Les secours dans l’Est de la République démocratique du Congo ont ramené dimanche à la surface les premiers corps d’orpailleurs portés disparus depuis l’accident qui a frappé vendredi leur mine d’or artisanale, ont indiqué des témoins joints par l’AFP.
Nombre de victimes incertain
Au total 18 corps avaient été récupérés dimanche soir à Kamituga, a indiqué un journaliste présent sur place, Jean Nondo.
Le gouverneur provincial avait d’abord déploré samedi «la mort tragique de 50 personnes, en majorité des jeunes» lors de cet accident dû à des pluies diluviennes la veille.
Le maire, Alexandre Bundya, avait cependant déclaré ne pas savoir combien de mineurs artisanaux se trouvaient dans les puits de la mine au moment de l’accident, faisant état de 19 familles à la recherche d’au moins un des leurs.
«On ne connaît pas vraiment le nombre de +creuseurs+ (mineurs artisanaux) qui se sont retrouvés sur les lieux», a confirmé Raoul Kitungano, coordonnateur de l’ONG Justice pour tous.
«Les mineurs ont des cartes, qu’ils achètent à la division des mines», mais il y a aussi des «mineurs clandestins», a-t-iil expliqué.
A peine sorti de terre, le premier corps sans vie allongé sur une civière a été évacué par les secouristes vers une tente bleue improvisée sur place, selon les vidéos envoyées à l’AFP.
«L’eau coulait en abondance»
Comme la veille, légèrement tenus à l’écart, des centaines d’habitants ont assisté aux opérations de secours sur les collines autour du carré minier dit «D3», selon ces mêmes images. Le maire avait décrété deux jours de deuil samedi et dimanche.
Au moins une pelle hydraulique a été amenée sur les lieux, alors que les secouristes travaillaient la veille à mains nues, avec quelques outils.
Vendredi de fortes pluies ont fait déborder le lit d’une rivière voisine, poussant l’eau vers les tunnels de la mine.
«Lorsque les gens ont voulu sortir, il n’y avait plus moyen car l’eau coulait en abondance, avec une grosse pression», a confirmé Jean Nondo.
La mine d’or se trouve sur «une zone concédée à Kamituga mining, l’une des filiales de Banro», une société aurifère canadienne, a indiqué à l’AFP Raoul Kitungano.
Banro et sa filiale n’exploitaient cependant pas leur concession. En septembre 2019, Banro avait annoncé sa décision «de suspendre les opérations» dans quatre de ses entités dans l’Est de la RDC, dont Kamituga. (AFPE/NXP)
Nombre de victimes incertain
Au total 18 corps avaient été récupérés dimanche soir à Kamituga, a indiqué un journaliste présent sur place, Jean Nondo.
Le gouverneur provincial avait d’abord déploré samedi «la mort tragique de 50 personnes, en majorité des jeunes» lors de cet accident dû à des pluies diluviennes la veille.
Le maire, Alexandre Bundya, avait cependant déclaré ne pas savoir combien de mineurs artisanaux se trouvaient dans les puits de la mine au moment de l’accident, faisant état de 19 familles à la recherche d’au moins un des leurs.
«On ne connaît pas vraiment le nombre de +creuseurs+ (mineurs artisanaux) qui se sont retrouvés sur les lieux», a confirmé Raoul Kitungano, coordonnateur de l’ONG Justice pour tous.
«Les mineurs ont des cartes, qu’ils achètent à la division des mines», mais il y a aussi des «mineurs clandestins», a-t-iil expliqué.
A peine sorti de terre, le premier corps sans vie allongé sur une civière a été évacué par les secouristes vers une tente bleue improvisée sur place, selon les vidéos envoyées à l’AFP.
«L’eau coulait en abondance»
Comme la veille, légèrement tenus à l’écart, des centaines d’habitants ont assisté aux opérations de secours sur les collines autour du carré minier dit «D3», selon ces mêmes images. Le maire avait décrété deux jours de deuil samedi et dimanche.
Au moins une pelle hydraulique a été amenée sur les lieux, alors que les secouristes travaillaient la veille à mains nues, avec quelques outils.
Vendredi de fortes pluies ont fait déborder le lit d’une rivière voisine, poussant l’eau vers les tunnels de la mine.
«Lorsque les gens ont voulu sortir, il n’y avait plus moyen car l’eau coulait en abondance, avec une grosse pression», a confirmé Jean Nondo.
La mine d’or se trouve sur «une zone concédée à Kamituga mining, l’une des filiales de Banro», une société aurifère canadienne, a indiqué à l’AFP Raoul Kitungano.
Banro et sa filiale n’exploitaient cependant pas leur concession. En septembre 2019, Banro avait annoncé sa décision «de suspendre les opérations» dans quatre de ses entités dans l’Est de la RDC, dont Kamituga. (AFPE/NXP)
Source : https://www.impact.sn/Mine-effondree-en-RDC-les-pr...
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