leral.net | S'informer en temps réel

Mise en place d’une grande coalition de l’opposition: Pourtant, le Pds avait 5 représentants dans les négociations

La déclaration du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) selon laquelle il n’a signé aucune charte avec le Pur, le Pastef et Taxaawu Sénégal, alors qu’il était cité comme l’un des initiateurs de la grande coalition de l’opposition, avait surpris plus d’un. A juste raison, d’ailleurs. D’autant que, de l’avis des responsables de «Yeewi Askan Wi, le parti de Me Abdoulaye Wade avait 5 représentants dans les négociations, au même titre que les autres partis. "L'As"


Rédigé par leral.net le Samedi 4 Septembre 2021 à 10:08 | | 0 commentaire(s)|

Mise en place d’une grande coalition de l’opposition: Pourtant, le Pds avait 5 représentants dans les négociations
Dans son communiqué qu’il a sorti mercredi dernier pour se démarquer de la mise en place d’une grande coalition de l’opposition, le Parti Démocratique Sénégalais avait soutenu qu’il n’avait signé aucune charte avec Taxawu Senegaal, Pastef et le Pur.

Parce qu’ajoutent les libéraux, des points de désaccord subsistaient encore. C’est ainsi que les camarades de Me Abdoulaye Wade ont dénoncé des «jeux dans l’ombre», des «détours et subterfuges inutiles».
Seulement, à en croire Moussa Tine, un des membres de la Coalition “Yeewi Askan Wi”, qui revenait sur le processus de la mise sur pied de ce cadre de l’opposition, les libéraux avaient au même titre que le Pur, le Pastef et Taxawu Sénégal, 5 représentants lors des négociations.

«Tous les quatre partis à savoir Taxawu Sénégal, le Pds, le Pur et le Pastef avaient 5 représentants dans les négociations. Mais dès le départ, il a été écrit que c’était tout simplement pour des commodités de négociation et que la coalition allait être ouverte à tous les partis et mouvements politiques du Sénégal. C’est cela la vérité et pas autre chose», a déclaré Moussa Tine.

S’agissant du processus qui a abouti à la mise en place de «Yeewi Askan Wi», Moussa Tine a souligné que les négociations ont duré neuf mois. Et cela, sous l’initiative de Khalifa Sall qui a discuté avec une grande partie de l’opposition.

D’ailleurs, précise-t-il, lors du voyage du leader de Taxawu Sénégal en France, ce dernier avait confié le relais à Ousmane Sonko pour continuer les négociations.

«Pendant les trois semaines d’absence de Khalifa Sall, Ousmane Sonko a continué à discuter avec tout le monde de la mise en place et de la charte de la coalition. Quand Khalifa Sall est revenu, ils ont continué à faire le travail ensemble. Cela a été fait dans le plus grand secret, parce qu’il fallait le faire en toute responsabilité », a-t-il dit, niant toute idée d’exclusion.

C’est pourquoi, il annonce qu’à partir de cette date du 2 septembre 2021, il n’y a plus de Aida Mbodji, de Khalifa Ababacar Sall, de Ousmane Sonko, de Moustapha Guirassy ou de Cheikh Tidiane Dièye, plutôt un bloc pour l’intérêt exclusif du Sénégal.

«Les Sénégalais ne sont pas contents de l’Exécutif encore moins de l’Assemblée nationale. Et les magistrats ont dit qu’ils ne sont pas indépendants. C’est l’occasion, avec cette coalition, de régler définitivement ce problème», a lancé Moussa Tine à l’endroit de ses camarades de l’opposition restés en dehors de la coalition.
L’As