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Me Oumar Youm: « Le libéralisme est une pensée devant être flexible pour anticiper sur les nouvelles questions de l’heure et les défis à relever »

Le libéralisme économique a engendré par l’effet de la mondialisation, des échanges et de la libre circulation des personnes et des biens. Avec la liberté, constate-t-on, il est possible de considérer qu’il n’y a plus de frontières. La technologie faisant que le monde constitue un village planétaire, entraîne des défis, dont le libéralisme est obligé d’intégrer pour son évolution.


Rédigé par leral.net le Vendredi 30 Novembre 2018 à 15:40 | | 0 commentaire(s)|

Les libéraux ont consacré des moments d’intenses échanges avec le leader de l’Alliance nationale démocratique d’Afrique du Sud, présent à Dakar dans le cadre du Congrès de l’International libéral. Ce combattant, récipiendaire du prix de la liberté 2018. « Nous recevons aujourd’hui, un leader sud-africain, un grand combattant des libertés. C’est une consécration pour un combat pour la liberté et la démocratie. Le libéralisme est aussi, une pensée qui devrait être flexible pour anticiper sur les nouvelles questions de l’heure et des défis à relever.

Donc, nous sommes obligés de réadapter nos politiques en tenant compte des exigences de l’heure, des réalités économiques, des changements d’idées sociales et de comportement de pensée face aux conflits. Nous sommes là pour faire l’évaluation de nos pensées politiques et dégager de nouvelles perspectives pour l’avenir », a expliqué le Directeur du Cabinet du président de la République, membre du Secrétariat exécutif national, Me Oumar Youm. Ce discours a été tenu à l’occasion d’une rencontre, initiée par la Fondation Friedrich Naumann, en marge du Congrès de l’International libérale.

Ainsi, les libéraux et leurs partenaires, en ont profité pour échanger sur les enjeux de liberté, devant aider à rapprocher les populations du continent africain. Ces derniers, ont aussi, fêté la présence du leader de l’Alliance national démocratique d’Afrique du sud, Mmusi Maimane, récipiendaire du prix de la Liberté 2018. « Le discours de liberté est organisé une fois par an et destiné à une personne qui s’est illustrée à travers son engagement pour la liberté. Cette année, c’est le leader du plus grand parti sud-africain qui s’est engagé depuis plusieurs années qui a été choisi. Il a parlé de la destruction du mur de l’Afrique.

Après la chute du mur en 98, certains pensaient le monde allait devenir un monde libéral. Mais quelques années après, tout le monde a constaté que la démocratie libérale n’a pas gagné. On continue à voir le populisme et le protectionnisme revenir dans certains pays. Et, la démocratie est souvent menacée dans ces pays», a relevé Prof. Karl Heinz, Directeur de la Fondation Friedrich Naumann.

La dictature à combattre pour restaurer la liberté, prévient-il, est sentie dans certains pays du continent.




O. WADE Leral