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Menace de troisième vague de COVID-19: La Cosas charge lourdement la classe politique et les sportifs

La Coalition pour la santé et l’action sociale craint un dépassement des capacités de prise en charge du système sanitaire, avec la menace d’une troisième vague de la Covid. Elle dénonce le comportement de la classe politique et du mouvement sportif.


Rédigé par leral.net le Jeudi 1 Juillet 2021 à 09:30 | | 0 commentaire(s)|

Menace de troisième vague de COVID-19: La Cosas charge lourdement la classe politique et les sportifs
Depuis quelques jours, on assiste à une remontée graduelle du nombre de cas de Covid, faisant craindre une troisième vague. Il en est de même sur l’ensemble du continent africain. Une situation regrettable que le bureau de la Coalition pour la santé et l’action sociale (Cosas), a évaluée hier.

Le professeur Abdoul Kane craint qu’on ne dépasse le pic de la première vague. D’autant que le variant Delta (indien) est signalé dans 14 pays africains et les variants Beta (sud-africain) et Alpha (britannique) sont trouvés dans plus de 25 pays africains.

Cette augmentation du nombre de cas couplée à la découverte, par l’Iressef, de variants dans notre pays, soutient le président de la Cosas, pourrait induire une transmission plus rapide du virus, une létalité accrue des cas. De ce fait, il pourrait y avoir un dépassement des capacités de prise en charge du système sanitaire.

La Cosas déplore et dénonce le fait que la classe politique et le mouvement sportif aient donné de mauvais exemples ayant conduit à l’abandon des mesures-barrières par la majorité de la population.

Notre pays n’est pas à l’abri de scénarios-catastrophe comme ceux observés au Brésil ou en Inde. Ce, avec des difficultés extrêmes de gestion des flux massifs de patients, une pénurie d’oxygène se traduisant par une augmentation exponentielle des cas et des décès’’, prévient Pr. Kane.

Avant d’ajouter que la campagne de vaccination contre la Covid-19, lancée le 1er mars 2021, se heurte à deux obstacles. Il s’agit de l’insuffisance de vaccins et les rumeurs qui ont occasionné la méfiance des populations. Ce qui peut, souligne le médecin, compromettre l’atteinte de l’objectif de 10 % fixé par l’OMS, pour septembre prochain.

La Cosas engage fortement le gouvernement à poursuivre les efforts de renforcement du système de santé déjà entamés, lors de la première vague. Mais également à faire le bilan des réalisations en matière d’équipements. Elle l’encourage à valoriser les activités de recherche des experts du pays, y compris des tradithérapeutes, pour une meilleure connaissance des caractéristiques particulières de la pandémie dans le contexte africain.






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