Leral.net - S'informer en temps réel

ONU : Affirmation par Ban Ki Moon du rôle majeur du Maroc sur la scène internationale

Rédigé par leral.net le Lundi 27 Août 2012 à 19:59 | | 63 commentaire(s)|

ONU : Affirmation par Ban Ki Moon du rôle majeur du Maroc sur la scène internationale
Maroc-ONU : affirmation par Ban Ki Moon du rôle majeur du Maroc sur la scène internationale

Le Roi du Maroc et le Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Ban Ki Moon, ont eu le 25 août 2012 un entretien téléphonique.

Au cours de cet entretien, les deux dirigeants ont passé en revue une série de sujets parmi lesquels le dossier du Sahara marocain, les relations maroco-onusiennes et maroco-algériennes, l’implication active du Maroc dans la prévention et la résolution des conflits mais aussi dans l’assistance humanitaire ainsi que le rôle remarquée et remarquable du Maroc au sein du Conseil de Sécurité dont il est membre non-permanent.

S’agissant du dossier sensible du Sahara, le Secrétaire Général de l’ONU a réitéré au Souverain marocain l’assurance que l’organisation qu’il dirige n’envisageait aucune modification des termes d’exercice de sa médiation dont la finalité est la promotion d’un règlement politique durable et mutuellement acceptable

Monsieur Ban Ki Moon a également souligné que son Envoyé Personnel et son nouveau Représentant Spécial seront tenus de mener à terme leurs missions pour faire avancer le processus de règlement et conduire à l’établissement de meilleures relations entre le Maroc et l’Algérie.

En réponse à Monsieur Ban Ki Moon, le Souverain marocain a réaffirmé les dispositions volontaires et constructives du Maroc à trouver une sortie de crise à ce conflit artificiel et larvé. Une solution basée sur la proposition d’autonomie avancée que la communauté internationale a reconnue comme étant sérieuse et crédible.

Le Roi du Maroc a également mis en exergue les efforts inlassables qu’il a menés ainsi que sa disposition permanente à contribuer à la recherche d’une solution juste et définitive au dossier du Sahara sur la base du plan proposé par le Maroc.

A rappeler que le projet d’autonomie élargie mis par le Maroc sur la table des discussions avec le Polisario a été salué unanimement par la communauté internationale qui le soutienne

Concernant la participation active du Maroc en tant qu’acteur majeur, crédible et écouté sur la scène internationale et au sein de l’ONU, notamment au sein du Conseil de Sécurité, Monsieur Ban Ki Moon a souligné l’apport significatif du Royaume.

Un apport observé par ses contributions, depuis plus de 50 ans, aux opérations de maintien de la paix en Europe, en Afrique, en Asie et aux Caraïbes mais aussi par ses multiples aides humanitaires aux populations en détresse, notamment au Mali, au Niger, à la Mauritanie, à la République du Congo, à la Tunisie, à la Libye et au peuple syrien.

Le Maroc, pays africain, s’est également fortement engagé dans ce continent afin de promouvoir et asseoir la paix, la sécurité et à favoriser le développement. Un engagement sincère et reconnu par ses pairs africains qui demandent aujourd’hui son retour rapide au sein de l’organisation panafricaine.

Aussi face à cet engagement toujours constant du Maroc, sous la sage conduite du Souverain marocain, constamment animé par un esprit de solidarité, le Secrétaire Général de l’ONU a renouvelé toute l’estime que son Organisation porte au Royaume et à son Roi qui répondent toujours favorablement aux appels de la communauté internationale visant à la prévention des conflits et la consolidation d’une paix durable, tant sur les plans régional continental, qu’international

Pour ce qui est des relations maroco-onusiennes, les deux responsables ont mis en avant l’excellence des échanges entre le Royaume et l’ONU, tout particulièrement sur les grandes questions d’intérêt régional et international.

Quant aux relations maroco-algériennes, le Roi du Maroc a indiqué à son interlocuteur que la politique de la main tendue envers son voisin de l’Est reste un préalable à l’établissement d’un Maghreb uni et solidaire.

Enfin, Monsieur Ban Ki Moon a salué à cette occasion, le leadership du Souverain marocain en raison de son engagement indéfectible et personnel sur les fronts international, régional et continental quant aux nobles causes. Un engagement qui conforte le Maroc et son Roi dans leur stature de médiateur influent de paix, du développement croisé et de rencontres harmonieuses entre les peuples.

C’est pourquoi, après avoir échangé sur les différentes questions citées en supra, le Souverain marocain et le Secrétaire Général de l’ONU ont convenu de maintenir à leur plus haut niveau d’excellence les échanges fructueux, constants et responsables.

En conclusion, de par le contenu de cet entretien téléphonique entre le Souverain marocain et le Secrétaire Général de l’ONU, il est confirmé que la voix du Maroc, grâce à conduite éclairée de la diplomatie marocaine par le Roi du Maroc, est très écoutée et qu’elle a une place privilégiée dans le concert des nations.

En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.



Auteur: Farid Mnebhi


Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

1.Posté par Farid Mnebhi le 27/08/2012 20:19 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Maroc : la drogue rapporte 13 milliards $ par an

Au Maroc, la corruption au sommet de l’Etat est un élément habituel d’une réalité économique où les revenus de la drogue jouent un rôle colossal dans l’économie notamment à Casablanca, poumon économique du royaume. Dans son mémorandum plutôt positif, « Sources de richesse à Casablanca : Internes, Externes, Illicites » du 23 mai 2008, le Consulat Général cite un rapport de l’International Narcotics Control Strategy «..le commerce de drogue du Maroc (principalement vers l’Europe) rapporte 13 milliards de dollars par an, soit plus du double des revenus du tourisme en 2007. »

. Tout aussi gravement dans un autre câble du 11 décembre 2009, portant sur la corruption dans le secteur de l’immobilier, le Consul Général Millard cite nommément le Roi et deux de ses plus proches collaborateurs comme des acteurs de premier plan dans un système de prélèvements illicites parfaitement structuré. Le consul général, citant un de ses interlocuteurs, écrit que la corruption s’est « institutionnalisée » sous Mohamed VI et aurait pris des proportions encore plus importantes que durant le règne d’Hassan II.

2.Posté par Farid Mnebhi le 27/08/2012 20:30 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Chawqui Lotfi est militant de Solidarité pour une alternative socialiste une petite organisation de la gauche marxiste marocaine. Il trace un panorama tout a fait intéressant de la situation dans le royaume chérifien et des perspectives qu'il ouvre pour des forces se réclamant du socialisme. La situation du Maroc peut faire croire a une (relative) stabilité, mais cela ne tient pas compte de l'échec de la "démocratie" tout a fait partielle et irréelle qui laisse apparaitre le systéme, le makhzen dans toute sa brutale réalité. Et à la crise politique peut se conjuguer une crise économique, qui rendrait la situation trés vite explosive. En attendant, l'avis d'un militant impliqué dans les luttes de classes de ce pays sont trés utile à la compréhension globale de la situation.

Manifestation+des+diplomes+chomeurs+Raba

Au Maroc, il n’y a ni transition démocratique, ni dialogue sociale : il n’a que la guerre sociale contre les classes populaires.

Le « nouveau règne » n’a pas débouché sur un « nouvel concept de l’autorité », ni sur l’ouverture d’un espace démocratique autonome du pouvoir, ni sur l’amélioration même partielle des conditions de vie de la grande majorité. En réalité, la répression n’a jamais cessé. Ce qui a changé, c’est les formes qu’elle prend et son intensité. Après la longue nuit des années de plomb, le pouvoir a cherché à institutionnaliser les oppositions, intégrer la « société dite civile », récupérer et détourner les revendications, à épuiser les mobilisations en les laissant isolées, en opérant parfois des concessions formelles. Il a réussi à intégrer, acheter, corrompre les « oppositions », à gagner du temps en jouant sur le renouvellement de « la façade démocratique » et par l’instauration d’un pseudo « dialogue social ». C’est ainsi qu’il a pu concéder une marge à la contestation, opérer une répression sélective, tout en s’assurant que ne se construise pas une force enracinée, sociale et politique, capable d’articuler les luttes autour des perspectives communes. Ce qui a changé depuis, et on trouve les signes de ce changement bien avant l’éclosion du M20F, est la gestation d’un mouvement populaire qui lutte sans les partis de la « façade démocratique », les directions syndicales corrompues et sans accorder la moindre confiance aux relais du pouvoir. Et qui lutte d’une manière souvent déterminée. On se rappelle des mobilisations populaires de Bouarfa, des dynamiques révélées par les coordinations contre la vie chère, de la révolte populaire de sidi ifni pour ne prendre que ces exemples. Cette nouvelle vague de la lutte des classes a connu depuis une accélération sous l’impact combiné de deux facteurs :

• Le développement de la crise du capitalisme mondial : la bourgeoisie prédatrice dont le bras armé est le palais ne peut tolérer des mobilisations populaires contre les politiques de paupérisation. Toute sa politique vise à élargir l’austérité et les conditions de la surexploitation. L’augmentation des prix de gazoil à celui des denrées alimentaires, la remise en cause de la gratuité de l’enseignement public ; les lignes directrices de la loi de finance, leur volonté de casser le droit de grève, le gel des salaires ne sont que les aspects les plus connus. Elle ne peut accepter l’extension géographique des mobilisations sociales qui mettent en mouvement « les dépossédés », elle ne peut accepter que les campagnes que le pouvoir pensait contrôler, se réveille, ni l’extension des terrains de luttes qui ne sont que le revers d’une violence sociale généralisée. Car si il y a une « nouveauté » de la situation, c’est que tout devient un terrain de confrontation : l’insalubrité des logements et la spéculation immobilière, le délabrement des hôpitaux publics, l’absence d’emploi, l’augmentation des prix et des factures d’eau et d’électricité, la marginalisation de régions entières qui n’ont droit à rien, la baisse du pouvoir d’achat, les retraites volées et non payées, l’arbitraire généralisé., un enseignement qui exclut les pauvres, la faiblesse des salaires, les transports publics, les expropriations de la terre et on peut allonger la liste.. Le pouvoir ne peut accepter que les habitants des quartiers populaires qui constitue le cœur du prolétariat informel revendique, il ne peut accepter que chlihat et beni Bouayach entrent de plein pied dans le Maroc de la contestation. Car satisfaire les revendications, répondre à l’urgence sociale est antagonique avec la logique prédatrice et la dictature du (sur)profit du capitalisme dépendant.

Mais ce qu’il ne peut accepter, et ce qui affole ce pouvoir, est que des forces nouvelles, parfois, souvent sans tradition de lutte résiste avec détermination malgré la répression. Et dont les revendications ne sont pas solubles dans un tour de passe-passe constitutionnel ou une quelconque alchimie électorale. La répression c’est d’abord cela : une violence politique organique d’une classe dominante dont les intérêts matériels sont liés à un ordre social toujours plus inégalitaire et à la violence sociale et prédatrice de l’accumulation capitaliste. La répression est un élément structurel du pouvoir pour maintenir et reproduire le despotisme social et économique. D’autant plus dure quand les formes de luttes mises en avant sortent des schémas classiques de sit-in ou manifestations et prennent la forme d’une occupation des lieux, des voies ferrées, des routes, quand on bloque le fonctionnement normal de l’économie. Nos camarades chômeurs de Khouribga et D’Asfi en savent quelque chose.

• Le deuxième facteur est lié à la crise de la façade démocratique. Le recours au PJD n’offre aucune garantie sur la durée. Le soutien de ce dernier aux politiques antipopulaires, au tournant répressif avec un profil idéologique ultra réactionnaire, sa lutte symbolique contre la corruption, son incapacité à imposer la paix sociale, montrent les limites d’une démagogie quand elle est confrontée aux décisions réelles que lui dicte la classe dominante des prédateurs. La monarchie peut de moins en moins masquer sa responsabilité centrale dans la dilapidation de richesses publiques, dans la corruption institutionnalisée, dans la mainmise des ressources par une minorité. Le pouvoir absolu ne se partage pas. Mais un pouvoir absolu qui ne peut s’appuyer sur des relais politiques et sociaux crédibles dans la société (relais qui par le passé ont pu jusqu’à un certain point canaliser le mécontentement), tend à créer les conditions d’un vide politique et les possibilités d’un choc frontal avec les majorités populaires.

Nous ne sommes plus dans la période du nouveau règne où les illusions d’un changement progressif, d’une transition démocratique en douceur avait un appui relatif dans la société. Le Roi des pauvres est devenu le Roi de l’impunité, des richesses colossales. Le roi démocrate est devenu Le Roi de la matraque, de la torture et de l’impunité des militaires. Et rien ne vient enrayer dans la conscience populaire que ce système politique ne sert que les puissants et les corrompus. Cette perte de légitimité a été accélérée par le M20F qui a fait la démonstration que l’on pouvait construire un mouvement de masse démocratique dans la lutte et par la lutte et que la démocratie ne viendra pas d’en haut et se heurte à la nature despotique de l’ensemble du système politique en place. la répression est aussi cela : une réponse à la crise de légitimité de la façade démocratique vidée de toute substance et réduite à une pièce de théâtre avec des acteurs de seconde zone tout juste capables de jouer les bouffons de sa majesté, une réponse à la maturation d’une critique de la rue, de Tanger à Tata où le rapport d’obéissance au commandeur des croyants a fait place à l’exigence de la liberté et dignité et au refus radical d’être cantonnée au statut de sujet.

Quand el haked fait l’objet d’une vengeance d’Etat c’est exactement pour cela, ses chants portent une autre légitimité, sans tabous, sans respect des sacralités où le peuple trouve sa propre voix. Et cela est impardonnable pour un régime pour qui la seule devise acceptable est « Dieu, la Patrie, le Roi », un régime qui sait que les mots ne sont pas que des mots mais un moyen de réveiller ou d’enterrer une nouvelle fois les morts et les vaincus, les espérances enfouies de tout un peuple. Il s’agit pour le pouvoir de stopper net les processus sociaux et politiques qui remodèlent la conscience collective des masses populaires, En « rétablissant l’autorité de l’Etat » (elle a donc été ébranlée ?), en avertissant tout le monde que les années de plomb n’appartiennent pas au passé. Si jusqu’ici, il a évité l’explosion, le climat général est celui d’une montée des luttes, même si celle-ci n’est pas linéaire et rencontre des obstacles. Le pouvoir se prépare à utiliser la force brute et généralisée. Vieille loi classique quand il n’y a plus de « consentement « des opprimés, reste la coercition. Quand la « façade démocratique « ne canalise plus rien, il reste le noyau dur de l’appareil d’Etat : son appareil répressif.

• C’est donc la combinaison et l’approfondissement de la crise sociale et politique dans un contexte marqué par la crise du capitalisme mondial et l’irruption des peuples de la région sur la scène politique qui constitue la colonne vertébrale de la guerre répressive que mène le palais contre notre peuple et ses militants. En réalité, et c’est un point sur lequel nous voulons insister, il se prépare à faire face à l’éventualité d’un embrasement généralisé. Il y a une volonté délibérée d’affrontement avec une volonté de tester les capacités d’intervention des forces de l’ordre entièrement rééquipées et formatées pour faire face aux « mouvements sociaux ». Tant le matériel utilisé que les tactiques d’intervention montrent que le régime a bien travaillé pendant nos manifestations « silmia » du dimanche. Il s’est doté d’un commandement unifié et mobile capable de coordonner dans les conditions les plus diverses l’action répressive : dans les périphéries des villes sur la question du logement, au cœur des grandes villes contre les manifestations syndicales et les actions revendicatives, dans les régions plus enclavées. Mettre sous état de siège, expéditions punitives, répression de masse et ciblée, tactiques de harcèlement et de dispersion, combinaison des services sécuritaires et armées. En réalité le pouvoir vise à court terme trois objectifs :

• En imposant des arrestations de masses et de lourdes condamnations, il vise à la fois à décourager les résistances en montrant que le prix à payer est très lourd mais aussi à reconfigurer les objectifs de lutte en imposant une lutte de longue durée pour la libération des détenus en espérant que cette lutte ne regroupe que les éléments les plus déterminés et ne prennent pas un caractère de masse.

