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Modibo Diop à Saint Louis : « La réélection de Macky Sall est une exigence économique pour le Sénégal … »


Rédigé par leral.net le Dimanche 8 Avril 2018 à 13:48 | | 0 commentaire(s)|

Invité comme expert, à un panel de haut niveau, à Saint-Louis, pour débattre sur les enjeux liés aux implications économiques des nouvelles ressources du Sénégal, notamment le pétrole et le gaz, l'ingénieur polytechnicien, Modibo Diop a laissé entendre que le Président Macky Sall a déjà posé les jalons de l'émergence du Sénégal. Par conséquent, son deuxième mandat est une exigence économique pour la stabilité du pays, et pour la continuité des importants projets en vue dans le cadre du PSE.

« Ma communication portait essentiellement sur les impacts des ressources pétrolières et gazières que le Sénégal a découvert. Ainsi notre budget pourrait être multiplié par deux ou par trois, si ces exploitations démarraient véritablement, pour le bonheur des générations futures.

Heureusement qu'avec le nouvel environnement des affaires, le Président Macky Sall a fini de poser les jalons de l'émergence du Sénégal. Par conséquent, son deuxième mandat est une exigence économique pour le Sénégal et sa stabilité
», a expliqué l'expert consultant international en Energie, Eau et TIC.

Sur le plan économique, informe M. Diop, « le Sénégal a 3700 milliards de budget cette année-ci, mais devra régler une masse salariale de 650 milliards pour seulement 140. 000 fonctionnaires, et assurer le fonctionnement de l'administration qui nécessite 750 milliards. Il faut comprendre, alors, qu'il y a des limites objectives aux revendications sociales des travailleurs.

Quand on veut investir avec les dépenses en capital, nous n'aurons que 1350 milliards à partager entre des secteurs aussi névralgiques que la santé, l'éducation, l'énergie, les routes, etc.le Président a déjà beaucoup pour les travailleurs  par conséquent, cette limite objective aux revendications ne pourrait être franchie, tout en espérant que demain, les récentes découvertes puissent régler d'autres préoccupations des Sénégalais 
».

Abordant le lien entre le PSE et les ressources naturelles, Modibo Diop soutient que « le PSE, avec ses diverses phases, devrait être sécurisé pour ses bons résultats au plan économique, financier et social. La première est presque finie, on est en train de travailler sur la phase 2 (2018-2025) et dans laquelle on devrait tenir compte des ressources du pétrole. C'est des ressources additionnelles qui vont gonfler le budget du Sénégal. Il faut l'intégrer dans le processus économique du pays. Et enfin, il y aura les phases 3 et 4 qui iront jusqu'en 2035 ».

Cependant, ajoute-il, « l'exploitation du oetrole et du gaz en haute mer impacte sur la ressource halieutique, mais l'argent qu'on pourrait gagner devrait être réinvesti pour que ces secteurs impactés puissent être recyclés.  Ainsi, le visage de la ville de Saint-Louis devrait fondamentalement changer.

D'ailleurs, et je saisis cette occasion pour saluer le bon accord que le Sénégal a signé avec la Mauritanie. Il garantit, en effet, l‘équilibre entre ces deux pays, mais aussi, une exploitation rentable. Le pétrole et le gaz étant des ressources ‘'conflictogènes'', si les bénéfices  sont divisés par deux, on écarte du coup une éventuelle crise possible
».

C'est la raison pour laquelle le responsable politique dans la commune de Colobane-Fass-Gueule-Tapée demande une union sacrée pour soutenir, de manière durable, les efforts du chef de l'Etat. « Il faudrait que les gens s'unissent derrière le Président Sall pour un second mandat. Je lance un appel à mes frères libéraux  qui ont été sous l'aile du Président Wade qui a beaucoup fait pour ce pays, même s'il y a eu des erreurs extrêmement graves (mon cas personnel, celui d'Idrissa Seck, etc.), où des gens ont manipulé l'ex Président pour qu'il se séparât de ses enfants.

Il est donc temps que nos frères du PDS fassent bloc autour du Président Sall pour assurer la continuité du règne libéral au pouvoir. Et on pourra assister à une décrispation entre Macky et la famille de Wade, notamment avec l'affaire Karim
», propose l'ancien DG de l'ASER.





Source Zoom infos