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Menace terroriste : « Le Sénégal n’est pas à l’abri »

Le Sénégal n’est pas à l’abri des attaques terroristes vu sa position géographique et ses frontières qu’il partage avec des pays qui font face au terrorisme. C’est la conviction du Réseau Ouest-africain pour la paix qui a tenu, hier, un panel sur la question des menaces terroristes dont notre pays peut toujours faire face.


Rédigé par leral.net le Vendredi 5 Juin 2015 à 11:55 | | 1 commentaire(s)|

Menace terroriste : « Le Sénégal n’est pas à l’abri »
La proximité du Sénégal avec un espace secoué par l’infiltration de réseaux terroristes était, hier, au cœur des débats, lors d’un panel organisé à la fondation Konrad Adenauer. Les intervenants sont convaincus que le Sénégal n’est pas à l’abri du terrorisme vu sa position géographique et les frontières qu’il partage avec certains pays comme le Mali et la Mauritanie qui font face à ce problème. Ce qui fait dire à certains participants qu’« on ne peut pas isoler le Sénégal du reste de la sous-région Ouest-africaine ». D’après eux, « régler le problème du terrorisme et se mettre à l’abri revient donc à trouver une solution quelque part au Mali, au Niger, au Tchad ». « Si on ne le fait pas, on ne trouvera pas la solution au Sénégal », a soutenu le modérateur de ce panel, Tidiane Kassé, qui ajoute dans les colonnes du Quotidien qu’il y a une exigence de solidarité et qu'on ne peut résoudre cette question en ne la posant pas sous son rapport Europe-Afrique, Etats-Unis-Afrique. La sous-région Ouest africaine est en train de se militariser. Il s’agit donc aujourd’hui, d’étudier la question pour savoir où s’arrêtera cette militarisation. « L’Afrique c’est un continent qui a des ressources : quel est le mécanisme que d’autres pays essayent d’instrumentaliser pour créer une instabilité, pour essayer de pouvoir en profiter ? s’est-il interrogé ».

Par ailleurs, la situation socio-économique du pays peut favoriser le recrutement de ces groupes de terroristes auprès des populations jeunes qui peuvent être des proies faciles. Ainsi, pour Ibrahima Diallo, l’un des panélistes, il y a des pistes sur lesquelles il faut s’appuyer pour lutter ou prévenir ce problème. Selon lui, il faudra lutter contre la pauvreté, les relations sociales tendues qui fragilisent les familles.