‘’On a observé un arrêt de travail hier (mercredi), car la loi nous permet de ne pas travailler après le 8, si le salaire n’est pas payé’’, a expliqué M. Sy, dans un entretien téléphonique avec l’APS.
‘’Tant que les salaires ne tombent pas, on ne va pas travailler. Déjà, je peux vous dire que plus de 4000 tonnes d’ordures jonchent les rues de Dakar’’, a-t-il indiqué.
Le SNTN a décidé d’observer un arrêt de travail, marchant ainsi dans le sillage des concessionnaires du nettoiement, qui ont garé leurs véhicules pour réclamer à l’Etat trois mois d'arriérés de paiement de leurs prestations.
Pour Madani Sy, qui est par ailleurs le coordonnateur du Front unitaire des syndicats du nettoiement, ‘’le seul argument qu’on a servi, c’est que le budget est épuisé depuis octobre’’.
‘’Tout travail mérite salaire et le budget du nettoiement est de 13 milliards de francs CFA, mais on a envie de se demander à qui profite l’argent des ordures’’, s’est-il insurgé, dénonçant un manque de volonté politique pour leur situation.
‘’Les techniciens de surface sont dans une situation difficile. Des sommations ont été envoyées à des agents qui sont locataires. Ces arriérés (de salaires) ont des dégâts collatéraux sur nous’’, a-t-il dit.
Depuis la passation de service entre Entente CADAK-CAR (Communauté des agglomérations de Dakar - Communauté des agglomérations de Rufisque) et le ministère des Collectivités locales, ‘’il y avait un déficit de trois milliards’’, selon le syndicaliste.
Cependant, le gouvernement ‘’n’a rien fait pour prévoir cette situation’’, a-t-il fustigé, annonçant que les 1500 techniciens de surface que compte la région de Dakar sont prêts à reprendre le travail dès que les salaires seront payés.
‘’Si on nous paye tout de suite, on recommence le travail à l’instant. Le budget a été déjà voté, mais on a l’impression que les autorités ne nous respectent pas’’, s’est-il encore désolé.
Il a annoncé que le Syndicat national des travailleurs du nettoiement comptait, en 2014, remettre sa plateforme revendicative sur la table des autorités.
APS
‘’Tant que les salaires ne tombent pas, on ne va pas travailler. Déjà, je peux vous dire que plus de 4000 tonnes d’ordures jonchent les rues de Dakar’’, a-t-il indiqué.
Le SNTN a décidé d’observer un arrêt de travail, marchant ainsi dans le sillage des concessionnaires du nettoiement, qui ont garé leurs véhicules pour réclamer à l’Etat trois mois d'arriérés de paiement de leurs prestations.
Pour Madani Sy, qui est par ailleurs le coordonnateur du Front unitaire des syndicats du nettoiement, ‘’le seul argument qu’on a servi, c’est que le budget est épuisé depuis octobre’’.
‘’Tout travail mérite salaire et le budget du nettoiement est de 13 milliards de francs CFA, mais on a envie de se demander à qui profite l’argent des ordures’’, s’est-il insurgé, dénonçant un manque de volonté politique pour leur situation.
‘’Les techniciens de surface sont dans une situation difficile. Des sommations ont été envoyées à des agents qui sont locataires. Ces arriérés (de salaires) ont des dégâts collatéraux sur nous’’, a-t-il dit.
Depuis la passation de service entre Entente CADAK-CAR (Communauté des agglomérations de Dakar - Communauté des agglomérations de Rufisque) et le ministère des Collectivités locales, ‘’il y avait un déficit de trois milliards’’, selon le syndicaliste.
Cependant, le gouvernement ‘’n’a rien fait pour prévoir cette situation’’, a-t-il fustigé, annonçant que les 1500 techniciens de surface que compte la région de Dakar sont prêts à reprendre le travail dès que les salaires seront payés.
‘’Si on nous paye tout de suite, on recommence le travail à l’instant. Le budget a été déjà voté, mais on a l’impression que les autorités ne nous respectent pas’’, s’est-il encore désolé.
Il a annoncé que le Syndicat national des travailleurs du nettoiement comptait, en 2014, remettre sa plateforme revendicative sur la table des autorités.
APS
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