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Ndèye Laye Dieng condamnée aux travaux forcés à perpétuité pour infanticide

La Cour d’assises de Saint-Louis (Nord), siégeant à Louga (Nord), a condamné lundi aux travaux forcés à perpétuité l'accusée Ndèye Laye Dieng, une dame d’une quarantaine d’années, jugée par contumace et reconnue coupable d’infanticide, a constaté l’APS.


Rédigé par leral.net le Lundi 12 Mai 2014 à 21:48 | | 0 commentaire(s)|

Ndèye Laye Dieng condamnée aux travaux forcés à perpétuité pour infanticide
Le président de la Cour et ses assesseurs ont eu la main la lourde pour vraisemblablement condamner et le crime d’infanticide et le refus de l’inculpée de se présenter à son procès. La Cour n’a pas suivi le réquisitoire du ministère public qui avait réclamé une peine d’emprisonnement de cinq ans.

L’accusée, âgée de 46 ans, serait est en cavale après avoir bénéficié d’une liberté provisoire en août 2003, après trois ans de détention. L’affaire avait été inscrite au rôle lors de la précédente session de la Cour d’assises, mais elle avait été renvoyée en raison de l’absence de la prévenue.

Les faits pour lesquels Ndèye Laye Dieng était jugée remontent au mois de juin 2000. Cette année-là, la native de Guédiawaye, dans la région de Dakar (Ouest), alors âgée de 32 ans, avait été accusée d’avoir mis au monde un enfant qu'elle aurait tué avant d’ensevelir son cadavre dans un enclos de mouton.

En effet, une information faisant état de la découverte du cadavre d’un nouveau-né en état de putréfaction avancée est parvenue le 10 juin 2000 au commissariat de Mbacké, dans la région de Diourbel.

Un transport sur les lieux a rapidement permis aux policiers de découvrir sous un tas de sable le cadavre. Des recoupements sur place permettent d’arrêter Ndèye Laye Dieng, auteur présumé. Devant les enquêteurs elle avoue être la mère de l’enfant, affirmant cependant que c’était un mort-né.

Cette version est infirmée par le certificat de genre de mort qui évoque ‘’un cordon ombilical effilé et déchiqueté avec extrémité irrégulière et d’une lésion de strangulation du cou avec des signes d’égratignures’’.

Décrite comme une femme marginalisée, Ndèye Laye Dieng, devant le désir ardent d’être aimée et considérée finit par perdre ses repères avec les hommes qui profitent d’elle, selon l’accusation.

D’après toujours l’ordonnance de renvoi devant la Cour d’assises, le déplacement de Mlle Dieng à Touba en provenance de Thiaroye, dans la banlieue dakaroise, n’a été organisé que dans le but d’aller accoucher dans un endroit où tout le monde ignorait tout de son état.

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