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Non-paiement de l’impôt par les députés : Moustapha Diakhaté fait la leçon à Ousmane Sonko, ce dernier l’envoie promener


Rédigé par leral.net le Jeudi 12 Mai 2016 à 14:59 | | 23 commentaire(s)|

Non-paiement de l’impôt par les députés : Moustapha Diakhaté fait la leçon à Ousmane Sonko, ce dernier l’envoie promener
Le débat soulevé par l’inspecteur principal des impôts Ousmane Sonko sur le non-paiement des impôts par les députés a fait réagir le Président du groupe parlementaire de la majorité Moustapha Diakhaté, qui s’est permis de tenter de dénigrer ce fonctionnaire, auditeur à la Direction du contrôle interne en notant que ses propos traduisaient «le degré zéro de l’éthique et de la bonne foi».

Revenant sur les propos du fonctionnaire, Moustapha Diakhaté écrit : «Le Sénégal est un des pays qui pratiquent la taxation par la retenue à la source sur les salaires. C’est le régime d'imposition appliqué à la plupart des agents de l’État et du secteur formel. Les retenues à la source doivent être prélevées et reversées au Trésor Public. Le non reversement de l’impôt sur le salaire des députés ne saurait être imputé aux parlementaires. Ce n’est pas leur job. Ce travail relève des services compétents de l’Assemblée nationale et non des députés», dira Moustapha Diakhaté en guise de précision avant d’ajouter : «Monsieur l’inspecteur principal des impôts et auditeur interne à la Direction du contrôle interne à la Direction générale des impôts et des domaines ne peut pas ignorer que c’est bien la DGID qui est l’autorité de la République pour faire respecter l’ordre fiscal partout et par tous. Par conséquent, accuser les députés d’incivisme fiscal c’est faire preuve d’ignorance».
Diakhaté qui a fait cette déclaration sur sa page Facebook ne pouvait s’attende à ce que sa diatribe reste sans réponse. Celle-ci ne tardera guère. Sans mettre de gants, et sur le même ton, Ousmane Sonko d’asséner : «Le problème, monsieur Diakhaté, est que vous êtes techniquement et intellectuellement limité et ne comprenez rien aux débats que je soulève. Et cela n'honore ni votre fonction, ni l'institution que vous représentez. Quant à vos invectives et menaces ridicules je n'en ai rien à faire !». Envoyez, c’est pesé !