leral.net | S'informer en temps réel

Me Doudou Ndoye sur l'envoi de 2 100 soldats en Arabie Saoudite : « Ce serait un acte de lâcheté que de ne pas aider un ami en difficulté »

Me Doudou Ndoye, ancien ministre de la Justice sous le régime d’Abdou Diouf a pris le contre-pied des détracteurs du Président Macky Sall par rapport à l’envoi des 2 100 soldats en Arabie Saoudite. Trouvant normal un tel acte, il a indiqué, dans l’émission « Grand Jury », que « ce serait un acte de lâcheté de ne pas soutenir un ami en difficulté ».


Rédigé par leral.net le Lundi 11 Mai 2015 à 14:23 | | 5 commentaire(s)|

Me Doudou Ndoye sur l'envoi de 2 100 soldats en Arabie Saoudite : « Ce serait un acte de lâcheté que de ne pas aider un ami en difficulté »
Même s’il n’est pas d’accord avec le Président Macky Sall et son régime sur nombre de questions, Me Doudou Ndoye, avocat et ancien ministre de la Justice sous le régime socialiste trouve tout à fait normal l’envoi de 2 100 soldats sénégalais en Arabie Saoudite. « Ce serait un acte de lâcheté que de ne pas aider un ami en difficulté », a-t-il laissé entendre prenant ainsi le contre-pied des détracteurs du Président Sall par rapport au soutien militaire de Dakar à Ryad.

Invité de l’émission « Grand Jury », repris par Libération, l’ex-président de la commission nationale de réforme foncière de déclare : « Depuis 1960, tous les souverains d’Arabie Saoudite, notamment les rois Fahd, Abdallah et autres, ont été des compagnons du Sénégal. Ils ont tous soutenu les présidents de la République du Sénégal, de Léopold Sédar Senghor à Macky Sall, en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Ils nous ont toujours aidés chaque fois que nous avions besoin d’une aide budgétaire ».

Mieux, dit-il, « tous les Présidents du Sénégal ont fait des allées et retours en Arabie Saoudite pour apporter beaucoup d’argent chaque fois qu’on avait des problèmes budgétaires ». « Quelqu’un qui m’a soutenu toute ma vie, qui est venu à mon secours chaque fois que j’ai besoin de lui, quand il a besoin de moi je suis présent », estime-t-il. Aussi, soutient-il : « Lorsque nous aidons un ami, nous ne devons pas penser à des actes de représailles de la part de son ennemi. Les peuples doivent faire preuve de grand destin ».