• Eviter les risques d’explosions populaires même localisées qui peuvent avoir un effet de contagion non maitrisé surtout dans les régions qui ont été marquées par une longue marginalisation ou qui ont fait preuve par le passé d’une grande combativité (le Rif par exemple )

• Affaiblir les équipes militantes, démanteler les mouvements sociaux combatifs, décourager la participation populaire. Il s’agit en réalité à la fois d’affaiblir les « cadres organisés mais aussi de faire face aux luttes spontanées ou semi spontanées et de tuer dans l’œuf la combativité émergente et les possibilités de jonctions entre les courants militants radicaux et les résistances populaires. Le pouvoir a adopté une stratégie de harcèlement continue visant à nous mettre sur la défensive. C’est le défi qui nous est posé. Mais l’erreur serait d’avoir une lecture statique du tournant répressif. De ne pas voir son caractère durable et global. Il sait que le feu couve partout, ne s’éteint pas, se propage dans un embrasement lent. Même si l’incendie n’est pas encore déclaré, Il se prépare à l’affrontement global. La loi sur l’impunité des militaires ne signifie rien d’autre que le droit de réprimer dans le sang pour sauver le trône. L’augmentation du budget d’armement, le renouvellement des contrats militaires et de l’équipement des forces de l’ordre en matériel répressif de tout ordre, les contrats signés avec la Russie, allié des dictatures les plus sanguinaires, le soutien accordé par les USA qui confirment le statut d’allié majeur hors Otan de l’Etat marocain, l’appui de l’état français plus soucieux de la défense des intérêts des multinationales que du sort du peuple marocain, tout cela indique que la machine de guerre du pouvoir se met en place. En réalité, nous sommes dans une situation mouvante où les bruits de bottes s’agitent devant « l’ennemi intérieur », où les balles de caoutchouc précédent les balles réelles. Exagéré ? Seulement pour ceux qui ont la mémoire courte et ne voit pas que le régime ne reculera devant rien pour se maintenir.

Contre la répression et la dictature : marcher sous le feu de l’ennemi. Ne rien céder. D’abord en revendiquant que la lutte contre la répression doit être au cœur de le lutte pour l’émancipation sociale et démocratique. La question qui est concrètement posée n’est pas celle de faire pression pour arracher une signature de l’état des conventions internationale sur la torture, la peine de mort ou les droits des prisonniers et l’amener à respecter ses engagements ou le dénoncer quand il ne le fait pas. Bataille de Sisyphe où l’on demande aux ennemis de la démocratie de devenir des démocrates. Il ne s’agit pas non de dénoncer la répression comme un simple effet naturel, logique de la nature antipopulaire et antidémocratique du régime mais bien d’avancer des revendications, des objectifs de luttes qui permettent aux secteurs populaires de réaliser que si elles veulent satisfaire leurs aspirations et revendications les plus immédiates, elles n’auront pas d’autre choix que de s’unir et de faire face à l’appareil gouvernemental répressif. La lutte pour le droit démocratique de manifester, de s’organiser, de s’exprimer n’est pas séparable de la lutte pour la satisfaction des revendications sociales. Tout comme la légitimité de résister par tous les moyens, y compris par l’autodéfense collective et la confrontation de masse face à l’Etat policier.

En réalité, la lutte démocratique de masse doit viser le démantèlement de l’ensemble des appareils de répression et des institutions du pouvoir, à réaliser l’unité organique de la lutte contre l’exploitation, la dépendance et le despotisme. Elle n’exclut pas des objectifs spécifiques plus immédiats qui est celle de l’amnistie générale des prisonniers politiques et du mouvement social, la fin de l’impunité des tortionnaires et des responsables des crimes économiques et politiques, mais nous devons intégrer ces objectifs immédiats à des objectifs plus larges visant à mettre fin à la répression globale et au système politique qui la nourrit. Dans cette perspective, ce qui importe est la capacité à donner un caractère populaire à la lutte contre la répression. C’est possible comme le montre, malgré des limites et difficultés, les initiatives de masses qu’ont pu prendre nos camardes étudiants de Fes au moment de la grève de la faim de Rouissi et de ses camarades. C’est possible comme en témoigne les résistances portées dans le rif et à taza. Mais l’enjeu est bien de donner un caractère national à cette dynamique, qui va bien au-delà des caravanes de solidarité ponctuelles ou des communiqués de soutien. C’est d’une manière consciente, prolongée, que la lutte contre la répression et pour la libération des détenus doit être au cœur des différents fronts de luttes. Y compris sur le terrain international.

Une des faiblesses du régime tient à sa volonté de préserver son image extérieure qui lui donne l’illusion d’une exception marocaine. L’impérialisme, fidèle soutien est prêt d’une manière pragmatique à lâcher tout régime qui lui parait incapable de mater la rébellion et d’assurer ses intérêts fut-il son allié de toujours. La façade démocratique et l’intégration soumise à la mondialisation capitaliste a permis de renouveler des soutiens neo coloniaux mais une des taches est justement de réduire ce soutien, de l’isoler sur le plan international, d’exiger l’arrêt des coopérations sécuritaires et militaires, de mettre fin au silence médiatique qui masque la réalité de l’autre Maroc.

Travailler à l’émergence d’une solidarité internationale est d’une nécessité absolue pour l’obliger à reculer et de le faire dégager demain. La lutte pour la révolution populaire continue !

3.Posté par Farid Mnebhi le 27/08/2012 20:34 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler


Maroc : le président du Comité national olympique visé par un mandat d'arrêt dans l'affaire Ben Barka
Le président du Comité national olympique marocain, Housni Benslimane, est sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Le juge français Patrick Ramaël en est à l'origine, lui qui avait déjà lancé en 2007 plusieurs mandats d'arrêt internationaux contre des militaires marocains dans le cadre du dossier Ben Barka. Medhi Ben Barka, l'opposant au roi Hassan II, figure du tiers-mondisme, avait été kidnappé en 1965 devant la brasserie Lipp à Paris et son corps n'a jamais été retrouvé. Quarante-sept ans après les faits, l'instruction est toujours en cours.
Housni Benslimane, l'actuel président du Comité national olympique du Maroc aurait pris part à la préparation de l'enlèvement de Mehdi Ben Barka alors qu'il était capitaine dans l'armée marocaine. Le magistrat français Patrick Ramaël relance le dossier. En effet, le mandat d'arrêt international, que le juge avait lancé en 2007, a été invalidé deux ans plus tard par le parquet de Paris qui estimait que les charges n'étaient pas suffisamment explicites.

Accrédité officiellement pour les JO de Londres qui se déroulent actuellement, le président du Comité olympique du Maroc a assisté à la cérémonie d'ouverture, le 27 juillet dernier. Le magistrat français a bien prevenu ses homologues britanniques de la venue d'Housni Benslimane, mais celui-ci n'a pas été inquiété. C'est la deuxième fois que le juge Patrick Ramaël sollicite la justice etrangère pour appéhender Housni Benslimane. En 2009, il séjournait en Espagne et malgré les sollicitations du magistrat, Madrid avait refusé de l'interpeller.

Après avoir assisté à la cérémonie d'ouverture, le directeur du Comité olympique est rentré au Maroc. Il y est toujours actuellement et un éventuel retour à Londres n'est pas prévu pour l'instant.

4.Posté par Mimoune Makouri le 27/08/2012 21:01 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

ce Farid nuit a l'image du Maroc avec ces articles
il ne rend pas services au pays bien au contraire on vois bien que le Maroc est mal en point dans tous les domaines j'ai le sentiment que le rêves du grand Maroc et a oublié une bonne fois pour toute c'est un service rendu au pays que de ce concentré sur le Maroc sans le Sahara sans seuta et melila
Le Maroc c'est la Grèce il n'est plus en position de quoi que ce soit sauf de bien géré l’économie et la paix social que va devenir le Maroc qui perd son indépendance de plus en plus comme la Grèce

Mimoune Makouri el Oujdi de paris 92

5.Posté par Farid Mnebhi le 28/08/2012 09:29 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Les commentaires sont l'oeuvre d'un usurpateur. Il post ses saletés sous mon nom en raison de sa lâcheté.. Le varis Farid mnebhi, al'uteur de l'article et non des commentaires puants comme son auteur..

6.Posté par l'aigle ne chasse point aux mouches le 30/08/2012 18:48 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Celui qui veut gouter au miel doit supporte les piqures d’abeilles On veut le Sahara alors on doit accepter les peines et les difficultés
Réponse
Compte plutôt sur ton âne que sur le cheval de ton voisin il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages

La meilleure manière de présenter ses excuses consiste à le faire de la façon la plus informelle possible.
Mais pour autant, mieux vaut préparer ce que l'on va dire - et pourquoi pas l'écrire - pour être sûr de ne pas s'embrouiller. Il est préférable de se laisser un peu de temps, éventuellement sortir se calmer au grand air, boire un verre d'eau. De façon à rationaliser les choses.
Il faut mettre les mots sur son manquement, son erreur.
Le risque en termes de position hiérarchique consiste à entrer dans de la justification. Aussi, pour éviter cet écueil, il ne faut pas s'attarder sur l'excuse à proprement dite et se remettre tout de suite dans une dynamique d'action. Il faut donc qu'il explique comment pallier le problème, se remettre dans l'action, se projeter dans l'avenir.
Il faut donc privilégier des phrases simples et faire court.

1963 1994

Attention, simple rappel, le "je m'excuse" n'est pas français ! Soit on "présente ses excuses", soit on "prie d'être pardonné", mais une faute de grammaire en préambule serait d'un très mauvais effet.

Pour l' Auteur: Farid Mnebhi

7.Posté par Au cas où vous l'auriez manqué le 30/08/2012 19:11 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Farid Mnebhi souffre du syndrome d’excitation génitale persistante… Certaines n’ont jamais connu l’extase. Pour Farid Mnebhi, c’est tout le contraire. Trop, c’est trop. Il vit un véritable l'enfer à cause de ses orgasmes à répétition.

ça fait mal la rondelle cassé

8.Posté par Posté par Farid Mnebhi le 30/08/2012 21:43 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Maroc-Meknès : Des milliers de poissons retrouvés morts dans le bassin Sahrij Swani

Mais qu’est-il donc arrivé au célèbre bassin touristique Sahrij Swani de la ville de Meknès construit par Moulay Ismail aux XVII et XVIIIe siècles ? Connu pour sa tranquilité, le bassin s'est transformé, hier, en un véritable cimetière de poissons. Des milliers de carpes et d'autres espèces ont été retrouvées mortes à la surface de l’eau provoquant la colère des protecteurs de l’environnement de la ville.

Un spectacle désolant s'est offert, hier, lundi 27 août, à la vue des habitants vivant à proximité du célèbre bassin Sahrij Swani de Meknès. Des milliers de poissons ont été retrouvés morts dans le bassin. Des poissons portant des noms sortis tout droit d’un recueil de poèmes, carpes amour blanc, carpes communes ou perches soleils, flottent inertes à la surface d’une eau opaque et verdâtre.

Un véritable choc pour Mohammed Abouabdallah, le président de l’association des pêcheurs sportifs et de la protection de l’environnement de Meknès. Agé de 53 ans, il a vécu toute sa vie à Meknès. Il est enfant lorsque son oncle lui transmet sa passion pour la pêche. Depuis, Mohammed écume toutes les rivières du Maroc pour s’adonner à sa passion avec ses amis, organiser des concours de pêche et veiller à ce que ces endroits soient préservés des indélicatesses humaines.


suite a la crise économique la réduction des budgets

je pense que c'est le manque de nourriture par manque d'argent et les pannes de pompage l'entretient et manque de personnel

pas trop de dégâts au niveau social.

tous les indicateurs sont dans le rouge la crise n’épargnera au domaine ses tous les secteurs qui sont concerné

c'est la panne sèche.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.

9.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 15:46 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

En 2011, la facture céréalière s’est élevée à 17 milliards de dirhams, alors que le Maroc avait engrangé une récolte de 85 millions de quintaux, jugée plutôt satisfaisante. Cette année, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dès le mois d’octobre, le compteur commencera à tourner pour le Trésor. Il doit supporter en plus du manque à gagner dû au gel des droits de douane et des taxes, le soutien des importations du blé et sucre.

Hausse du prix du pain?

Au moment où la rumeur enfle sur la hausse du prix du pain, le gouvernement se veut rassurant, mais les professionnels sont inquiets. En plus de la flambée des cours du blé, ils doivent également faire face au « renchérissement des cours énergétiques, de la main d’œuvre ainsi que l’augmentation du revenu minimum et des coûts de transport suite à la hausse du carburant », comme l'expliquent, aux Echos quotidiens, Lahoussine Azaz, président de la Fédération nationale de boulangerie et pâtisserie.

Une rencontre, prévue la semaine prochaine entre le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, Najib Boulif, et la fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc, devrait aboutir à l’actualisation du cahier des charges signé le 27 octobre 2011. La question demeure : le gouvernement procèdera-t-il ou non à l’augmentation du prix du pain ?

En cette période tendue où la cherté de la vie se fait de plus en plus ressentir, le gouvernement ne dispose pas toujours des fonds suffisants pour honorer ses engagements. Le pain étant un produit de première nécessité et subventionné, la caisse de compensation, déjà mise à mal, risque de ne pas supporter une pression supplémentaire. Même si les émeutes de 1981 ont laissé un mauvais souvenir au Maroc, comme le confiait récemment Bouazza Kherrati, président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, le climat contestataire demeure.

cette année au Maroc on a vue que rien ne va plus je passe mes vacances tout les ans a Oujda mais la on sent que c'est la fin du soleil la misère et la pauvreté en hausse la population les jeunes c'est une vrai poudrière une bombe a retardement tous est a changé cette dictature

10.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 16:18 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Manque d'argent pour son peuple pas pour le Roi et les Hommes du Royaume


«les délais de paiement moyens au Maroc dépassent les 100 jours et peuvent se prolonger dans certains cas jusqu'à quatre à six mois, en particulier dans le secteur textile. Cela affecte significativement les trésoreries des exportateurs, s'ils ne prennent pas en compte le risque et s’organisent en conséquence, pour limiter son incidence sur leurs finances.»

mieux vaut préparer ce que l'on va dire

11.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 16:23 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

L’Angleterre entame une enquête officielle sur le décès d’un couple britannique à Essaouira

Londres : Le ministère des affaires étrangères britannique, a déclaré commencer aujourd’hui, vendredi 31 Août, une instruction officielle sur la mort aux apparences douteuses d’un couple d’anglais à la cité des vents, Essaouira.

n effet, Roger et Mathilde Lamb, de la région anglaise, Worcestershire, étaient avec leurs 4 fils à Essaouira quand ils moururent dans des incidents séparés, à partir du 17 Août dernier.

Ainsi Mathilde Lamb, 43 ans, s’était ou a été défenestrée depuis l’appartement ou elle résidait à Essaouira, morte sur le champ.

Quelques jours plus tard, son mari, Roger Lamb, 47 ans, connut le même sort en succombant à ses blessures après une chute depuis le haut d’un autre bâtiment de la ville.

Ces deux morts décalées de quelques jours, des deux époux, a plus qu’attiser les soupçons des autorités britanniques, selon la BBC , elles ont annoncé pour aujourd’hui, vendredi 31 août, l’inauguration sur place et à la région d’origine du couple en Angleterre, d’une enquête pour élucider le mystère de cette double disparition.

ce n'est pas le seul cas rien que cette année cela devient trop fréquent
quel est la cause le motif certainement des meurtres pour l'argent

12.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 16:30 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Maroc: prison pour avoir rompu le jeûne

Un jeune marocain a été condamné à trois mois de prison ferme pour avoir rompu publiquement le jeûne pendant le mois de ramadan à Rabat, selon une source judiciaire.

"Ce jeune a été arrêté par la police alors qu'il était en train de manger publiquement dans la médina (la vieille ville, ndlr) de Rabat. Le verdict a été rendu vendredi", selon la même source. L'article 222 du code pénal marocain punit la rupture publique du jeûne pendant le mois de ramadan d'une peine pouvant aller jusqu'à six mois ferme.

Quelle est BELLE cette démocratie Marocaine on a bien compris pensée unique !!.
La liberté individuelle n'existe donc pas. L'individu n'est rien.


Des jeunes marocains ont créé récemment sur Facebook un groupe appelé "Masayminch" ("nous ne jeûnons pas" en arabe marocain) pour "défendre le droit de ne pas jeûner pour les non croyants".

13.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 17:07 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

La propagande des progrès au Maroc cela fait quelques années que plus personne n'y croit! Les seules choses qui augmentent au Maroc sont l'islamisme et la fortune du roi!

