Le choix porté sur Abdoulaye Daouda Diallo par le président de la République, Macky Sall, pour diriger le ministère de l’Intérieur, vient rompre à « l’accord » entre les formations politiques sur la gestion de ce département. C’est loin d’être « rassurant » pour la bonne organisation des élections locales à venir, vu l’appartenance de cet homme à l’Alliance pour la République (Apr) au pouvoir. En parlant de rupture aux Sénégalais, on a l’impression qu’on est en train de faire « un pas en avant et deux pas en arrière ». C’est la position affichée par le président du mouvement « Taxaw tem » lors de sa conférence de presse.
Abdou Latif Coulibaly a profité de son interview sur la radio « Sud-fm », aujourd’hui, pour apporter quelques réponses aux accusations formulées par le candidat malheureux aux précédentes élections présidentielles, sur le choix du Président Macky Sall. Selon lui, « Ibrahima Fall est bien au courant comme tout le monde, que depuis notre indépendance jusqu’à présent, le ministère de l’Intérieur est dirigé par des hommes politiques ». Durant toute cette période, il n’y a eu que « trois généraux de l’Armée » qui ont été nommés à sa tête à savoir Lamine Cissé sous Abdou Diouf, Mamadou Niang sous Abdoulaye Wade et le récent Pathé Seck. Macky Sall n’a donc pas fait moins que ses prédécesseurs, et il n’a rompu à rien du tout, même si le général Pathé Seck qui vient d’être remercié, n’a pas organisé d’élections contrairement aux autres, a-t-il quand même reconnu.
En ce qui concerne les conclusions des « Assises nationales » dont a fait référence le professeur Ibrahima Fall et qui interdisent un tel choix à la tête de ce ministère chargé aussi des élections et de l’administration territorial, le Porte-parole du gouvernement a informé que le leader de « Taxaw tem » n’a même pas participé à ces rencontres, tenues à l’époque par l’opposition. Il avait même « décliné » son invitation, a dit Abdou Latif Coulibaly. Ibrahima Fall est donc très mal placé aujourd’hui, selon lui, pour invoquer les conclusions de ces assises au point d’accuser qui que ce soit de ne les avoir pas respectées.
Abdou Latif Coulibaly dira néanmoins, qu’il accepterait bien les appréciations juridiques de l’ancien professeur de Droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar sur la composition du gouvernement, mais pas sur le plan politique.
Abdou Latif Coulibaly a profité de son interview sur la radio « Sud-fm », aujourd’hui, pour apporter quelques réponses aux accusations formulées par le candidat malheureux aux précédentes élections présidentielles, sur le choix du Président Macky Sall. Selon lui, « Ibrahima Fall est bien au courant comme tout le monde, que depuis notre indépendance jusqu’à présent, le ministère de l’Intérieur est dirigé par des hommes politiques ». Durant toute cette période, il n’y a eu que « trois généraux de l’Armée » qui ont été nommés à sa tête à savoir Lamine Cissé sous Abdou Diouf, Mamadou Niang sous Abdoulaye Wade et le récent Pathé Seck. Macky Sall n’a donc pas fait moins que ses prédécesseurs, et il n’a rompu à rien du tout, même si le général Pathé Seck qui vient d’être remercié, n’a pas organisé d’élections contrairement aux autres, a-t-il quand même reconnu.
En ce qui concerne les conclusions des « Assises nationales » dont a fait référence le professeur Ibrahima Fall et qui interdisent un tel choix à la tête de ce ministère chargé aussi des élections et de l’administration territorial, le Porte-parole du gouvernement a informé que le leader de « Taxaw tem » n’a même pas participé à ces rencontres, tenues à l’époque par l’opposition. Il avait même « décliné » son invitation, a dit Abdou Latif Coulibaly. Ibrahima Fall est donc très mal placé aujourd’hui, selon lui, pour invoquer les conclusions de ces assises au point d’accuser qui que ce soit de ne les avoir pas respectées.
Abdou Latif Coulibaly dira néanmoins, qu’il accepterait bien les appréciations juridiques de l’ancien professeur de Droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar sur la composition du gouvernement, mais pas sur le plan politique.