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Mélakh (Linguère): Le retour d'un guinéen en voyage dans son pays sème la panique


Rédigé par leral.net le Samedi 20 Septembre 2014 à 10:51 | | 3 commentaire(s)|

Mélakh (Linguère): Le retour d'un guinéen en voyage dans son pays sème la panique
Un ressortissant guinéen, saisonnier de son état à Sunugaal, répondant au nom de Saloum-Gnabali, a récemment quitté le village de Mélakh, situé dans l’arrondissement de Sagatta Djoloff et distant de 10 km de la ville de Dahra. Et cela, pour se rendre en Guinée en vue de voir sa mère malade. Quand il a voulu quitter Mélakh pour rallier son pays d’origine, les habitants de ce village l’avaient invité à renoncer à son voyage pour éviter qu’il soit en contact avec le virus hémorragique Ebola, une fois en terre guinéenne. Mais le ressortissant Guinéen, préoccupé par la maladie de sa mère, a rejeté les conseils du chef de village. Ce dernier lui donna l’ordre de ne plus retourner à Mélakh, tant que le virus Ebola continue de faire des victimes chez nos voisins du Sud. Mais à la grande surprise des villageois, le Guinéen a pu rallier Mélakh, avant-hier nuit. Il est revenu dans ce village où il vit avec sa femme et ses deux enfants depuis des années.

Auparavant pourtant, renseigne Le Populaire, le chef de village a avisé le sous préfet de Sagatta, pour que ce dernier prenne toutes les dispositions nécessaires pour empêcher à ce ressortissant guinéen de revenir à Mélakh. Le chef de village avait d’ailleurs eu la garantie des autorités administratives du département que le Guinéen n’allait pas revenir tant que le virus hémorragique fait des ravages dans son pays. Sauf que ce retour du ressortissant guinéen à Mélakh sème la panique chez les villageois qui vivent désormais sous la hantise et ne savent plus où donner de la tête. La maman du Guinéen souffrait de quoi ? Etait-elle atteinte par virus Ebola ? La frontière avec la Guinée étant fermée, comment il a pu rallier son pays et puis revenir à Sunugaal tranquillement ? Voilà autant de questions sans réponses que se posent depuis lors les villageois de Mélakh qui craignent désormais le pire.