Quelle que soit la voie élémentaire que vous allez choisir, et si vous comptez utiliser un minimum vos sorts de protection, il vous sera donc toujours utile d'avoir une base de points investis dans l'INTELLIGENCE.
On pensait, certainement à tord au vu de la situation aujourd’hui l’illustration de cette stratégie a la Marocaine a conduit le pays aux désastres économique
Sauf que voilà, ça ne se passe pas comme prévu. Sans parler du résultat final Ce qui m’inquiète un peu est la suite des événements. S’achemine ton vers un affaiblissement Le scénario catastrophe Peut on tellement parler de retour bâton. Peut-on réellement parler de coup d'état fusible devenu inutile. Elle a permis d'organiser des élections pour d'une part calmer les foules Les lendemains s'annoncent difficile La situation de pourrissement

14.Posté par On ne nous dispas tout le 31/08/2012 17:22 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Marrakech, la perverse (Maroc)

Même avant la fameuse sortie de l’ancien ministre français Luc Ferry à la télévision, la ville de Marrakech au Maroc avait la réputation d'être un haut lieu du libertinage. Une ville où tout semble permis; une ville dont l’image est, depuis longtemps, associée au tourisme sexuel et à la pédophilie.
La ville ocre, comme on l’appelle, regorge en effet de tous les exotismes et de tous les plaisirs possibles. Les casinos du complexe hôtelier La Mamounia, les multiples boîtes de nuit branchées de Marrakech, ses riads et ses cabarets où l’on drague à tout-va. Chaque année, ils sont entre 600.000 et un million de touristes (dont une moitié de Français) à assiéger la ville, qui a opté pour un tourisme de luxe. Conséquence, elle accueille essentiellement une clientèle aisée. Le tourisme représente aujourd'hui 10% du PIB du Maroc.
Les prostitués, hommes et femmes, ont bien vu la manne et ont eux aussi envahi Marrakech. Mais les touristes, en quête de chair plus fraîche, s’offrent les services de «rabatteurs» qui les accostent pour leur «livrer» des mineurs. Il y a quelques années, un reportage de la télévision française évoquait le cas de cette fillette de 8 ans qui avait été «livrée» pour environ 150 euros.
Ce n’est plus un secret pour personne: à Marrakech, les enfants sont les doubles victimes du tourisme sexuel. Celles des fameux «rabatteurs» et celles des pédotouristes. Des associations se sont engagées dans la lutte contre ce fléau et ont forcé les autorités à agir. Même si, comme l'explique Najat Anwar de l’ONG Touche pas à mon enfant, les résultats sont encore peu satisfaisants:
«Les procédures contre les étrangers restent très rares. Les autorités craignent de porter préjudice au tourisme en ternissant la réputation du pays.

15.Posté par On ne nous dispas tout le 31/08/2012 18:33 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Sex-toys, plaisir (presque) interdit des Marocains
1er février 2012 Tweet Sex-toys, plaisir (presque) interdit des Marocains

Hymens artificiels à 150 dirhams, vibromasseurs à 2000 dirhams et poupées grandeur nature à 20.000 dirhams, ou encore des vagins ou des pénis artificiels et des produits érotiques dignes des plus grands sex-shop, sont commercialisés clandestinement au Maroc.

C’est principalement grâce aux Chinois que les Marocains peuvent accéder aujourd’hui aux objets érotiques les plus insolites pour assouvir leurs appétits sexuels secrets. Ces produits interdits à la vente au Maroc, sont introduits dans le pays par contrebande et sont disponibles à Derb Omar, Casablanca, mais aussi à Marrakech ou encore Rabat.

L’hymen artificiel est le best-seller des ventes nous apprend le quotidien "Al Ahdat Al Maghribia", auteur d’une enquête sur ces sex-shops clandestins.

Les sex-shop marocains sont en fait des magasins de prêt-à-porter féminin et de jouets pour enfants qui proposent ces marchandises en fonction de la tête du client, explique un ancien vendeur au quotidien. Ces magasins, qui ne cherchent qu’à aider les gens à assurer une harmonie dans leur vie sexuelle d’après leurs propriétaires, proposent de tout : des vagins et des pénis artificiels, des vibromasseurs ou encore des dessous féminins très sexy.

Les poupées grandeur nature aux formes féminines ont également un grand succès au Maroc. Ces poupées qui bougent et gémissent, sont vendues à partir de 20.000 dirhams. Conçues sur ordinateur, il est difficile de faire la différence entre ces poupées et une vraie femme. Même au toucher l’usager a l’impression de caresser une peau humaine.

Ces poupées n’assouvissent d’ailleurs que les désirs sexuels de leurs propriétaires, qui peuvent les faire fonctionner avec un code secret. D’autres poupées qui reconnaissent elles leurs propriétaires au son de sa voix, ou à sa forme, peuvent atteindre 30.000 dirhams.

Le business des sex-toys fait un ravage dans les milieux huppés marocains, d’après des témoignages recueillis par Bladi.net. Ces poupées qui arrivent principalement de Chine, font parties des objets sexuels les plus vendus au Maroc.

16.Posté par On ne nous dispas tout le 31/08/2012 18:37 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Armement : le Maroc premier client maghrébin de la France
30 octobre 2011 Armement : le Maroc premier client maghrébin de la France

Un rapport exposé mercredi à l’assemblée nationale française, révèle que le Maroc conserve sa place de premier importateur d’armement français au Maghreb durant l’année en cours. Le Royaume aurait dépensé cette année pas moins de 354 millions d’euros pour acheter des armes à l’Hexagone.

Entre 2006 et 2010, le Maroc a acheté pour près de 1,32 milliard d’euros d’armement à la France, contre 351,9 millions d’euros pour la Libye, 318,1 millions d’euros l’Algérie et 51,3 millions d’euros pour la Tunisie.

En 2010, le Maroc était également le pays à avoir contracté les plus gros deals d’armement avec la France, pour un montant global de 363 millions d’euros en armes et 16 millions d’euros en équipements militaires.

D’après un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), le Maroc a dépensé au total 3,1 milliards de dollars pour l’achat d’armes en 2011. Le pays détient avec ce budget la huitième place des pays arabes dépensant le plus pour leur armement.

Pourquoi alors que le pain le blé risque de manqué au peuple

17.Posté par On ne nous dispas tout le 31/08/2012 18:38 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

L’Algérie fournira du gaz au Maroc
31er août 2011 L'Algérie fournira du gaz au Maroc

L’Algérie fournira 0,64 Gm, soit 3640 millions de m3 de gaz naturel par an au Maroc, et ce à partir du mois de septembre prochain.

En vertu du contrat d’une durée de dix ans, signé dimanche par le Directeur général de l’Office national d’électricité (ONE), Ali Fassi Fihri et le PDG du groupe algérien "Sonatrach", Nourredinne Cherouati, l’Algérie alimentera les centrales de Ain Béni Mathar et de Tahaddart en gaz naturel, à travers le gazoduc Pedro Duran Farell (GPDF), qui fournit également l’Espagne via le Maroc, révèle dimanche un communiqué de la Sonatrach.

Ainsi, la centrale électrique CCGT de l’ONE de Ain Beni Mathar sera dotée de 470 MW et la station de Tahaddart de 385 MW.

En mars dernier, le ministre algérien de l’énergie et des Mines, Youssef Youssfi, avait affirmé que l’Algérie alimentera bientôt le Maroc en gaz naturel, depuis le champ de Hassi R’mel

18.Posté par On ne nous dispas tout le 31/08/2012 18:41 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Lahcen Daoudi : "Le Maroc est au bord de la faillite"


"Le Maroc est au bord de la faillite !". Preuve en est sa balance commerciale avec un déficit de 64 milliards de dirhams à fin avril dernier, a indiqué mardi Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, qui compare cette situation à l’époque où le Maroc avait adopté une politique d’ajustement structurel dans les années ’80.

Le constat dressé par Lahcen Daoudi lors d’une journée d’information organisée à Rabat par plusieurs départements ministériels, est des plus alarmants.

Lors de son allocution, le ministre PJD s’en est entre autres pris aux propriétaires de grandes surfaces, auxquels il reproche de ne commercialiser que des produits étrangers et d’ignorer totalement la production locale.

Lahcen Daoudi, ne citant pas de noms, a accusé ces grandes surfaces de ne voir que les bénéfices et de ne pas prendre considération l’intérêt du pays.

Au Maroc, le secteur du commerce et de la distribution réalise un chiffre d’affaires annuel de 550 milliards de dirhams, et emploie près de 1,3 million de personnes.


19.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 18:44 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Lahcen Daoudi : "Le projet du TGV marocain est catastrophique"
22 décembre 2011 Tweet Lahcen Daoudi : "Le projet du TGV marocain est catastrophique"

Le projet du TGV marocain pourrait être retardé jusqu’en 2020 ou 2025 pour ne pas épuiser le budget d’investissement de l’Etat, a déclaré le député du Parti Justice et Développement Lahcen Daoudi, pressenti pour diriger le ministère de l’Équipement.

Intervenant lors d’un séminaire économique organisé par une école privée de Rabat, Lahcen Daoudi a expliqué que le report du projet dépendait du soutien des pays du Golfe, qui pourrait être porté à 400 millions de dollars.

Le TGV marocain, accordé à une société française sans appel d’offres, est à l’origine d’une forte polémique au Maroc en raison du mode de financement et de son coût estimé à 33 milliards de dirhams.

Daoudi estime ainsi que cet investissement est une catastrope pour un pays où les populations vivent toujours dans les montagnes de l’Atlas, dans des conditions dignes de la préhistoire. Il existe deux Maroc, celui du TGV et celui où les citoyens sont dépourvus des moyens les plus élémentaires pour mener une vie digne.

Les travaux du TGV ont été lancés par le Roi Mohammed VI et le président français Nicolas Sarkozy en septembre. Sa mise en service sur la ligne Tanger - Casablanca est prévue en 2015.

20.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 18:51 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Les Etats-Unis refusent de vendre du blé au Maroc
16 août 2012 Tweet Les Etats-Unis refusent de vendre du blé au Maroc

Les Etats Unis auraient rejeté les appels d’offres émis par le Maroc pour l’achat de blé tendre, ce qui laisse présager une forte baisse des stocks de farine et de pain durant les prochains mois.

Le Maroc, prêt à acheter 300.000 tonnes de blé tendre américain dans le cadre d’un accord douanier préférentiel, n’a reçu aucune offre venant des Etats-Unis, affirme une source de l’Office National du Blé et des Féculents au quotidien Al Massae.

La forte baisse des récoltes de blé aux Etats-Unis, impactées par la sécheresse qui y sévit, expliquerait le refus des Etats-Unis de vendre le blé au Maroc, selon la même source, laquelle affirme également que d’autres pays suivront l’exemple américain.

La France pourrait aussi refuser de vendre une partie de ses récoltes de blé au Maroc, qui, dans le meilleur des cas, réduira la part réservée habituellement aux marchés du Maghreb Arabe au profit du Maroc, une solution qui resterait insuffisante pour le Maroc.

Les réserves de blé au Maroc couvriront tout au plus deux mois des besoins des minoteries industrielles du pays, où la flambée du prix du pain pourrait mener à une crise sociale identique à 1981 à Casablanca. Une cellule de crise a été constituée au sein de l’Office National du Blé pour tenter de trouver une solution alternative permettant de fournir normalement le marché marocain en blé dans les prochains mois.

Par contre les USA veulent vendre la démocratie au Roi la liberté d'expression

21.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 18:59 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Le FMI inquiet des propos de Benkirane
29 août 2012 Le FMI inquiet des propos de Benkirane

Le Fonds Monétaire International (FMI) aurait demandé des explications au Maroc, en raison de déclarations faites par le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane le 13 août dernier devant le parlement, où il a affirmé avoir hérité de "chiffres erronés" basés sur des "hypothèses fragiles" et des "prévisions précipitées".

Idriss Azami Al Idrissi, ministre chargé du Budget, a réagi en affirmant que le Maroc n’avait reçu aucune demande d’explication du FMI, ni d’aucun autre organisme international, quant aux chiffres contenus dans la loi de Finance 2011.

Les chiffres de cette loi sont connus des institutions monétaires internationales, et ont fait l’objet de rapports nationaux et internationaux, et ne sont donc pas "sujets à une remise en question", explique Azami, démentant ainsi les propos de son patron.

Benkirane dont la parole devrait faire autorité, aurait au contraire suscité les inquiétudes du FMI, qui se serait empressé de demander des explications à l’exécutif marocain, rapporte Al Ahdath Al Maghribiya.

Un économiste casablancais cité par Libération, affirme pour sa part que "les autorités financières internationales ne goûtent pas au populisme de monsieur Benkirane. De telles affirmations sont prises au sérieux parce qu’elles sont lourdes de conséquences".

Le FMI, qui vient d’accorder une ligne de crédit de 6,2 milliards de dollars au Maroc, avait pourtant salué dans une note "les politiques économiques saines menées par le Maroc (...) qui a réussi à amortir l’impact de la crise mondiale et de répondre aux besoins sociaux urgents, (...) malgré une conjoncture défavorable".

Les déclarations contradictoires des ministres du gouvernement Benkirane quant à la situation financière du Maroc, enveniment encore davantage la situation au sein de l’Exécutif.

22.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 19:01 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

La faillite de l’enseignement public
15 août 2012 Tweet La faillite de l'enseignement public

"On ne peut plus continuer avec la logique du tout gratuit à l’enseignement supérieur du Maroc". C’étaient les déclarations de Lahcen Daoudi, ministre de l’enseignement supérieur au Maroc. Pour étaler plus de détails, ce dernier avait affirmé que "les plus aisés devraient contribuer au financement de leurs études puisqu’elles sont très coûteuses pour l’état".

Le ministre n’a pas cessé depuis de de retirer et de réaffirmer ses propos dont on aura un avant-goût avec la prochaine loi de finances … L’adoption de ces mesures risque d’en finir une fois pour toute avec l’enseignement public agonisant depuis des décennies.

Autrefois, Hassan II avait affirmé dans une interview accordée à Jean Daniel qu’il ne voulait pas instruire son peuple, parce que ceux instruits sont devenus des opposants de son régime. Pis encore, après les émeutes de 1965, il s’est adressé au peuple en disant : "Vous les pseudos-cultivés, si seulement vous étiez des ignorants".

Ces déclarations se sont transformées en des politiques désastreuses de l’enseignement visant à tuer l’éducation marocaine dans l’œuf. Le taux d’analphabétisme bien élevé a quasiment stagné durant trente ans, les écoles publiques ont vu leurs effectifs augmenter et la qualité des enseignements a drastiquement baissé, s’ajoute à cela une arabisation hasardeuse et bâclée des programmes suivie d’un encouragement excessif de l’enseignement privé au détriment de l’étatique. Ce sont les titres phares du règne d’Hassan II, un roi cultivé qui a consolidé l’ignorance de son peuple pour prévenir son éveil à l’égard de son despotisme.

Avec l’avènement de Mohamed VI, les choses ne se sont guère améliorées. Le taux d’analphabétisme dépasse encore 40% de la population. L’enseignement public souffre des multiples grèves des enseignants, grèves où les demandes sont souvent matérielles et négligent l’essence de l’éducation publique et son essor. Les programmes désuets et le surnombre des effectifs ne font qu’empirer la situation. C’est ce qui pousse maints foyers à opter pour un enseignement privé de qualité, tandis que les plus défavorisés n’ont guère le choix.

Un lycéen sur deux devient bachelier selon les statistiques officielles. La plus grande partie intégrera des facultés. Une minorité se dispersera sur des écoles de commerce, des écoles d’ingénieurs ou choisira une carrière de médecin. Ces voies constituent un ascenseur social pour les fils du peuple qui se sont démarqués lors de leur cursus estudiantin. Le coût de l’enseignement supérieur se résume dès lors à des frais d’inscription, d’internat et de restauration. Du moins jusqu’à ce que le ministre ne fasse ses déclarations et son intention d’intégrer ces décisions dans la prochaine loi de finances.

Le ministre El Ouafa a annoncé il y a quelques jours l’échec cuisant du plan d’urgence de l’éducation et de la formation. Un plan avec une enveloppe budgétaire de 3,3 milliards de dirhams. Une feuille de route bâclée et adoptée hâtivement qui n’a servi qu’à gaspiller l’argent du contribuable. Pour calmer l’opinion publique, on vous chante que le taux de scolarisation de la tranche d’âge 12 à 14 ans est passé de 71,3% à 79,1% … Cela veut dire qu’en 2012, un enfant sur cinq appartenant à cette tranche ne fréquente pas l’école. Cela pousse à avoir honte et non à se vanter monsieur le ministre. Cerise sur le gâteau : les programmes et les manuels scolaires seront une énième fois changés afin de « s’adapter » à l’échec du plan cité ci-haut.

Ajoutez à cela un dernier rapport de l’UNESCO qui regorge de statistiques bien effrayantes : le Cameroun, la Tanzanie et le Bénin nous dépassent en taux de scolarisation des enfants. En plus de cela, on est l’avant dernier pays arabe en taux de réussite au baccalauréat devançant… le Yémen. Le reste des statistiques ne nous lègue que les derniers rangs au sein du monde arabe.

Les seuils d’admissibilité au sein des instituts de l’enseignement supérieur a quant à lui atteint des records durant cette année : 18.30 pour la médecine militaire, 17.27 pour l’ENA et que des 16 à peu près partout. Certains étudiants munis de baccalauréats avec de très bonnes mentions ne sont même pas recevables pour passer les concours de sélection dans ces instituts … Cela a engendré une grogne parmi les élèves qui se sont regroupée dans « l’union des étudiants le changement du système éducatif » et ont manifesté dans plusieurs villes le 6 août.

