Selon Mme Zahra, il est impératif que nos politiques se retrouvent autour d’une table de discussion pour décider de l’avenir de notre pays.
En quelque sorte, elle considère que la manière dont le dialogue est lancé ne permet pas d’aboutir à un consensus entre le pouvoir et l’opposition. D’abord, la proche du palais dit ne plus vouloir entendre parler de boycott dans la sphère politique, suffisant pour comprendre son souhait de voir enfin les deux camps politiques s’entendre une bonne fois pour toutes, dans l’intérêt de notre pays.
En effet, elle explique que son vœu est que ce mot ‘’soit banni par les acteurs politiques’’. Car, elle considère qu’ils sont condamnés à vivre paisiblement dans le même espace, pour faire face aux défis socio-économiques du Sénégal. S’adressant aux deux camps, Zahara indique que « le devoir et l’obligation nous imposent de définir collectivement, des règles de conduite à même de garantir le renforcement d’une démocratie évoluée, dynamique, moderne et acceptée par tous ».
L’intérêt qu’elle accorde visiblement à une entente parfaite entre le pouvoir et l’opposition est si grand, qu’elle a supplié les acteurs politiques de rompre avec ‘’les animosités’’ qui ne servent en rien au peuple sénégalais. Apparemment, la réconciliation politique semble intéresser très fort Zahra. « S’il vous plaît, n’oublions pas que le seul arbitre qui vaille, c’est le peuple souverain qui nous écoute, nous entend et nous regarde », dira-t-elle avant de s’adresser spécifiquement à l’opposition.
A son avis, l’opposition a cheminé avec le pouvoir et vécu « la majeure partie de son engagement militant ou citoyen » donc, elle invite ses adversaires politiques à définir avec la mouvance présidentielle, des pistes d’entente en vue d’une sortie de crise et de la défense des intérêts de notre pays.
En concluant, le ministre-conseiller explique que le défi d’un socle institutionnel solide, bâti sur le ciment de la concertation du dialogue et du consensus électoral accepté, repose désormais entre les mains des acteurs politiques aussi bien du pouvoir que de l’opposition.
Le Témoin