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Ndiaga Sylla : Notre lecture des discours marquants du 15e sommet de la francophonie !

Le Président Macky SALL a prononcé incontestablement le discours le plus concis à l’occasion de l’ouverture du 15e sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il a rendu un vibrant hommage au père fondateur de la francophonie et au Secrétaire Général de l’OIF, le Président A. DIOUF.


Rédigé par leral.net le Samedi 29 Novembre 2014 à 22:59 | | 0 commentaire(s)|

Ndiaga Sylla : Notre lecture des discours marquants du 15e sommet de la francophonie !
Toutefois, il n’a pas voulu magnifier, la vitalité démocratique, qui fait le charme de notre pays, et marquée surtout par des alternances politiques pacifiques. Ce choix est-il sous tendu par une marque de déférence à ses pères ou dicté par l’autre contexte sénégalo-sénégalais de « déclaration de guerre »… Parmi les plus longs, certains sont revenus sur la situation et les préoccupations de leur pays. Tandis que d’autres ont eu une approche plus thématique jusqu’à même sortir parfois du thème central du présent sommet. Toutefois, j’ai été fasciné mais pas surpris par le discours Président F. HOLLANDE. Il a su abordé avec aisance de nombreuses questions: Rôle historique du continent africain, apport des Tirailleurs, place des Langues nationales, Sécurité et Paix, Respect des règles démocratiques, place des Entreprises françaises en Afrique, Ebola. Sans doute, une manière d’apporter plus de précisions à nombre de nos préoccupations tout en glorifiant le français et les valeurs incarnées par l’OIF. J’aime sa franchise. Quant au SG Abdou Diouf, par delà les hommages qui lui ont été adressés, il a su vanter par sa courtoisie légendaire l’exception sénégalaise avant d’insister sur le sens de la Responsabilité universelle : Solidarité et Démocratie. Parler français le temps d’un sommet ne peut faire de nous des français ! En attendant, d’user de notre éloquence révolutionnaire pour imposer l’enseignement par nos langues nationales, continuons à parler cette langue par laquelle nos belles œuvres sont écrites, nos diplômes sont acquis, nos lois et décrets sont édictés, nos naissances sont actées, nos mariages célébrés ou constatés. » Ferloo