Durant ce temps, notre gouvernement n’a guère trouvé le courage politique de s’attaquer à la corruption et à la gangrène qui touche le pays. Il a vite abandonné la lutte contre la rente et a enterré un projet de taxation des riches. Il continue cependant à louer une monarchie qui détient le pouvoir absolu par une constitution remaniée. Au lieu de mener de sérieuses réformes, on vise à détruire cet ascenseur social de la classe moyenne et des démunis. Des classes qui souffrent d’une baisse du pouvoir d’achat, ajoutez à cela une annulation de la gratuité de l’enseignement supérieur et de probables augmentations à venir et vous menacez directement la paix sociale du pays.

On subventionnera les plus démunis nous dit-on, mais depuis quand les riches fréquentent-ils les facultés publiques ? Les plus aisés envoient leurs fils depuis le primaire au sein d’établissements privés marocains ou français. Ces derniers continuent leurs études supérieures en France ou dans un établissement privé. Ils fuient l’enseignement public, car connu pour sa défaillance. Alors de qui se moque-t-on encore au Maroc ?

23.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 19:07 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Au Maroc, rompre le jeune en public, pendant le ramadan, est passible d’une peine de prison. Un jeune homme vient d’en faire les frais. Arrêté alors qu’il mangeait en public en plein mois de ramadan, l’homme a été condamné à trois mois de prison ferme par la justice marocaine.

C'est ce qui pourrait arriver au Maroc si par malheur une municipalité sera constituée que des fanatiques religieux ! A ce moment là, les cantines scolaires n'auront jamais de viande porc au menu et les enfants ne pourront pas déjeuner le midi à l'école, le ramadan oblige. C'est ce que vous voulez les Marocain? Non? Alors, agissez vite arrive bientôt. Selon moi ces Marocain qui ont voté en France devraient aller vivre au Maroc avec les islamistes. Ce serait la moindre des choses que de partager la vie de ceux qui doivent vivre au Maroc islamiste.

Au nom de « la liberté individuelle »
Les silencieux, à propos de cette nouvelle, sont révélateurs d'un style de pensée .......
croire vos façons de penser. Je ne fais que constater et il me semble qu'il y a plus de cohérence
On a bien compris. La liberté individuelle n'existe donc pas. L'individu n'est rien.
On a une petite idée quand même du Maroc. Primo, on a su récemment qu´une jeune fille violée, même à 15 ans, doit accepter le mariage avec son violeur, et que le violeur évite ainsi la prison .Ce n´est pas banal dans une vraie démocratie ...

24.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 19:12 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

La Falsification monnaie courante au Royaume

Maroc : La Constitution votée en 2011 n’est pas celle qui a été présentée au roi, selon Mohamed Tozy

Mohammed Tozy, spécialiste des mouvements religieux et des systèmes politiques du monde arabe, vient de jeter un véritable pavé dans la marre. Intervenant lors d’une conférence organisée par Transparency Maroc, mercredi 29 août, à Rabat, autour du thème « Nouvelle constitution et bonne gouvernance », le chercheur et politologue marocain a révélé qu'il existait plusieurs versions de la nouvelle Constitution, pourtant adoptée par voie de referendum le 1er juillet 2011.

Ayant lui-même fait partie de la Commission consultative de révision de la Constitution (CCRC), nommé par le roi, Mohammed Tozy a souligné « certaines différences au niveau du lexique entre les trois copies de la Constitution sur lesquelles devront se pencher les constitutionalistes », rapporte l’Economiste dans son édition d’aujourd’hui, vendredi 31 août. Il s’agit de « celle présentée au roi, celle du referendum et celle publiée au bulletin officiel », a-t-il expliqué, pointant également « une différence entre la version arabe et celle traduite en français », indique la même source.

Modifications avant le vote

Le texte constitutionnel remis par la CCRC au souverain, ne serait donc pas tout à fait le même qui a été soumis le 1er juillet 2011 à referendum ; et le texte voté ce jour-là ne serait pas non plus celui qui a été publié au bulletin officiel. Le politologue marocain a tenu, toutefois, à préciser qu’il n’a pas encore procédé à une comparaison effective entre les trois textes de la Constitution marocaine.

Ce cafouillage avait déjà été en partie révélé, peu après le vote du 1er juillet. La comparaison des deux bulletins officiels 5956, du 30 juin 2011, et 5952, du 17 juin, avait, déjà, montré des différences. Les articles 55, 132 et 42 avaient reçues des modifications. Il s’agissait juste de la « correction d’une coquille vide »
le Bonheur des un fait le malheur des autres

25.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 19:17 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Le sort de la guerre au Sahara dans la période 1976-1982 l’issue de la guerre n’était pas encore visible, malgré la supériorité numérique dont disposait les FAR, c’était le Polisario qui décidait à chaque fois quand et où un affrontement devrait avoir lieu, la maitrise du « où » et du « quand », confère un avantage indéniable et est en principe détenu par l’antagoniste supérieur numériquement or que le conflit du Sahara a été l’exception qui confirme cette règle. Le Polisario était partout et nul part, il évitait les FAR là où ils sont et frappait à plein fouet là où ils sont faibles pour disparaitre de nouveau, c’est l’essence même de la guerre asymétrique ceci dans l’espoir de prolonger la compagne des FAR et épuiser les ressources de l’Etat marocain qui allait être forcé enfin de compte à couper sa jambe souffrante pour que le restant du corps puisse survivre.
Après une longue série de considérables pertes en hommes et matériel le Maroc prend peur n’était plus en mesure de continuer à lutter, car combien même une vague est forte elle se fait absorber et dissiper en se brisant sur terrain qui a été scellée à tout jamais rendant inefficaces les plus violents coups de vents. Après une période de paix de plus de 20ans l’expérience a montré que le temps à lui seul n’est pas suffisant pour résoudre le conflit, tant qu’un morceau de terre du Sahara n’est pas sous contrôle des FAR le rêve d’un Etat sahraoui indépendant demeurera dans l’âme des séparatistes.
En effet, le conflit n’a pas été achevé par le Maroc qui n’a récolté que les fruits de sa perte militaire Plus de 20% des terres du Sahara demeurent hors de contrôle de l’Etat marocain pour laisser place à des négociations diplomatiques sans fin.

26.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 19:47 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Le nombre de marocains convertis au Christianisme aurait augmenté récemment

Washington : Le nombre de marocains de confession chrétienne aurait augmenté, récemment, pour atteindre 8000 nouveaux chrétiens en 2012, selon le rapport du centre de recherche américain "Pew Research Center", établi en coopération avec l'ambassade américaine au Maroc et à base d'un sondage d'opinion.

Selon ce rapport, la majorité des marocains récemment convertis au christianisme (plus de 4000 personnes) serait au sud du Maroc; rapporte le site Annahar.ma. Ainsi, le Maroc compterait 98.7% de musulmans et 1.1% de chrétiens, alors que le taux des juifs ne dépasserait pas 0.2% des marocains.

Le nombre des marocains de confession juive serait ainsi entre 3000 et 4000, dont quelque 2500 résidant à Casablanca, alors que le nombre des chrétiens aurait augmenté pour atteindre 25000 personnes.

Le même rapport assure que les musulmans Chiites marocains seraient entre 3000 et 8000 personnes, en majorité d'origine libanaise et irakienne.

27.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 20:12 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Vaste coup de filet anti-criminalité au Maroc: 2338 arrestations


La police marocaine a procédé à un vaste coup de filet à Casablanca, la capitale économique du pays, au cours de la semaine écoulée. Elle a arrêté 2338 délinquants présumés, dont 1849 pris en flagrant délit, a affirmé vendredi une source policière.

Cette opération a été menée depuis lundi dans la plus grande ville du royaume, qui compte officiellement quatre millions d'habitants, a indiqué la police, citée par l'agence marocaine de presse MAP. La presse évoque régulièrement des cas de vols et d'agressions, avançant que la criminalité a augmenté dans cette ville ainsi que dans les quartiers populaires de la capitale Rabat.
Bandes démantelées

Parmi les personnes arrêtées, 489 étaient recherchées par la police, selon la même source, qui a précisé qu'un total de 1684 personnes avaient été interpellées puis relâchées après examen de leur cas.

Depuis lundi, 263 personnes ont été arrêtées pour vols, dans 148 en flagrant délit. Quinze bandes qui "commettaient des vols dans les résidences, les sociétés, les commerces et autres dépôts" ont été démantelées et déférées devant le parquet, a ajouté la même source. En matière de lutte contre le trafic de stupéfiants, quelque 222 trafiquants ont été arrêtés.

28.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 20:26 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

De fausses "caméras cachées" pendant le ramadan ?
8 août 2012 Tweet De fausses "caméras cachées" pendant le ramadan ?

Les programmes de caméras cachées diffusés par les chaînes de télévision marocaines pendant ce mois de Ramadan, ne seraient pas réellement des caméras cachées.

Plusieurs épisodes auraient été produits de commun accord entre les protagonistes de ces programmes et les sociétés de productions chargées de leur exécution, affirme Driss Idrissi, ancien responsable de production dramatique à Al Aoula.

Les participants à certaines caméras cachées sont également payés pour leurs apparitions, explique Idrissi sur sa page Facebook, précisant que cela fait deux ans que les chaînes marocaines diffusent de faux programmes.

29.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 20:33 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Le Maroc ne veut pas le retour des Marocains du monde


Environ 100.000 Marocains résidant en Europe auraient décidé de retourner vivre et travailler au Maroc à partir de la prochaine rentrée scolaire. L’éventualité ne serait pas bien bien accueillie par le gouvernement Benkirane, qui considère que le retour des MRE n’est pas une option pour le pays en proie à une crise économique depuis 2011.

A terme, ce sont plus de 150.000 Marocains résidant en Europe, qui compteraient retourner définitivement au Maroc, afin de fuir la crise économique dans leurs pays d’accueil, depuis près de deux ans.

En Espagne, où le taux de chômage a atteint 25%, 40% des immigrés marocains sont sans emploi, selon des rapports relayés par des médias espagnols, lesquels estiment à plus d’un million le nombre de Marocains vivant dans la péninsule ibérique.

Le même constat a été dressé en Italie, où vivent plus de 550.000 Marocains dans la pauvreté, l’exclusion et l’absence totale d’opportunités de travail. Des témoignages qui nous parviennent d’Italie parlent de milliers de Marocains ayant atterri à la rue depuis le début de la crise. Nombre d’entre eux se sont tournés vers la vente ambulante ou la contrebande pour survivre.

Mais le retour définitif de ces Marocains d’Europe entraînerait trop de problèmes d’intégration, d’éducation et de santé, d’après des sources du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l’étranger.

30.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 20:35 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Lahcen Daoudi voudrait "confisquer le passeport" aux MRE


"Combien de tomates nous faut-il exporter pour avoir un seul ordinateur ?" C’est la question posée par le ministre de l’Enseignement Supérieur Lahcen Daoudi, lors d’une conférence du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), tenue samedi à Rabat.

"Le Maroc a besoin de vous tous", a déclaré Daoudi devant un parterre de plus de 200 docteurs, ingénieurs et cadres supérieurs marocains exerçant à l’étranger. Le ministre a ensuite invité ces compétences à rentrer au Maroc et à consentir des sacrifices pour la nation, car le pays a besoin d’eux.

Lahcen Daoudi s’est laissé aller à une confidence pour le moins loufoque en expliquant aux Marocains de l’étranger présents, qu’il avait envie de confisquer leurs passeports pour les obliger à rester au pays.

"Nous chantons la mondialisation mais nous nous la fabriquons pas", a poursuivi Daoudi, en pointant du doigt l’accord de libre échange avec l’Europe. Cet accord, il le qualifie de pas équitable pour un pays qui ne produit que de l’huile d’olive.

31.Posté par Il ne nous dispas tout Farid Mnebhi le 31/08/2012 20:36 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Les MRE, "Vaches à lait" et improbables citoyens (6 avril 2012)

Les MRE, "Vaches à lait" et improbables citoyens

« Vaches à lait » est l’un de ces fameux quolibets, réducteurs et inconvenants, qu’ont eu à subir les MRE depuis un temps. A force, il est devenu le concept clef qui structure les stratégies et les politiques publiques et traduit le mieux la place qu’ils occupent dans l’imaginaire collectif national. Certes, « Vaches à lait » les MRE le sont contre vents et marées et en dépit des crises et des évolutions. Mais le resteront-ils longtemps ? N’est-il pas opportun aujourd’hui de développer et de promouvoir d’autres rôles et fonctions stratégiques et nécessaires à l’essor de leur pays ?

32.Posté par Merci a Farid Mnebhi qui nous rend un grand service le 31/08/2012 20:40 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Le Roi te soutient Farid Mnebhi continue on est sur la bonne voix pour vendre se qui reste du Royaume
Crise oblige

33.Posté par en plein dans le mille le 31/08/2012 23:41 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Cible Touché
Impact imminent
Une capacité de tir à longue durée avec effet irrémédiable long dégâts sur le long terme l'khoubz va couter très chère au citoyens Marocain
regardé ce lien si dessous

http://www.youtube.com/watch?v=EwP6ehW1Eho&feature=related


Sadek Hajji
POUR VOUS SERVIR MON ROI

34.Posté par en plein Farid Mnebhi le 01/09/2012 01:02 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

El Yazghi: Ban Ki Moon a marginalisé le gouvernement en s'adressant au Roi
le Mardi 28 Août 2012

Rabat : L’ex ministre d’Etat et grande figure de l’USFP a considéré l’appel téléphonique du secrétaire général de l’ONU au Roi, comme une incapacité du gouvernement, à assurer le traitement, d’un sujet majeur du calibre de l’affaire du Sahara.

«Ban Ki Moon a fait fi du gouvernement et a choisit de traiter directement avec le souverain » a relevé non sans malice, Mohamed El Yazghi, qui a vu dans le geste du responsable onusien, une faillite du gouvernement, spécialement de Saad Edine El Otmani, ministre des affaires étrangères.

L’ex ministre socialiste a estimé que la décision de déconfiencer Christopher Ross était hâtive et non bien préparée, car prise sans concertation interne avec les principales forces politiques du pays, afin de lui procurer tout le poids qu’elle mérite.

Les critiques d’El Yazghi, rapportées par le quotidien Assabah, surviennent alors que le ministre des affaires étrangères Saad Edine El Otmani avait des mois auparavant, attribué la décision de renvoyer Ross, aux plus hautes sphères de l’Etat.

Mohamed El Yazghi, après avoir remarquer que Ban Ki Moon était dans son droit, en soutenant son envoyé spécial, a considéré l’engagement du secrétaire général de l’ONU, à ne rien changer à la médiation au Sahara et au non élargissement de la mission de la minurso aux questions des droits de l’homme, comme des points positifs, qu’il faille exploiter par une bonne charge diplomatique marocaine, auprès des capitales alliées du royaume notamment Washington, afin de les inciter à peser sur le processus, pour faire, comme l’avait demandé le Roi, du plan d’autonomie, la seule base de négociation.

El Yazghi a en fin remarqué que la médiation de Christopher Ross, bien que maintenue par Ban Ki Moon, restera dépendante de la disposition du royaume à retraiter avec lui, n’excluant pas que Ross ne démissionne si le Maroc persiste à le refuser.

Quelle Démocratie ou le Roi décide de tout c'est plus une dictature
Soit disant les ordres viennent d'en haut mais en haut je veux dire du ciel pour celui qui veux bien y croire

35.Posté par collectif national en force le 01/09/2012 15:55 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Le PJD attaque frontalement le pouvoir royal

01/09/2012




Ce que l’on pressentait il y a quelques jours avec la publication d’une dépêche MAP évoquant l’éventualité d’une dérive populiste de Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement, est aujourd’hui confirmé par la sévérité des jugements et critiques portés par l’un des caciques du PJD, Abdelali Hamieddine, contre le pouvoir royal à l’occasion des assises de la Jeunesse du PJD à Tanger.

Ce dirigeant du parti islamiste, qui n’a pas à prendre de gants puisqu’il ne siège pas au gouvernement, a développé toute une série d’arguments excipant de l’inconstitutionnalité d’initiatives royales récentes, notamment celle de la convocation de ministres et hauts fonctionnaires par le Souverain pour la sanction des comportements délictueux de certains fonctionnaires de la police, la gendarmerie ou la douane qui rackettaient nos compatriotes résidant à l’étranger à l’occasion de leur passage aux postes frontières.

