011 et 2015. Elle ne peut être poursuivie que pour complicité. Merci monsieur le procureur de requérir 2 ans pour elle. Et je n’ai pas besoin de demander sa relaxe. Merci Dieu de m'avoir rendu malade», soutient-il avec ironie.
Par ailleurs, Me Doudou Ndoye n’a pas mâché ses mots à l'endroit de ses confrères de la partie civile. "Dans ce dossier, vous avez un homme à qui on réclame 1,8 milliards et derrière ce dossier, il y a autre chose. Et mes confrères de la partie civile réclament 6,8 milliards à titre de dommages et intérêts. Je dirai qu’ils sont eux aussi des avocats politiciens, commandés par des politiciens et téléguidés par des politiciens. Et il faut faire très attention, car le droit et la justice protègent tout le monde", dit-il.
Kady FATY, leral.net
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