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Mort du membre du MFDC à Bignona : Amnesty international, RADDHO et LSDH demandent l’ouverture d’une enquête

Les organisations: la Rencontre Africaine de Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise de Défense des Droits de l’Homme (LSDH) et Amnesty international section Sénégal se signalent sur le dossier de la course poursuite macabre dans les rizières de Bignona, fatale à Abdou Bodian dit Abouké reconnu comme membre du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC).


Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Mars 2014 à 00:19 | | 4 commentaire(s)|

Mort du membre du MFDC à Bignona : Amnesty international, RADDHO et LSDH demandent l’ouverture d’une enquête
Les trois organisations dans un communiqué lâché ce mercredi demandent l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire pour élucider les circonstances de la mort d’Abdou Abouké Bodian. Ce que irritent le plus Assane Dioma Ndiaye, Seydi Gassama et Cie, c’est que les autorités aient permis l’inhumation avant que l’autopsie n’ait été faite.


Cette mort a d’abord fait réagir le MFDC dont le porte-parole, Abdou Elinkine Diatta qui révélait dans le journal « le populaire » d’hier mardi que le défunt était un membre actif de l’aile politique du maquis, n’avait pas manqué d’exiger que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Ce, tout en soulignant que la paix des braves prônée par le chef de l’Etat est loin d’être du concret sur le terrain avec le comportement de l’armée.


Chauffeur de camion de son état, « Abouké » est mort dimanche vers 17 heures alors qu’il était en provenance de Sindian dans un véhicule de transport. Arrivé à quelques mètres du poste des gendarmes situé à l’entrée de Bignona, il demande de descendre pour emprunter le chemin des rizières. Un geste suspect qui conduit les gendarmes à le poursuivre. C’est ainsi qu’il sera pourchassé jusqu’aux rizières vers les abattoirs de Bignona où il tombe avant de perdre connaissance. C’est alors que selon la version des gendarmes, il sera transporté au centre de santé de Bignona pour des soins mais il succombera quelques minutes plus tard.


Ce que réfutent ces proches qui disent qu’il a été battu à mort et que c’est un cadavre qui a été acheminé à la structure de santé de Bignona. Ce, en faisant part de « blessures au niveau de la tête qui saignait de partout, du sang qui sortait de la bouche et des oreilles ».