Mais Hamieddine ne s’est guère arrêté en si bon chemin et a également fortement stigmatisé la cérémonie de la beïaa, relevant son caractère anachronique du fait de l’adoption d’une nouvelle Constitution avant d’encenser le Mouvement du 20 février et d’appeler à la poursuite du «Printemps arabe».
Cette sortie, complaisamment médiatisée par plusieurs confrères de la presse, a été précédée de la tenue, en fin de semaine dernière, d’un «colloque» organisé par le MUR et la revue salafiste Al Bayan à Rabat, en présence de plusieurs figures de la salafiya locale, mais aussi de représentants de la confrérie des Frères musulmans venus d’Arabie saoudite et du Koweit. Une promiscuité qui n’a guère semblé déranger le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Mustapha Khalfi, qui a participé, intuitu personae, à cette manifestation.

Un colloque très particulier d’ailleurs où l’on a pu entendre de fieffés réactionnaires arabes critiquer le PJD en lui reprochant sa «mollesse» face aux laïcs, en lui recommandant de marquer plus fortement son leadership gouvernemental, notamment dans le domaine sociétal et les moeurs. Cette rencontre a également été l’occasion pour des dirigeants du MUR de critiquer vertement la Moudouwana et de réclamer l’abrogation des dispositions qui garantissent aux Femmes marocaines certains droits allant dans le sens de l’égalité des genres.

Visiblement donc, alors que le chef du gouvernement brille par son absence, (pour cause de pèlerinage à La Mecque à l’invitation des autorités saoudiennes), l’aile dure du PJD a décidé de porter l’assaut contre l’institution royale, faisant feu de tout bois, et notamment en prônant la réactivation du M20, alors que le parti islamiste l’avait lâché sans complexe, ni états d’âme au printemps 2011.

A l’origine de cette offensive qui annonce sans nul doute une rentrée chaude et animée sur le terrain politique, l’absence de résultats probants du gouvernement sous leadership PJD. L’opinion publique, en effet, a déjà pris la mesure de l’inaction de l’équipe Benkirane, son manque d’appétence pour les problématiques économiques, sa très faible productivité sur le plan social et l’oubli total des promesses faites lors de la campagne électorale des législatives de novembre 2011.
Pire, nos concitoyens, qui ont déjà subi la hausse des prix des hydrocarbures, avec leurs effets sur leur pouvoir d’achat, sont empreints de pessimisme pour l’avenir, comme le prouve une récente étude du HCP sur le moral des ménages nationaux.

Et si l’on rajoute à cela les annonces d’une nouvelle catastrophe alimentaire mondiale avec la hausse incontrôlable des prix du blé, maïs et autre orge, des cours erratiques du pétrole et de l’acuité de la crise qui sévit dans l’Europe voisine, il ne fait pas de doute que l’avenir de notre économie, de nos finances publiques et du quotidien des Marocains s’annonce particulièrement délicat.

Les dirigeants du PJD savent cela encore mieux que les analystes de presse et leur discours populiste, leurs attaques contre le socle institutionnel royal n’ont d’autre objectif que de détourner l’attention de l’opinion publique des vrais problèmes que vit le pays et de leur incapacité crasse à les résoudre.
En voulant accréditer l’idée d’une légitimité électorale supérieure à la légitimité royale, en déniant au chef de l’État les compétences et les pouvoirs que la Constitution lui reconnaît, en suggérant l’idée d’un partage égal des responsabilités entre le Roi et le chef du gouvernement, les «durs» du PJD s’engagent sur un terrain particulièrement glissant.

Ils fragilisent ainsi la position de leur chef, Abdelilah Benkirane qui sera sans doute comptable de leurs excès oratoires. Ils provoquent directement les cercles et milieux qui leurs sont hostiles et qui ne sont pas dépourvus de moyens variés et puissants pour les contrer. Ils incitent objectivement les autres forces politiques à s’éloigner de leurs outrances, personne ne voulant, ni au sein des gouvernement, ni à l’extérieur, s’engager dans une telle galère car, à chaque fois dans le passé, cela s’est traduit par le naufrage politique de ceux qui ont voulu déstabiliser l’institution monarchique…

Et, enfin, ils apportent la preuve de leur incompétence en tant que force principale d’une coalition gouvernementale, laquelle n’est pas aussi solide et soudée que certains voudraient le faire croire… Ainsi, avec ou sans Benkirane, le PJD est en train de montrer que sa place n’est ailleurs que dans l’opposition !

36.Posté par collectif national en force le 01/09/2012 15:57 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Maroc: la cérémonie de clôture des jeunes islamistes du PJD interdite



RABAT — La cérémonie de clôture du congrès de la jeunesse du Parti islamiste justice et développement (PJD), au pouvoir au Maroc, prévue samedi à Tanger (nord), a été interdite par les autorités pour "raisons de sécurité", a indiqué à l'AFP l'un des responsables des jeunes PJD.

"Hier (vendredi) vers 22H00 (21H00 GMT), un responsable des autorités locales nous a délivré un document interdisant cette cérémonie qui devait avoir lieu sur la place des Nations unies", dans le centre-ville de Tanger, a indiqué ce dirigeant, Khalid Bougueri, joint par téléphone.

Contacté par l'AFP, un responsable du ministère de l'Intérieur, qui a requis l'anonymat, a confirmé l'interdiction, précisant que cette décision avait été prise dans un "souci de sécurité et de maintien de l'ordre".

Plus de 2.000 jeunes du PJD sont réunis depuis une semaine à Tanger et le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, également à la tête du PJD, dont la venue "n'était pas inscrite au programme", devait "prononcer un mot" lors de la cérémonie de clôture, selon M. Bougueri.

Lors de ce congrès, les jeunes islamistes ont vivement critiqué les relations entre M. Benkirane et l'entourage du roi, accusé de faire de l'ombre au gouvernement.

"Je crains que la décision des autorités soit un acte de vengeance contre les travaux de ce congrès", a affirmé à l'AFP Abdelali Hamiddine, l'un des dirigeants du PJD qui a confirmé que la présence de M. Benkirane "était attendue" samedi à Tanger.

"C'est une humiliation pour notre parti et il ne faut pas rester les bras croisés", a renchéri Abdelaziz Aftati, un député du parti islamiste.

M. Benkirane a été nommé chef du gouvernement par le roi Mohammed VI en janvier, à la suite de la victoire historique de son parti aux législatives de novembre 2011 organisées dans le sillage du Printemps arabe.

Une nouvelle Constitution renforçant certains pouvoirs du chef du gouvernement, tout en maintenant la prééminence politique et religieuse du roi, avait été adoptée en juillet 2011.

37.Posté par la police marocaine le 01/09/2012 16:00 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Selon un article du “New York News Day”
La police marocaine malmène la délégation de la Fondation Kennedy
Par :

La police marocaine a malmené la délégation de la Fondation Robert Kennedy pour les droits de l’homme, a écrit Kerry Kennedy, dans un long article publié au New York News Day, en décrivant le déroulement du premier jour de leur visite dans les territoires occupés du Sahara occidental. "Il était sans doute de la police, un agent en civil s’est dirigé vers le siège avant de notre voiture pour gêner la caméra de ma fille Mariah qui était en train de filmer une scène de violence de la police contre une femme sahraouie. Il a tenté de lui subtiliser la caméra.
Heureusement que Mariah n’a pas été touchée, mais ce n’est pas le cas de la femme sahraouie, Sakinah Djed Ahlou, qui est présidente du Forum des femmes sahraouies", a écrit Mme Kennedy. Le fondateur de l’Organisation mondiale contre la torture, Eric Sottas, accompagné de la présidente Front-line, Mary Lawlor, s’est rendu à l’hôpital local où se trouvait la femme sahraouie victime de violence. "Elle était grièvement blessée au visage", témoigne Mme Kennedy. L’administration locale du gouvernement marocain a tenté de minimiser l’affaire, en vain. "Le bureau régional du gouvernement marocain a dit que Sakinah Djed Ahlou n’a pas été agressée et que tout cela n’est qu’une mise en scène théâtrale. Mais pour nous il ne s’agit pas de cela.
Elle a été bel et bien agressée au point où son visage a changé de couleur", a signifié Kerry Kennedy aux officiels marocains. "Nous avons remarqué la présence d’un officier de police avec une bande de voyous. Il y avait aussi des informateurs qui nous ont suivis durant toute la journée. Et lorsque Mariah a essayé de les prendre en photo, ils ont voilé leurs visages. Un des policiers en civil a proféré des insultes et des obscénités contre ma fille", a-t-elle ajouté. La présidente de la Fondation Kennedy, figure emblématique de la défense des droits de l’homme, a indiqué que la violence à laquelle elle a assisté n’est pas "un fait isolé". "La violence que nous avons pu constater n’est pas un événement isolé.
Nous avons rencontré des dizaines de femmes dont les maris et les fils ont subi les affres de la prison et de l’agression physique en raison de leurs activités politiques. Nous avons rencontré un groupe d’hommes qui nous ont fait visionner des vidéos montrant la répression de manifestations pourtant pacifiques, où des manifestants étaient battus violemment par la police. La délégation a également rencontré un groupe d’avocats ayant travaillé sur 500 affaires de justice, depuis 1999 jusqu’à aujourd’hui, dont le seul tort est d’avoir manifesté pacifiquement, comme le ce fut le cas de la femme d’aujourd’hui. Ils nous ont parlé de manifestants violemment réprimés, blessés et parfois assassinés", a rapporté Kerry Kennedy. "Nous sommes ici pour une semaine, avec une délégation du Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’homme pour évaluer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés où vivent des Sahraouis arbitrairement déplacés. Il est sûr que nous avons pu avoir une appréciation dès ce premier jour, a conclu Mme Kennedy.

38.Posté par Quelque chose bouge dans la société marocaine le 01/09/2012 16:17 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Maroc : Abdellah Taïa explique l'homosexualité à sa mère



Quelque chose bouge dans la société marocaine. C'est que veut croire cet écrivain qui révèle son homosexualité dans une lettre ouverte à sa famille, pour le magazine «Tel Quel». Mais les carcans demeurent. État des lieux.

«C'est la première fois que je vous écris. Une lettre pour vous tous. Pour toi, ma mère M'Barka. Pour vous mes sœurs, mes six sœurs. Et pour vous mes deux frères. Je vous écris par mon cœur et ma peau ces lignes qui sortent enfin de moi et qui me viennent aujourd'hui dans l'urgence.» Voici comment le jeune écrivain marocain Abdellah Taïa (L'Armée du salut, Une mélancolie arabe, en photo ci-contre) commence sa tribune, intitulée «L'homosexualité expliquée à ma mère», qu'il a publiée début avril dans Tel Quel, un magazine marocain progressiste.

Particulièrement émouvante, cette lettre publique joue la carte de la franchise: «Au-delà de mon homosexualité, que je revendique et assume, je sais que ce qui vous surprend, vous fait peur, c'est que je vous échappe: je suis le même, toujours maigre, toujours cet éternel visage d'enfant; je ne suis plus le même. Vous ne me reconnaissez plus et vous vous dites: "Mais d'où lui viennent ces idées bizarres? D'où lui vient cette audace? On ne l'a pas éduqué comme ça... Non seulement il parle publiquement de sexualité, non, non, cela ne lui suffit pas, il parle d'homosexualité, de politique, de liberté… Pour qui se prend-il?» À la lecture de ces mots, on ne peut s'empêcher de penser à la longue lettre que l'écrivain et militant français Guy Hocquenghem avait publiée dans Le Nouvel Observateur du 10 janvier 1972. Il y annonçait publiquement qu'il était gay. Il fut ainsi le premier homosexuel à faire dans la presse française son coming out… C'était il y a 37 ans.

«Quelque chose a commencé à bouger dans ce pays…»
Aujourd'hui, le Maroc semble bouger sur la question. C'est en tout cas la conviction d'Abdellah: «Je ne suis pas le seul au Maroc, ma mère. Quelque chose a commencé dans ce pays. Une réelle rupture par rapport aux générations précédentes, qui soit ont abdiqué, soit ont été récupérées. Nous, c'est le 21e siècle.» Mais si la société marocaine bouge, c'est encore loin d'être le cas du côté des institutions du pays: «On essaie de nous intimider. De nous ramener à un soi-disant ordre moral, nous faire revenir à nos soi-disant valeurs fondamentales. Lesquelles d'abord? Et qui décide que c'est de ces valeurs-là que le Marocain d'aujourd'hui a besoin?», se demande le jeune écrivain.

«Des voix s'élèvent à travers des médias»
En effet, en mars dernier, les dignitaires religieux avaient protesté contre l'homosexualité. Et le ministère de l'Intérieur avait également expliqué publiquement qu'il comptait protéger «les valeurs morales de la société marocaine». Le communiqué officiel précisait également: «Il a été constaté ces derniers temps que des voix s'élèvent, à travers des médias, pour tenter de faire l'apologie de certains comportements ignobles, qui constituent une provocation pour l'opinion publique nationale.» Car, au Maroc, l'article 489 du Code pénal condamne de six mois à trois ans de prison, et à une amende, toute personne ayant commis un acte homosexuel!

En fait, à travers ces réactions officielles, les autorités entendaient donc bien condamner la multiplication récente d'articles dans la presse prônant une plus grande tolérance à l'égard de l'homosexualité au Maroc. Notamment le magazine Maroc Hebdo International qui avait consacré, début mars, un dossier entier à la question des droits homosexuels intitulé «Faut-il légaliser les homos?», et en avait profité pour interviewer longuement Samir Bergachi (en couverture du magazine, ci-dessous), coordinateur général de l'association Kifkif de défense des droits des homosexuels.

«Au Maroc, nous sommes loin du pacs français ou du mariage gay belge»
«Nous sentons qu'il y a un climat propice en ce moment au Maroc pour le débat sur l'homosexualité, les droits des minorités sexuelles et les droits de l'Homme en général, analysait alors le jeune militant, Nous voulons aussi profiter de la montée au créneau des homosexuels dans d'autres pays arabo-musulmans, comme l'Algérie (association Amal), la Tunisie, l'Égypte et même l'Iran, pour faire avancer la cause des minorités sexuelles au Maroc et lancer un message historique pour leur droit à une existence libre.»

Samir Bergachi restait pourtant prudent: «Le combat des minorités sexuelles en est encore à ses balbutiements au Maroc, reconnaissait-il, Pour le moment, ce que nous voulons, c'est dépénaliser l'homosexualité. Et sensibiliser la société à la souffrance et à la discrimination dont pâtissent les homosexuels au Maroc. (...) Nous sommes loin du pacs français ou du mariage gay belge. Mais le Maroc est en pleine transition démocratique, et nous voulons en profiter pour lancer un message politique sur la nécessaire amélioration de la condition homosexuelle dans notre pays. C'est pour cela qu'à Kifkif, nous demeurons optimistes, malgré tout.» Et prudents…

39.Posté par Le leader de la gauche marocaine la nouvelle société marocaine le 01/09/2012 18:25 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

A Paris, des Marocains contre le rituel « humiliant » de Mohammed VI


« Assez de répression », « liberté et dignité pour le peuple marocain », crient en français et en arabe une cinquantaine de manifestants plutôt jeunes sur la place du Trocadéro à Paris, ce samedi.

A quelques pas, maintenus à distance par un cordon de police, une vingtaine de royalistes aux tempes plus grises brandissent des drapeaux marocains. Ils ne supportent pas que leurs compatriotes remettent en cause l’autorité de Mohammed VI.

A l’origine de ce face-à-face parisien, la cérémonie d’allégeance au roi du Maroc Mohammed VI qui s’est tenue mardi à Rabat. Appelé Bay’a, le rituel a lieu tous les ans : un millier de notables, d’élus et de membres du gouvernement en djellaba blanche et chachia rouge s’inclinent devant le roi, assis sur un cheval et protégé d’une ombrelle.
La cérémonie d’allégeance au roi (voir à partir de 4’)

Ceux qui réclament la fin de ce décorum parlent d’archaïsme, d’un « cérémonial d’humiliation » ou d’une « pratique moyennageuse ». Comme Zineb El Rhazoui, l’une des organisatrices :

« Nous venons dire non à cette relation de maître à sujet dans laquelle nous maintient la monarchie marocaine. »

Des républicains et des monarchistes

Tous les participants s’accordent sur ce point, comme sur le soutien aux prisonniers politiques du régime. Pour le reste, « il y a de tout », affirme Sofiane, un jeune Marocain vivant à Nantes, « des républicains et des monarchistes » :

« Vous avez vu la cérémonie ? C’est horrible, c’est humiliant. Le régime veut faire croire que les dignitaires sont volontaires, mais ils sont obligés de faire ça. Moi je suis un monarchiste... modéré, je suis pour une monarchie parlementaire. »

Entre Sofiane et le Mouvement du 20 février, il existe une large gamme de nuances. Lui voudrait surtout réformer « l’utilisation du budget, qui n’est pas discuté au Parlement et voté à l’unanimité » et s’interroge sur « les conseillers du roi, qui sont payés alors que leur existence n’est prévue nulle part ». Il pense que les contre-manifestants royalistes « travaillent à l’ambassade du Maroc et sont payés pour venir ».

