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Montpellier : une défaite... synonyme de déclic ?

Rédigé par leral.net le Mercredi 19 Septembre 2012 à 09:28 | | 0 commentaire(s)|

Battu par Arsenal malgré un match de haute qualité (1-2), Montpellier n'a pas à rougir pour ses grands débuts en Ligue des Champions.


Montpellier : une défaite... synonyme de déclic ?
« Bon, on se fait des films, parce que c’est des grosses équipes, mais Arsenal, on peut les taper ici. » Hier, le milieu offensif montpelliérain Younès Belhanda a bien failli viser juste. Hôte d’une équipe d’Arsenal débarquant dans l’Hérault revigorée après un large succès sur Southampton (6-1), le MHSC a bien failli créer la surprise. Et comme un symbole, c’est Belhanda lui-même qui a sans doute cru voir sa prophétie devenir réalité au moment de transformer un penalty dès la neuvième minute.

En deux minutes, les Gunners ont toutefois su renverser la tendance grâce à Podolski (16e) et Gervinho (18e). Vainqueur de justesse sur le champion de France en titre, la formation londonienne s’est imposée à l’expérience. Mais que de regrets pour les hommes de René Girard. Auteurs de leur meilleur match de la saison, les anciens partenaires d’Olivier Giroud ont infligé un pressing intense aux Gunners et ont surtout fait oublier le Montpellier seizième de Ligue 1 avec un Rémy Cabella tout feu tout flamme. Mais s’ils rêvent de sortir des poules, les Montpelliérains vont devoir se montrer plus efficaces.

Car ce matin, c’est la frustration qui prédomine, notamment chez les médias. « MHSC vaillant, mais Arsenal gagnant » (Midi Libre), « Montpellier trop tendre » (Aujourd’hui en France), « Jour de vendanges » (L’Équipe). Des titres qui rappellent ces quatre occasions chaudes manquées par Cabella (34e, 47e, 55e) et Belhanda, seul au point de penalty en toute fin de match (80e). Des actions ratées, mais un match référence pour le coach René Girard qui espère désormais pouvoir lancer sa saison… malgré la défaite, dans un entretien accordé à L’Équipe.

« Beaucoup de satisfaction, beaucoup de regrets. On a péché par les mêmes choses que depuis le début de saison. En deux minutes, on ne se tue pas le match mais presque… On avait fait le plus dur en ouvrant le score. Après, on ne savait pas trop où on allait, il fallait limiter la casse, on ne l’a pas trop fait. On a fait une seconde période exemplaire de détermination. On a eu des occasions mais on n’a pas su les mettre au fond. Je suis conscient de ce qu’on fait les garçons. Ça doit être une base de lancement pour notre saison. On a bougé une des meilleures équipes d’Europe. Je ne sais pas s’ils se sont fait souvent bouger comme ça. Ça veut dire que physiquement et mentalement, on peut y être. » Réponse ce week-end face à Saint-Étienne.

Matthieu Margueritte