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Moustapha Cissé LO, comme si Farba nous revenait… (M. Issa Laye NIANG )

Rédigé par leral.net le Mercredi 11 Décembre 2013 à 18:16 | | 0 commentaire(s)|

Le pouvoir en place est déjà en jugement depuis le 25 Mars 2012. Et ce n’est pas en continuant à multiplier les opérations de charme proférées par les uns et les autres qu’il réussira son pari. C’est en offrant au Peuple qui l’a élu la rupture ou les conditions minimales de survie. Personne ne fait exception à cette logique partagée par le pouvoir, l’opposition et les citoyens. Nous rappelons que l’histoire est impardonnable et chaque acteur politique a pris un engagement ou un serment devant le peuple auquel il serait le porte-parole fidèle. L’exigence et la souveraineté reviennent aux sénégalais dont on n’a pas encore décortiqué le vrai message en lieu et place d’un favoritisme militantiste au risque de dépeindre le tableau noir, au risque de faire rire certains, au risque que cela se tourne au ridicule, au risque que l’histoire ne se répète à ces hommes qui nous dirigent.


Moustapha Cissé LO, comme si Farba nous revenait… (M. Issa Laye NIANG )
C’est parti, pour sa réputation d’être « évènementiel », théorique jamais pratique qui utilise tous les artifices inimaginables afin qu’il lorgne un pouvoir ou privilège tant convoite. En voulant se voiler la face derrière cette réalité politique, ils tentent de temps à autre d’élever une voix qui s’éteindra car nul ne voulant arriver à une situation ou l’on risque de perdre un acquis. Sa sortie sur les ondes de Sud-Fm de la semaine passée du tonitruant Moustapha Cissé LO, « El Pistolero » comme on le surnomme, est sans nul doute l’acte qui fait le plus de désordre pour le début de règne du Président Macky. Cet homme est dépourvu de toute humilité, d’humanisme pour déverser sa destinée politique comme un défi à quiconque qui se met sur son chemin. Sa conception d’un leadership tendant non pas à suivre l’opinion, mais bien au contraire, est de mettre en scène des heurs et malheurs de tout un chacun y compris le chef avec un zeste d’acharnement qui reflète quelques choses de lui-même. En d’autres termes, il offense ou humilie ses semblables pour être à l’honneur. Et bien Farba nous revient, pas en fanatique avéré, mais cette fois-ci en maitre d’œuvre en colère. Un régime en cache un autre. Parfois il est important de savoir ignorer certaines préférences et allergies qui sont strictement personnellement lorsque vient le temps de tourner le dos à l’histoire et de se pencher sur les nouvelles stratégies de gestion de l’Etat. L’ensemble de la classe politique y compris le régime nouvellement élu a agi en responsable en passant sous silence les caprices de ce Monsieur qui, d'une arrogance caracterisee, ose sans respect, ni etat d'ame, defier son Chef. Vous n’êtes pas aussi représentatif encore moins un représentant respectueux et digne de ce nom pour prétendre diriger les destinées d'une quelconque institution dans ce Pays. Votre imagination politique releve de l'utopie, et vous appartenez au monde du crepuscule a jamais. C’est cette vision erronée qui fait qu’il perde tout contact avec les réalités politiques de l’heure. Il y a toujours un moyen de vous rappeler à l’ordre pour votre genre qui souffre de ce trouble insolite, de celui qui est en quête d’identité. De votre isolement, il serait mieux de sentir votre groupe politique, votre responsabilité, la qualité la plus essentielle à l’efficacité d’un véritable leader. Pour savoir instinctivement jusqu’où il est possible d’aller avec une vision, une synthèse ou une nouvelle proposition pour « dire tout haut » ce que tout le monde éprouvait confusément. Il faut bien un courage fou et démesuré, une arrogance calquée sur votre état d’âme pour signifier à vos proches que votre engagement politique est de « se servir » et non de « servir ». Tout dirigeant est bien au service de la nation et non l’inverse. Il faut impérativement changer ce qui vous sert de loupe pour avoir une vision si déformée des réalités que nous vivons depuis plus de cinquante (50) ans d’indépendance, vous devriez capable de comprendre et de traduire dans les faits, la parole et les directives du Chef. Celles-ci sont souvent perverties pour des intérêts individuels. Cette forme de corruption ou de chantage de l’action publique, qui mine les efforts de tout un peuple, doit cesser. Et ces espèces sont en voie de disparition par la tournure des évènements. C’est donc avec une nouvelle dose de scepticisme que nous devrions pour éradiquer à jamais les problèmes d’ordre identitaire pour donner suite à cette conscience naissante du peuple qui se bat pour retrouver sa dignité tant bafouée. Idéalement nous voudrions se dégager de ces soubassements de politique politicienne susceptible de nous faire revivre le calvaire des douze (12) ans de règne du régime libéral. Ce qui est une réalité aujourd’hui, c’est la conscience collective d’un peuple, mais là encore, nous n’avons affaire à une entité précise, avec des caractéristiques et ambitions définies, mais à un phénomène changeant, pouvant prendre toutes sortes de configurations, au gré des changements de l’histoire et des mentalités. Pour dire au Président Macky, il n’a pas un cas à régler ni une famille à satisfaire, mais plutôt une nation à reconstruire.



M. Issa Laye NIANG Economiste, Spécialiste en Management
et Affaires Internationales Canton City – R.P. de Chine