D’autres, comme Mustapha Adib, venu en uniforme de l’armée marocaine, y vont plus franco : au-dessus de sa tête, il lève une pancarte « Mohammed VI dégage ». L’ancien capitaine de l’armée de l’air a purgé deux ans et demi de prison au début des années 2000 pour avoir dénoncé la corruption dans l’armée. Pour lui :

« Le Maroc n’a pas changé, il n’a pas progressé, peu importent la nouvelle constitution et le nouveau gouvernement. »


Manifestation à Paris, le 1er Septembre 2012 (Ava du Parc/Rue89)
Parodie de bay’a

Au mégaphone, un organisateur annonce le déplacement vers l’ambassade du Maroc. Juste avant, un policier en civil avec talkie-walkie a indiqué l’itinéraire pour éviter les royalistes, et a demandé d’éviter « toute provocation ». « Nous n’avons rien à craindre », tonne le mégaphone. « Ici on est en France, ce n’est pas comme à Casa où on peut taper sur nos camarades. »

Là-bas, plusieurs manifestants contre la cérémonie d’allégeance ont été brutalement dispersés par la police.

« Chaque fois qu’on dit un mot sur le roi, on risque la prison », s’inquiète Mounir, Français d’origine marocaine qui vit à Angers. « Il y a des indics dans tout le pays. » Même ici, il craint « qu’il y ait des émissaires du pouvoir marocain et que ce soit compliqué d’y retourner ». C’est la première fois qu’il manifeste.

Devant l’ambassade, des manifestants grimés jouent une parodie de bay’a, se prosternant à 90 degrés devant un roi masqué. Zineb El Rhazoui bat le rappel :

« J’appelle tous les courtisans, tous les soumis, tous les esclaves et les larbins, tous ceux qui n’ont pas de dignité à venir s’incliner devant le roi. »

Ahmed Benani, universitaire en exil depuis 1963, prend la parole, suivi de l’acteur belge d’origine marocaine Sam Touzani. Connu pour avoir traité Jamel Debbouze de « bouffon du roi », ce dernier se dit « sidéré qu’en France, depuis Danièle Mitterrand, personne n’ait dénoncé la dictature marocaine ».

Délivré de son office, le roi anonyme se disperse comme ses sujets. En glissant à l’un de ses camarades : « Expectez-nous l’année prochaine ! »

40.Posté par Sahara indépendant le 02/09/2012 04:00 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Le palais royal marocain échoue dans la tentative d'empêchement de son déplacement

Panique au Maroc autour de l'arrivée de Kerry Kennedy à Tindouf

Kerry Kennedy, fille de l’ancien ministre américain de la Justice, Robert Kennedy, a, en effectuant une visite aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, réussi à relever, avec succès, un défi lancé par les partisans de la poursuite de l'occupation du Sahara occidental.

Présidente de la fondation Robert Kennedy et présidente du centre Robert F. Kennedy pour la Justice et les Droits de l'Homme (centre RFK), Kerry Kennedy a semé une panique indescriptible parmi les partisans de la dernière colonisation en Afrique. Des médias promarocains ont alors publié une information selon laquelle la CIA américaine a informé les services de sécurité algériens d'une menace de la part d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre Kerry Kennedy si cette dernière se rendrait à Tindouf. Faisant fi de la prétendue menace, la présidente de la fondation Robert Kennedy s'est rendue tout de même aux camps des réfugiés sahraouis.

Un voyage plutôt réussi par Kerry Kennedy et la délégation qui l'accompagnait. Les membres de la délégation se sont enquis, sur place, de la situation vécue par les réfugiés chassés de leurs terres par le colonisateur marocain. A son retour, la fille de l’ancien candidat à la présidentielle américaine, assassiné en 1968 en pleine campagne électorale, a détaillé son voyage fort utile pour elle et les membres de la délégation qui l'accompagnait, composée de militants des droits de l'homme qui ont souhaité faire ce déplacement afin de faire le constat sur place de la situation humanitaire dans laquelle se trouvent

les réfugiés sahraouis. «Selon une information parue hier au journal électronique basé à Washington, Middle East Confidential, la présidente de la fondation Robert F. Kennedy aurait été la cible d'une tentative de kidnapping par Aqmi alors qu'elle devait se rendre en visite dans les camps du Front Polisario, situés à Tindouf, dans le Sud-est algérien», a écrit Sahel Intelligence, journal électronique promarocain, à l'annonce de la visite.

Le même site trahit sa position impartiale en tentant de discréditer Kerry Kennedy, l'accusant d'avoir tenté de s'échapper après un accident de voiture aux Etats-Unis. Le raccourci présenté par le site est trop court : Kerry Kennedy voudrait «se racheter» en faisant ce déplacement vers les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Au-delà de la manipulation, le site reconnaît, sans le vouloir et sans le savoir, que la cause sahraouie est reconnue par le peuple américain, sinon la fille de Robert Kennedy n'aurait pas choisi le peuple sahraoui «pour se racheter».

Le même site s'enfonce davantage dans le discrédit quand il met un article à côté intitulé «Sahel : le Maroc alternative de leadership dans la crise sécuritaire» et un autre papier intitulé «Rapt d'Occidentaux, l'accès d'Aqmi à Tindouf n'a jamais posé problème». Si tel est le cas, Kerry Kennedy aurait facilement été enlevée lors de sa visite dans les camps.

L'enlèvement, il y a quelques mois, de trois humanitaires occidentaux par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) dans les camps des réfugiés sahraouis, a-t-il justement été fait pour accréditer cette thèse, selon laquelle les camps seraient un lieu de prédilection pour les terroristes ? Le site promarocain exprime mieux la manipulation qu'il fait sienne en publiant un autre article selon lequel «le terrorisme viendrait des camps des réfugiés sahraouis de Tindouf». Une accusation déjà rejetée par une bonne partie de la communauté internationale.

Kerry Kennedy décrit la brutalité des services marocains
La présidente du centre Robert F. Kennedy pour la Justice et les droits de l'Homme (Centre RFK), conduira, rappelle-t-on, une délégation d'observation de la situation des droits de l'homme composée d'experts internationaux reconnus dans les territoires du Sahara occidental contrôlés par le Maroc et les camps de réfugiés sahraouis en Algérie du 24 au 31 août. Le but de cette visite est d'évaluer la situation des droits de l'homme sur place.

«Notre délégation cherchera à évaluer la situation des droits de l'homme en se rendant sur place et en rencontrant des défenseurs des droits de l'homme, les autorités gouvernementales et des familles ordinaires séparées par le conflit», a déclaré Kerry Kennedy, ajoutant :

«Nous espérons sensibiliser l'opinion à cette situation et soutenons l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme.»
Dès la fin de sa visite au Sahara occidental, la présidente du centre RFK a écrit une contribution dans le site internet américain Huffington Post pour publier son premier témoignage, décrivant les méthodes des services de renseignement du gouvernement marocain pour contrôler les manifestations de certains activistes sahraouis.

Après sa visite dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, Kerry Kennedy qui s'était rendue dans la ville d'El Ayoun, au Sahara occidental occupé, dit qu'elle s'est retrouvée dans cette localité directement confrontée à ce qu'elle qualifie d'«une poignée de brutes».

«L'homme reconnu par Aminatou Haidar»
La fille de Robert F. Kennedy raconte comment ces hommes sont intervenus au moment où sa fille Maria tentait de photographier le passage à tabac de Soukaina Jed Ahlou. «Au moment où Maria les prenait en photo, ils ont essayé de dissimuler leurs visages. Deux de ces brutes se sont mises devant les vitres de notre voiture, bloquant en partie ce que nous pouvions voir du passage à tabac. Le troisième d'entre eux a insulté Maria et a saisi de la main son appareil photo.» Des photos ont été publiées par Kerry Kennedy illustrant ces scènes.

Selon la présidente du centre RFK, Aminatou Haidar, lauréate du prix RFK des droits de l'Homme en 2008, a reconnu l'un d'eux comme étant Al Hasoni Mohamed, le même homme qui avait interpellé son fils de treize ans en lui lançant : «Je vais te violer jusqu'à ce que tu sois paralysée !»

Soukaina Jed Ahlou sera finalement conduite dans un hôpital où Kerry Kennedy retrouvera, quelques heures après l'incident, «une victime ensanglantée et meurtrie», selon elle. Le bureau régional du gouvernement marocain, raconte Kerry Kennedy,

a déclaré que Jed Ahlou n'avait pas été agressée et que cet incident n'était qu'une simple mise en scène. Mme Kennedy réplique en lançant que «pour nous, cela ne ressemblait pas à une mise en scène. Ses blessures, ses hématomes et son visage exsangue semblaient bien réels (…) Nous sommes ici pour une semaine (…) Nous avons eu un aperçu de ce qui se passe dès le premier jour ; il en reste encore sept».


41.Posté par Sahara indépendant le 02/09/2012 04:05 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

des jihadistes arrêter

Reda et lokmane sont deux jeunes jihadistes Marocains qui s'apprêtaient à partir en Syrie pour rejoindre les combattants de l'ASL qui luttent depuis plus d'un an et demi contre les forces régulières du dictateur Bachar El Assad.

Ces deux jeunes ont été récemment arrêtés par les autorités marocaines qui les accusent de préparer des activités terroristes en territoires étrangers.

Le Maroc surveille depuis un certain temps des groupes de salafistes qui manifestent des désirs de mener le jihad en Syrie. Dernièrement, les shabihas syriens avaient retrouvé les cadavres de deux combattants identifiés comme étant des Marocains parmi ceux des rebelles.

La Syrie avait accusé alors le Maroc d'activités terroristes.

A Ouazzane, la ville dont sont originaires Reda et Lokmane, des jeunes brandissant des drapeaux noirs ( emblématiques d'Al Qaida) se sont attroupés pour condamner ces arrestations.

42.Posté par Stop au racisme des Marocains le 03/09/2012 11:04 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Mais que s’est-il donc passé ?

Ce qui sourd depuis quelques mois nous accable vous et moi. Des récits d’agressions s’égrènent par-ci, des témoignages de propos xénophobes se multiplient par-là. Des leaders d’opinion et des hommes de pouvoir dérapent en toute quiétude, etc. Je n’ai pas rêvé ni fantasmé puisque ce sentiment est partagé par beaucoup de mes “frères subsahariens” rencontrés dans les bleds du royaume.

Pourtant, vous aviez fait de ce “couchant”, L’Maghrib, notre lever de soleil, notre seconde patrie. Nous qui avions quitté la nôtre pour diverses raisons, vous nous aviez adoptés comme vos frères ou vos enfants. Notre proximité religieuse facilitait encore plus les choses. Ne sommes-nous plus les bienvenus? L’accueil légendaire du peuple marocain s’est-il émoussé avec les tourments et les inquiétudes du quotidien ? La crise (économique et sociale) suffit-elle à tout expliquer, tout permettre, tout pardonner ? Je ne crois pas.

Paradoxe, c’est au moment où un parti islamo-conservateur arrive au pouvoir que les valeurs de tolérance, d’ouverture et d’hospitalité prônées par l’islam et le rite malékite s’affaiblissent de manière criante. C’est au moment où le pays, grâce à la force et la détermination des mouvements associatifs et politiques, questionne de nouveau ses principes de liberté, de démocratie et de sécularisation que le repli s’organise. C’est au moment où la jeunesse marocaine semble ouvrir des brèches dans le bloc des conservatismes, archaïsmes et inégalités de la société, que les légendes des “mangeurs d’enfants” refont florès.

C’est au moment où on atteste des vertus de la circulation des informations et des hommes que la terrible concaténation (le nombre d’immigrés équivaut au nombre d’étrangers) chère à l’extrême-droite européenne fait écho dans le pays de Moulay Idriss.



L’immigration, ce nouveau tabou

Certes, l’ignorance est parfois le vecteur de comportements inacceptables, mais il ne faut pas se tromper de douleur ni de révolte.

Je ne comprends pas mes amis qui se taisent. “A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis mais des silences de nos amis”, disait Martin Luther King. Je vous écris, chers amis marocains, parce que la perspective de voir cette terre aux valeurs multiséculaires emprunter cette mauvaise pente m’insupporte. L’idée que les difficultés aient réussi à voiler les yeux des grands esprits et déjouer toutes les vigilances me crève le cœur. L’idée que la promesse chérifienne, taillée dans les racines de la tradition et hissée sur les ailes de la modernité, soit un temps oubliée me paraît inimaginable. Et pourtant.

J’assiste depuis quelques mois avec délectation aux joutes politiques et sociétales sur la religion, la corruption, la sexualité, l’éducation, l’avortement, l’homosexualité, la liberté de conscience... S’il vous plaît, ajoutez-y l’immigration, ce nouveau tabou !

Ce qui est en cours n’est pas irréversible. Je suis même profondément persuadé que c’est une parenthèse et que vous allez bientôt la refermer.

Pour cela, nul dahir n’est nécessaire. Seulement une parole forte pour rappeler les valeurs qui vous caractérisent depuis la nuit des temps. Une parole pour dire: “Mat9ich sahbi !”, “Mat9ich khouya !” comme vous disiez “Mat9ich bladi !” lorsque d’autres valeurs étaient attaquées.

Je vous écris parce que je suis un ami et un amoureux du Maroc. Je ne peux me résoudre à le voir tourner le dos à son âme en vous regardant dans les yeux et en vous disant “koulchi bikhir”.

43.Posté par Maroc : de "nombreuses violations" des droits de l'homme en 2011 le 03/09/2012 11:55 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler


Maroc : de "nombreuses violations" des droits de l'homme en 2011

En 2011, année marquée par les révoltes du Printemps arabe, le Maroc a connu de "nombreuses violations" des droits de l'homme, indique mercredi à Rabat l'Association marocaine des droits humains (AMDH).

"De nombreuses violations ont été commises directement ou indirectement par l'Etat", a souligne l'AMDH, une des ONG les plus importantes du pays, en soulignant "la violence infligée aux citoyens dans les locaux de la police et dans les lieux publics". Selon cette ONG indépendante, le droit de manifester pacifiquement "est violé à travers les interventions violentes des forces publiques et l'utilisation excessive de la force".

Cette violence a "causé la mort de Karim Chaib le 20 février 2001 et de Kamal Ammari le 29 mai (deux militants du mouvement de contestation)", a indiqué l'AMDH, en dénonçant le fait que ces morts n'aient fait "l'objet d'aucune enquête et (qu') aucun des auteurs de ces crimes n'ait été sanctionné".

FONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE

L'ONG a également critiqué le fonctionnement de la justice : "Les appareils exécutifs de l'Etat continuent toujours de se servir du système judiciaire pour lui faire prononcer des jugements injustes dans des procès inéquitables".

Le Maroc a connu en 2011 des manifestations globalement pacifiques, notamment du mouvement contestataire du 20 février, qui revendique des réformes politiques profondes et une limitation des pouvoirs du roi Mohammed VI. En juillet 2011, ce dernier a fait adopter une nouvelle Constitution renforçant certains pouvoirs du premier ministre, tout en préservant la prééminence de la monarchie.

44.Posté par Maroc : un rappeur contestataire dénonce ses conditions de détention le 03/09/2012 11:56 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler


Maroc : un rappeur contestataire dénonce ses conditions de détention



Condamné à un an de prison ferme pour outrage à la police, le rappeur marocain Mouad Belghouat a entamé lundi 9 juillet une grève de la faim de 48 heures pour protester contre ses conditions de détention, selon ses proches.

Sa décision intervient alors que l'examen de son appel, qui devait débuter lundi à Casablanca, a été reporté pour la troisième fois et fixé au 23 juillet.

"Cette grève de la faim est une protestation contre les conditions de détention de Mouad à la prison Oukacha de Casablanca, qui sont pour le moins scandaleuses", a déclaré à l'AFP Maria Karim, une amie de Mouad Belghouat.

Agé de 24 ans, Mouad Belghouat est connu pour ses chansons critiques vis-à-vis de la monarchie. Arrêté le 28 mars, il a été condamné le 11 mai à un an de prison ferme et 1 000 dirhams (90 euros) d'amende. Il est poursuivi pour "outrage à un officier public dans le cadre de ses fonctions et à un corps constitué", après la diffusion sur Youtube d'une vidéo montrant des policiers marocains sur fond d'une chanson du rappeur dénonçant la corruption dans la police. Mais il dément avoir diffusé la vidéo.

LIBERTÉ D'EXPRESSION

L'organisation Human Rights Watch (HRW) a appelé les autorités marocaines à "annuler les accusations" contre le contestataire et à le libérer. "Cette affaire est tout simplement une affaire de liberté d'expression", a insisté HRW, faisant valoir que chaque jour que Mouad Belghouat passait en prison rappelait "la distance" entre les lois du Maroc et leur pratique.

Mouad Belghouat est l'un des chanteurs les plus célèbres du Mouvement du 20 février, qui revendique des changements politiques de fond, l'élimination de la corruption et une monarchie parlementaire à l'image de l'Espagne.

45.Posté par La grande corruption règne en maître au Maroc le 03/09/2012 11:57 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

La grande corruption règne en maître au Maroc




Imaginez que le chef de l'Etat français soit aussi, dans le même temps, propriétaire de la plus grosse holding privée du pays. Difficile à envisager ? Attendez, cela ne fait que commencer. Imaginez aussi que le secrétaire général de l'Elysée soit le PDG de cette holding. Imaginez que cet homme, ainsi devenu l'homme d'affaires le plus puissant de la République, possède par ailleurs une ribambelle d'entreprises en son nom propre, qui décrochent des concessions ou marchés publics à tour de bras. Inconcevable, dites vous ? Ce n'est pas fini. Imaginez maintenant que le premier ministre prévoie, par décret officiel, d'investir des millions d'euros d'argent public dans une société privée appartenant au secrétaire général de l'Elysée... Et enfin, le coup de grâce : imaginez que la société en question soit une entreprise fantôme sans locaux ni personnel et qui présente — le pompon — de faux chiffres en guide de plan d'affaires !
Si seulement le dixième de tout cela était vrai, le président français tomberait immédiatement, entraînant le gouvernement, voire la cinquième République dans sa chute. Mais ce qui n'est pour la France qu'une fiction invraisemblable est la réalité crue du Maroc, un pays ami et allié.
Pour ceux qui l'ignorent encore, le roi Mohammed VI est en effet l'actionnaire majoritaire du groupe SNI, qui comprend entre autres la plus grosse banque privée, le plus gros opérateur minier et la plus grosse chaine de distribution du royaume. L'homme qui dirige ce conglomérat tentaculaire, dont le chiffre d'affaires équivalait il y a quelques années à 8% du PIB, s'appelle Mounir Majidi, et il occupe en même temps la fonction de secrétaire particulier de Mohammed VI.

A ce titre, il est le plus proche collaborateur du souverain puisqu'il aménage son agenda, organise ses rencontres, filtre les informations qu'il reçoit, etc. Cette double casquette fait de M. Majidi l'homme le plus détesté par les milieux d'affaires marocains. Forcément : il leur livre, au nom du roi, une concurrence aussi impitoyable que déloyale, vu son influence démesurée sur des organismes financiers comme la Caisse de dépôt et de gestion, le ministère des finances, l'administration des impôts, etc. Mais l'homme d'affaires de la monarchie n'oublie pas ses propres intérêts. Egalement propriétaire de plusieurs entreprises opérant dans divers secteurs, M. Majidi n'hésite pas, pour défendre ses affaires personnelles, à tirer sur les leviers étatiques dont il dispose.
Révélée il y a deux semaines sur le blog de l'auteur de ces lignes, l'affaire BaySys illustre jusqu'à la caricature la mécanique implacable du "Majidi business", aujourd'hui au cœur de la corruption d'Etat au Maroc.

Ce qu'il faut en retenir : en 2010, le secrétaire particulier de Mohammed VI entre en contact avec BaySys, un équipementier aéronautique américain à la recherche d'un partenaire financier pour le tirer d'une mauvaise passe. Plutôt que sortir son propre chéquier (il en a pourtant les moyens), M. Majidi oriente l'équipementier américain vers Royal Air Maroc (RAM). C'est donc la compagnie aérienne publique qui devra débourser les quelque 25 millions d'Euros dont BaySys avait besoin, en ponctionnant l'argent du contribuable... mais non sans que M. Majidi n'en profite au passage. A cet effet, le Secrétaire particulier du roi crée en août 2010 BaySys Morocco, une coquille vide sans locaux ni personnel qu'il contrôle à 100% via deux sociétés écrans.

Quelques mois plus tard, un décret officiel du Premier ministre marocain Abbas El Fassi autorise la RAM à prendre des parts dans BaySys Morocco. Mieux encore : les prévisions qui justifient cet investissement sont particulièrement fantasques. Il est ainsi prévu que la société de M. Majidi réalise un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros et un bénéfice net de 4,3 millions d'euros... dès sa première année d'exercice, et sans qu'aucune hypothèse de calcul n'étaye ces chiffres incroyables ! Le plus aberrant est que ces prévisions peu crédibles ont traversé, sans changement, cinq niveaux de vérification supérieurs de l'Etat marocain : la RAM elle-même, puis le ministère des Finances, la Primature, le Secrétariat général du gouvernement et enfin la Banque Centrale, qui a publié les mêmes chiffres quelques mois plus tard, tels quels, dans un document interne. Les hauts fonctionnaires marocains seraient-ils tous incompétents ? Bien sûr que non. Seulement, à partir du moment où le tout-puissant Secrétaire particulier du roi est impliqué dans une procédure, les commis de l'Etat, aussi haut placés soient-ils, signent ce qu'on leur demande de signer sans poser de questions.

Au final, l'investissement n'a pas eu lieu car l'affaire a capoté pour des raisons qui restent à éclaircir (malgré de multiples relances, les responsables de BaySys International sont restés muets). La manière dont tout cela a été goupillé, néanmoins, renseigne sur la nature réelle du régime marocain : un système où les conflits d'intérêts règnent et où le trafic d'influence bat son plein, au plus haut niveau de l'Etat et avec la complicité des autorités élues. Abbas El Fassi, chef d'un parti politique et ancien premier ministre qui a signé le décret BaySys, est aussi, incidemment, le père de Fihr El Fassi, ancien DG de l'une des sociétés de M. Majidi. La société en question, FC Com, domine le marché de l'affichage au Maroc grâce aux conditions extrêmement avantageuses accordées par les municipalités et offices publics. Salaheddine Mezouar, autre chef de parti et ancien ministre des Finances qui a cosigné le décret BaySys, est aussi un des obligés de l'entourage royal. Il a récemment été épinglé pour s'être accordé des primes mirobolantes, au prix d'un échange de faveurs avec Noureddine Bensouda, actuel trésorier général du royaume, ancien directeur des impôts et autre membre de la Cour. Et ainsi de suite...

L'année dernière, pourtant, le Maroc avait lui aussi vécu son "printemps arabe". Confronté à des manifestants réclamant la démocratie, Mohammed VI avait fait promulguer une nouvelle Constitution sensée instaurer la "bonne gouvernance" et la "reddition des comptes". Une réforme qualifiée alors d'"exemplaire" par Nicolas Sarkozy et d'"historique" par Alain Juppé. Jugez plutôt : l'article 36 du nouveau texte fondamental interdit expressément... le trafic d'influence ! —un délit par ailleurs puni de 2 à 5 ans de prison par l'article 250 du code pénal marocain. Mais au Maroc, la théorie est une chose et la pratique en est une autre. Quel procureur serait assez fou pour enclencher des poursuites contre Mounir Majidi, ou en général contre les membres d'une clique couverte par le roi en personne ? Jaafar Hassoun, un juge qui s'était essayé à titiller des proches du monarque, s'est retrouvé en 2011 radié de la magistrature, interdit de se reconvertir dans le barreau et harcelé pour abandonner toute velléité de se lancer en politique.

En l'absence de contre-pouvoirs fonctionnels, la grande corruption s'épanouit librement au Maroc, face à l'apathie grandissante d'une opinion publique désabusée par tant de duplicité. Naguère rugissante, la presse indépendante n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était, vaincue par une décennie de harcèlement judiciaire et économique. M. Majidi, également le premier annonceur publicitaire du pays, a démontré sa capacité à boycotter des journaux jusqu'à les acculer à la faillite. Aujourd'hui, les titres de presse les plus courageux peuvent encore épingler des seconds couteaux comme MM. Mezouar ou Bensouda. Mais dès qu'on approche du premier cercle royal, silence général. Il est révélateur que l'affaire BaySys, alors même qu'elle "buzzait" intensément sur Internet et les réseaux sociaux (elle a même engendré le hashtag #MajidiGate sur Twitter)... n'ait pas été mentionnée par un seul journal marocain. Quant au gouvernement islamiste de Abdelilah Benkirane, élu sur la promesse de lutter contre la corruption, il est tout aussi silencieux. Et pour tout dire, simplement hors sujet.

46.Posté par Les Marocains descendent dans les rues pour dénoncer la situation sociale du pays le 03/09/2012 11:59 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Les Marocains descendent dans les rues pour dénoncer la situation sociale du pays


Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à Casablanca, la plus grande ville du Maroc où les tensions sociales sont exacerbées par la sécheresse et par un chômage en hausse.
Cette manifestation qui a surpris par son ampleur est la plus importante contre le gouvernement dirigé depuis janvier dernier par un islamiste, Abdelilah Benkirane. Les élections de novembre 2011 avaient été marquées par une nette victoire de sa formation, le Parti de la justice et du développement.

47.Posté par Maroc : manifestation monstre sur fond de hausse du chômage le 03/09/2012 12:02 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Maroc : manifestation monstre sur fond de hausse du chômage

Cette manifestation, qui a surpris par son ampleur est la plus importante contre le gouvernement dirigé depuis janvier dernier par un islamiste, Abdelilah Benkirane. Les élections de novembre 2011 avaient été marquées par une nette victoire de sa formation, le Parti justice et développement (PJD). Elle se déroule à l'appel de deux syndicats proches de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, opposition parlementaire).

"Il y a plus de 50 000 personnes [près la moitié selon un responsable de la police] qui manifestent pour appeler le gouvernement à ouvrir un dialogue véritable face à la tension sociale de notre pays", a indiqué Hassan Tariq, un député de l'USFP présent à la manifestation.

Depuis plusieurs jours, alors que le chômage ne cesse d'augmenter, les responsables syndicaux lançaient au gouvernement des appels au dialogue à propos de la hausse des salaires et de l'amélioration des conditions sociales des salariés. Près de 30 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont au chômage, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) rendu public le 14 mai à Rabat. Sur les 32 millions d'habitants que compte le Maroc dont près de 11 millions sont âgés de 15 à 35 ans.

Du rond-point de Dakar à celui de Mers Sultan, au coeur de la capitale économique, des milliers de manifestants ont sillonné les grandes artères de la ville, en scandant des slogans hostiles au gouvernement. "Benkirane et Fouad Ali El Himma [un très proche conseiller du roi Mohammed VI], deux faces d'une même monnaie", criaient les contestataires sous la présence discrète des forces de l'ordre. Des centaines de jeunes du Mouvement du 20 février, né dans le tumulte du Printemps arabe et appelant à des réformes profondes de la monarchie, ont également participé à cette manifestation, où les islamistes étaient quasiment absents.

48.Posté par Sahara occidental : le Maroc se fâche avec l'ONU le 03/09/2012 12:03 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Sahara occidental : le Maroc se fâche avec l'ONU


Après la décision du Maroc de retirer sa confiance à l'émissaire des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réagi, jeudi 17 mai, en apportant tout son soutien à son envoyé spécial chargé, depuis 2009, de trouver une issue à l'un des plus vieux conflits du monde.

La brouille est née après la présentation du rapport de l'ONU sur le Sahara au Conseil de sécurité qui a pris dans la foulée, le 24 avril, la décision de proroger jusqu'au 30 avril 2013 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara (Minurso), tout en demandant au Maroc "d'améliorer la situation des droits de l'homme" dans ce territoire qu'il occupe depuis 1975.

Le rapport critique sur plusieurs points les autorités marocaines accusées de compliquer la tâche des casques bleus, voire de les espionner. Ainsi, à Layoune, l'accès du quartier genéral de la Minurso à des contacts extérieurs "est contrôlé, ce qui a un effet dissuasif dont pâtissent les relations avec l'ensemble des interlocuteurs locaux", relève le document. "La présence de la police marocaine à l'extérieur du complexe dissuade les visiteurs de se présenter de leur propre chef. Il semble également que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso et New York ait été compromise occasionnellement", ajoute le rapport.

L'ONU dénonce aussi "le recours à des tribunaux militaires ou spéciaux pour juger des civils" sahraouis soupçonnés de violence. Cet aspect "soulève des problèmes sérieux en ce qui concerne l'administration équitable, impartiale et indépendante de la justice et devrait être exceptionnel", pointe ainsi le rapport.

PARIS APPELLE À "UN RÈGLEMENT RAPIDE DU DIFFÉREND"

Rabat a manifesté son mécontentement en retirant sa confiance à l'émissaire de l'ONU, dont le travail est qualifié de "partial et déséquilibré". "Les comportements contrastés de M. Ross s'écartent des grandes lignes qui ont été tracées par les grandes lignes du Conseil de sécurité", a dénoncé le gouvernement marocain dans un communiqué.

En écho, les frères ennemis du Front Polisario, soutenu dans leur revendication pour un référendum sur l'autodétermination par l'Algérie, ont dénoncé une attitude "arbitraire" et "infondée". "Le Maroc veut s'arroger sans vergogne le droit de dicter au secrétaire général de l'ONU le contenu de ses rapports", s'est insurgé le Polisario, cité vendredi par l'agence algérienne APS.

Tout en appelant à "un règlement rapide du différend", Paris a donné un petit coup de pouce vendredi à son allié traditionnel en réitérant, par la voix de Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay, "son appui au plan d'autonomie marocain, qui est la seule proposition réaliste aujourd'hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d'une solution dans le cadre des Nations unies".

Sans surprise, Alger a pris le contre-pied de Rabat en applaudissant "les efforts inlassables menés par l'ambassadeur Cristopher Ross", selon les déclarations d'Amar Belani, porte-parole du ministère des affaires étrangères.

49.Posté par Sahara occidental le 03/09/2012 17:59 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

«Farid Mnebhi pour Israël-flash» : de Farid le marocain à Moshé l’israélien?

(Alwihda) Nasser (Auteur Libre) - 24 Avril 2012 modifié le 24 Avril 2012 - 22:40


Par Nasser


«Farid Mnebhi pour Israël-flash» : de Farid le marocain à Moshé l’israélien?

---------


Mr Farid Mnebhi publie régulièrement des articles anti-algériens qu’il diffuse sur des dizaines de sites. Sa « spécialité » est le dénigrement de l’Algérie par le mensonge et la propagande subversive.

Qu’espère-t-il, par ses menteries, obtenir en souhaitant le désordre pour un voisin avec qui il partage la même culture, la même histoire et la même frontière ; même si ce qu’il dit est vrai ! Que les mêmes conséquences sur son pays avec les bienfaits pour nos mêmes ennemis! Comme disent les algériens c’est « espérer du miel du c… d’une guêpe. »

Au regard de quelques-uns de ses titres ont saisi parfaitement la « spécialité » de l’auteur et sa mission : «Le grand drame algérien : de dragon virtuel à nain réel aux plans régional et international», « Axe du mal : Entente parfaite entre l’Algérie, la Syrie et l’Iran, trois Etats terroristes », « Algérie : situation politique interne catastrophique à la veille des législatives du 10 mai 2012, [5 parties] » « Mali : Fadaises algériennes dans la crise malienne », «La question Touareg ou l’énigmatique équation algérienne », « USA : Manhasset : l’Algérie en désarroi et le polisario en ordre dispersé », « Afrique du Nord : L’Algérie en perdition », «Algérie / « printemps arabe » – Le peuple donnerait-il des angoisses aux militaires algériens ? », « L'Algérie : un dragon régional en papier », « Algérie – Un printemps arabe en cours dans les camps de Tindouf en Algérie », « Déliquescence de l’Etat algérien et provocation d’Alger », « La schizophrénie des généraux algériens envers le Maroc », « Le Maroc en mouvement et l’Algérie dans l’inertie totale », «Une pantalonnade algéro-polisarienne historique en Libye », «Une belle déculottée pour le mouvement du 20 février et ses ‘phagocyteurs’ », « Printemps arabe » : Quoi pour l’Algérie ? », « Exclusif : enlèvement d’occidentaux à Tindouf, le billard à trois bandes DRS-AQMI-DGSE » etc. etc.


Qui est-il ce Mnebhi ?

Une lecture de ses articles nous donne une idée sur la personnalité de ce Farid Mnebhi. Lisons d’abord cet extrait titré « Réaction à l’article du Prince Moulay Hicham », cousin du roi Mohammed VI, surnommé le Prince ‘rouge’, en raison de son engagement pour une démocratisation du régime politique marocain, devenu une source « d’inspiration pour de nombreux marocains cultivés, comme les militants du mouvement de 20 février»:

« Qu’il me soit permis de réagir, comme tout citoyen marocain, … à l’article du prince Moulay Hicham [L’allégeance entre pratique démocratique et pratique théocratique], comme l’ont très bien fait Messieurs … Qu’il sache que la bey’a, acte d’allégeance, au Maroc constitue le ciment qui unit le Roi à Son peuple. Que cet acte se perpétue et se transmet de génération en génération… la cérémonie formelle de l’allégeance… sont parties intégrantes des institutions du Royaume du Maroc. Cette pratique ancestrale est capitale dans la «stratégie de légitimation du système politique marocain» … De plus, cette cérémonie a été instituée par le Prophète Sidna Mohammed au VIIe siècle, car sans bey’a, aucun acte religieux et politique n’est légitime… Par ailleurs l’allégeance et le Serment de la Marche Verte se doivent d’être transmis à nos descendants. … qui sont des éléments fondamentaux de notre identité nationale. Enfin, je me permets de rappeler à votre Altesse que vous avez signé l’acte d’allégeance … Que déduire de votre intervention sur la bey’a ? Je vous laisse seul pour me trouver la réponse et avec tous mes respects, Votre Altesse ».

Comme si le roi avait besoin d’une aide et en l’occurrence de celle Mnebhi. On déduit qu’il n’est pas ce qu’il veut montrer être mais un vulgaire courtisan qui propose ses « capacités » et sa « prédisposition » à servir bassement non pas au roi seulement, ce qui serait normal mais, au regard à certains de ses faits, à des milieux ennemies aussi du Maroc. (Voir plus bas la preuve)

Ses articles confirment bien nos propos sur sa personnalité. Ses textes – qui visent en particulier l’Algérie – sont un tissu de mensonges et de contre-vérité. Il ne fait que dénigrer et fausser la réalité. On y constate de récurrents souhaits d’un chaos et incitation à la révolte. Une obsession maladive qui relève plutôt de la pathologie. En revanche, les algériens adoptent envers lui et son genre une attitude plus mesurée en commentant avec civilité leurs articles, mais avec Mnebhi l’Algérie devient une obsession, une psychonévrose ; vraiment !

Avec ses travers, franchement, il ne rend service ni à son roi ni à son pays ni à la région. On soupçonne même, et fortement, qu’il est en intelligence avec les milieux sionistes. Il suffit de constater les sites choisis par Mnebhi pour la publication de ses articles et commentaires.


A LIRE

Je vous recommande un cinglant article/réponse d’un certain Djerrad Amar intitulé «Algérie: réponse aux mensonges et divagations du courtisan M. Mnebhi » publié sur le site d’Allain Jules. Il fait suite à son article intitulé « L'Algérie : un dragon régional en papier ». Voici le lien :

http://allainjules.com/2011/09/08/algerie-reponse-aux-mensonges-et-divagations-du-courtisan-m-mnebhi/

Relevons cette ineptie dans son article : «Par ailleurs, Alger voit également avec l’arrivée d’un régime démocratique pro-occidental à Tripoli [Libye] un soutien de poids sur la question du Sahara Marocain s’évaporer »

On y relève aussi cette aliénation: « …bien que les plus hautes autorités algériennes affirment … que l’accueil de famille Kadhafi soit … pour des raisons humanitaires, l’histoire des magouilles des généraux algériens ne permet pas d’écarter la possibilité d’un calcul abject…d’un cynique marchandage entre le gouvernement algérien et le CNT pour obtenir un certain nombre de garanties avant d’envisager de les renvoyer dans leur pays. » Et ce, après avoir fustigé, dans un autre article, l’Algérie pour avoir accueilli quelques membres de la famille Kadhafi.

Lisez surtout les commentaires (il y en a 231)


DEVINEZ

Dans quels sites ce MNEBHI publie ses articles anti-algériens? Cliquez ICI :

http://www.israel-flash.com/category/international/pays-du-maghreb/algerie/#axzz1pSKZyM5u

En précisant à la fin de chaque article « Farid Mnebhi pour Israël-flash », il ne peut pas dire que l’on a repris ses articles. Ce site lui consacre une tribune ‘spéciale’ présentée par « Aschkel ». A cela, Mnebhi répond « je publie où je veux ». Aux sites sur lesquels je le dénonce, il écrit que je suis un « individu » faisant partie« des services Algériens » ayant pour mission de le suivre et le dénigrer pour « bloquer tous mes papiers sur les sites qui les diffusent. »

Ce serait un honneur pour moi si c’était vrai ! Comme ce serait un honneur pour lui s’il faisait partie des « services marocains » pour protéger son pays ! Mais ce n’est pas son cas, car il semble bien ‘en intelligence’ avec « Israël-Flash ». Israël - ce prédateur ennemie des palestiniens, des arabes, des musulmans - que Mnebhi « informe » régulièrement. Les israéliens ont, cependant, plus d’honneur que lui ! Dans la 1ère partie d’un de ses derniers articles intitulée: «Le grand drame algérien : de dragon virtuel à nain réel aux plans régional et international» on peut y lire « Les algériens ont compris que tous les partis politiques sont des partis de l’administration et qu’il est dangereux de faire de la politique… seule la DRS décide qui sera président ; député, maire, ministre ou ambassadeur et ceux qui veulent faire de la politique … seront tués, ou torturés. Il y a eu 200 000 morts au cours de la décennie noire. Des milliers d’Algériens ont été torturés au chalumeau… le régime algérien est épuisé et que la société algérienne, dans sa globalité, est en attente d’un nouveau régime mais l’armée s’y oppose toujours…Au final, on peut donc affirmer… que la situation politique algérienne est catastrophique, que tous les ingrédients d’une insurrection sont présents et qu’un risque majeur pour la sécurité de tous ses voisins est d’actualité. » Rien que cela !

Mnebhi est, en fait, un vulgaire hypocrite/menteur, un informateur, un manipulateur médiocre en plus, un individu sans personnalité et repères. On attribue à son genre, au Maghreb, un qualificatif des plus déshonorable. Ils sont méprisés même par ceux qui les emploient. Par ses attitudes, il gêne plus son roi et son pays que l’Algérie. Nous avons lu des commentaires virulents à son égards écrits par des marocains disant qu’ « il ne représente que lui-même ».



PERSONNALITE de MNEBHI ?


Un autre trait de sa personnalité est qu’il est aussi grossier et mal élevé. Observez sa réponse à un certain « Armo » blogeur qui l’a critiqué tout en lui demandant « où il se trouve » : « Armo, je suis avec tes sœurs et ta mère. On s’amuse beaucoup. Ma réponse te satisfait-elle ? N’oublie pas que c’est toi qui m’a provoqué, alors encaisse m’a réponse. Salut ». Une réponse de voyou, quoi ! (Voir le lien)


http://www.sxminfo.com/maroc-mise-au-point-par-farid-mnebhi/


Ajoutons un autre trait de sa personnalité révélé par sa réponse à ‘DZ’ (même lien que précédemment) :

« DZ, je sais que Tlemcen est marocaine, on l’appelait la petite Fès, avant que la France nous ampute de nombreux territoires à l’Est pour agrandir leur empire colonial. Donc, il me semble que tu parles de potes qui habitent en Algérie et toi tu ne fais que battre le macadam, comme le disait si bien le Maurice Chevalier. Renseigne-toi sur le sens de ‘ battre le macadam’. Répond une fois l’énigme trouvée, sinon ferme là. » (32ème commentaire).

Mnebhi, le marocain, est membre d’une association ou groupe qui prétend aider à instaurer « La Démocratie » en … Algérie ! A le voir, par ses papiers, s’acharner sur les institutions algériennes, en particulier l’armée et les services de sécurité, il doit bien aimer l’Algérie en nous voulant du bien ; sûrement mieux que son pays!

Un autre passage d’un de ses articles : « Le peuple algérien, qui vit, aujourd’hui, au seuil de la pauvreté, …demande plus de liberté, l’accès aux soins, à l’éducation, au logement, au travail et à une meilleure redistribution des richesses…des pépés séniles et myopes qui dirigent ce pays et dont la légitimité est quotidiennement remise en cause par le peuple algérien qui aspire à plus de démocratie de liberté et de bien-être ». Oui il parle « au nom du peuple » d’un pays qu’apparemment il ne connait pas du tout. Vraiment à mourir de rire !!



TENDANCE ?

N’importe quel article sur l’Algérie peut vous donner avec précision sa tendance et ses travers. Il soutient tout ce que font les USA, l’OTAN et les sionistes aux arabes, en Afrique et au Moyen-Orient. Je vous cite uniquement celui intitulé « Axe du mal : Entente parfaite entre l’Algérie, la Syrie et l’Iran, trois Etats terroristes » qu’il a publié aussi sur « Israël-Flash ». Observez ce passage : « … tentative syrienne de renverser la monarchie marocaine avec l’aide des services de renseignement algériens…opération, chapeautée par les ayatollahs iraniens, visait à instaurer au Maroc un régime islamiste proche de Téhéran. Ce modus operandi fait apparaître un véritable partage stratégique des tâches : l’Algérie déstabilise le Maghreb et la région sahélo-saharienne au profit des islamistes qui sont de sa création [pour] l’installation de régimes islamistes proches de Téhéran en Afrique et l’Iran s’active à renverser les monarchies et les régimes modérés des pays du Moyen-Orient via la Syrie et des groupes intégristes à sa solde pour installer des nouvelles institutions politiques qui lui seront inféodées. ». Plus débile que cela tu meurs ! (lire les commentaires)

http://www.israel-flash.com/2012/04/axe-du-mal-entente-parfaite-entre-l%E2%80%99algerie-la-syrie-et-l%E2%80%99iran-trois-etats-terroristes/#comment-15511


Alors Farid qui signe sur « Allain Jules »ses commentaires par « Votre écrivain morocco » pour nous dire d’ «arrêter de voir des sionistes partout » ou Moshé ?? Ce dernier a plus d’honneur !

Nasser



1.Posté par Ahmed le 25/04/2012 12:01 | Alerter
Bien fait pour ce Mnebhi!

On le trouve partout ce valet même en Israël! En effet, il y a des centaines de sites où il peut librement publier pourquoi alors « Israel-flash » spécialement où on lui consacre une tribune (nous avons suivi le lien)pour publier des articles mensonger contre un pays voisin.Il doit y avoir ‘intelligence’. On constate aussi qu’il ne connait rien de la réalité algérienne. Ses articles sont bourrés de contradictions.

2.Posté par AMMAR BOUZOUAR le 25/04/2012 13:14 | Alerter
Voici une collection de commentaires de M. farid MNEBHI sur AGORAVOX.FR.

http://www.agoravox.fr/auteur/farid-mnebhi-80984

ATterrant!!! Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus veule et plus vil!
De plus au vu des fautes d’orthographe, cela démontre qu’il y a quelqu’un d’autre qui lui écrit ses articles.

3.Posté par Ahmed le 28/04/2012 13:59 | Alerter
Farid MNEBHI, le félon marocain, est mis à nu et grillé. C’est un informateur d’Israël.
----------------

Après avoir été mis à nu par cet article lien (1, 2 et commentaires) cinglant ce sinistre félon de MNEBHI adopté dans ses commentaires une contre-attaque des plus débiles.
Comme une bête blessée il a essayé de se justifier ou d’argumenter en publiant ses correspondances avec « Radinrue » qui n’apportent rien aux accusations qui lui sont portées sur son choix du site sioniste « Israël-flash » pour dénigrer l’Algérie par ses mensonges éhontés que condamnent aussi les marocains.
Comme s’il n’y avait que ce site sur les milliers que compose l’internet. Il y a donc soit « intelligence » soit une sorte de signal de « sa disposition » à servir bassement; nous penchons vers le 1er cas. Le fait de publier des correspondances de cette sorte montre et prouve son trouble et sa malhonnêteté vis à vis aussi de ses correspondants. Mnebhi est aussi quelqu’un à qui il ne faut surtout pas faire confiance.
Il a fait la même chose sur le site « Israël-flash ». Il a publié les mêmes correspondances d’avec « Radinrue ». C’est donc un parfait « KAOUAD » (un mouchard au sens le plus vil)
Il est libre bien-sûr de publier où il veut en se cachant derrière la « liberté », la « démocratie » etc. On est libre nous aussi de montrer aux lecteurs les tromperies dont-ils peuvent faire l’objet par des félons et manipulateurs médiocres comme lui.
L’écrasante majorité des arabes et des musulmans ( y compris le Maroc son pays)considère Israël comme ennemie mais que lui considère comme « ami » (pour lui). Pourquoi donc il se trouble par ses révélations. Je le défis de dire sur ce site qu’il est « ami » d’Israël !!! Chiche !
Ce site israélien publie ses articles « sur sa demande » puisqu’il signe « Farid Mnebhi pour Israël-flash ». C’est du réel et non du dénigrement ou de la diffamation. Un click est vous êtes en face de la vérité !
Sa mission contre l’Algérie et maintenant terminée. Il est bien « grillé », ce félon, vis-à-vis des lecteurs et aussi de ses propres concitoyens qui semblent le mépriser et le rejeter.
Mnebhi le félon qui se déclare « marocain » qui dénigre son voisin sur le site de l’ennemi No 1 aussi de son pays. Quelle déchéance !
Il dit vouloir la « démocratie » pour l’Algérie ; pouah !
Je crois selon, mes lectures, qu’il est le seul à avoir ce comportement fourbe dans tout le Maghreb !

Cliquez sur ces liens

(1) http://www.google.com/search?q=%C2%ABFarid+Mnebhi+pour+Isra%C3%ABl-flash%C2%BB+%3A+de++Farid+le+marocain+%C3%A0+Mosh%C3%A9+l%E2%80%99isra%C3%A9lien%3F&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a

(2) http://www.sxminfo.com/2012/04/24/farid-mnebhi-pour-israel-flash-de-farid-le-marocain-a-moshe-lisraelien/

(3) http://www.israel-flash.com/category/international/pays-du-maghreb/algerie/#axzz1pSKZyM5u

50.Posté par SCOOP GCI MAROC : Des étudiants guinéens empêchés d'entrer à l'ambassade le 03/09/2012 18:23 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Nous venons d’apprendre l’information. En ce moment même une cinquantaine d’étudiants guinéens au Maroc manifeste devant les grilles de la représentation guinéenne au royaume chérifien. A en croire leurs représentants que nous avons eus au téléphone, depuis un peu plus trois heures, sur la base d’un rendez-vous qu’ils s’étaient donné, ils sont réunis devant la résidence de l’ambassadeur. Initialement, l’objectif était d’y entrer afin de discuter avec les diplomates guinéens d’un certain nombre de revendications chères aux étudiants. Mais à leur grand étonnement, disent-ils, « nous nous heurtons à une résistance farouche d’un puissant déploiement des services de sécurité marocains auxquels on a fait appel ». Mamadou Labbo y voit « une attitude liberticide », dans la mesure où selon lui l’enceinte de l’ambassade est un territoire guinéen. Or, « on nous en refuse l’accès ! » se plaint-il... 15:22 3-9-2012

Selon divers interlocuteurs avec lesquels nous nous sommes entretenus, au nombre des revendications des étudiants guinéens au Maroc figurerait en très bonne place de l’augmentation de la bourse.

Un projet dans ce sens serait en préparation par les autorités guinéennes. Dans ce projet, il serait question de faire passer la bourse de 50 dollars aujourd’hui, à 150 dollars américains pour ceux qui sont au niveau de la Licence et à 200 dollars américains pour le niveau Master. Mais étudiants décèle une certaine lenteur dans la conduite du dossier.

L’autre chose qu’ils souhaitent c’est l’établissement d’un échéancier de versement de cette bourse. Parce qu’autrement, dans les conditions actuelles, elle n’est versée qu’au bout de deux ans et demi. Les boursiers guinéens demandent également la régulation de cas d’omissions concernant certains étudiants. De même, pour ceux qui ont terminé les études, ils sollicitent l’intervention de l’Etat en vue du retour au pays.

C’est autour de l’ensemble de tous ces problèmes que les étudiants comptaient protester dans l’enceinte de l’ambassade de la Guinée au Maroc. Mais plus prompts qu’eux, les responsables avaient pris une longueur d’avance, en faisant appel à l’aide des forces de l’ordre marocaines. Ces dernières postées en grand nombre devant les locaux de l’ambassade en refuseraient l’accès aux étudiants manifestants.

Dans le milieu des étudiants, on parle même de répression. Des choses difficiles à vérifier. On peut cependant indiquer qu’au cours de l’entretien téléphonique que nous avons eu, un grand brouhaha régnait de l’autre côté du bout du fil. Révolté par cette attitude des autorités guinéennes, Mamadou Labbo, le leader de l’Association des stagiaires guinéens au Maroc (ASEGUIM) promet que si la situation demeure en l’Etat, « personne ne sortira de l’ambassade ».

Sur ce, il demande que le ministre guinéen des affaires étrangères « prenne toute sa responsabilité »

1 2
Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site