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(Opinion): A chacun son fils

" Toi aussi, mon fils, tu prendras notre pouvoir". Ainsi parla l’empereur romain Auguste au jeune Galba, futur successeur de Néron, sans doute inspiré par la fameuse phrase de Jules César, quand il vit Brutus parmi ses assassins : « Toi aussi, mon fils »


Rédigé par leral.net le Vendredi 30 Juillet 2010 à 14:17 | | 2 commentaire(s)|

(Opinion): A chacun son fils
Le contexte peut être réadapté d’une situation de prophétie comme ce fut le cas avec Auguste ou de surprise et de déception dans le cas de César et Brutus à une situation d’encouragement et de stimulation prétentieuse :" d’autres fils de présidents en Afrique l’ont fait, toi aussi tu le feras, mon fils". Et le scénario de se mettre en place : tentative de briguer la mairie de Dakar qui se solda par un échec lamentable, ministère surhumain pour faire croire aux Sénégalais qu’il est au-dessus de tous les ministrables de ce pays sans parler des pouvoirs exorbitants qui empiètent sur presque tous ceux des autres ministres, y compris le premier d’entre eux, mise en place de réseaux dans toutes les sphères du pouvoir et jusque dans des mosquées de la banlieue avec l’Association des imams de la GC de la banlieue. Suprême sacrilège ! Ces derniers auraient même organisé des séances de récitals du Coran pour la gloire du prince, ayant évidemment à l’esprit l’enveloppe qui suivra."Et n’échangez pas mes révélations contre un vil prix. Et c’est moi que vous devez craindre "Coran, II, 41."Et ne vendez pas Mes enseignements à vil prix.", V, 44 ;leurs invocations n’iront pas plus loin que le bout de leurs lèvres, et ils le savent très bien.

D’une manière générale, dans ce Sénégal de l’alternance, les fils des grands sont des intouchables, presque des demi-dieux, des" oints du Seigneur", un peu comme les anciens souverains britanniques qui régnaient par le principe selon lequel "Le roi-ou le prince- est l’élu de Dieu, malheur et damnation à ceux qui osent toucher ou résister à l’oint du Seigneur", Macky SALL en a fait l’expérience, mais- à quelque chose malheur est bon- ce fut pour lui une expérience bénéfique en ce sens qu’elle lui a permis de quitter cette galère maléfique dans laquelle il s’était embarqué. Ce sera au tour d’Abdou Latif COULIBALY d’en faire les frais. On ose seulement espérer que la machination diabolique finira en eau de boudin et que la justice n’inversera pas les rôles pour condamner le dénonciateur innocent et laisser en liberté ce coupable qui, soit dit en passant, avait déclaré après avoir quitté le PDS pour le PLS au début des années 90, qu’il préférait " voter pour une chèvre" plutôt que pour l’actuel occupant du palais de Roume.

Pour en revenir à celui qu’on nous présente comme un politicien chevronné et un financier hors pair, le meilleur de tous les fils du Sénégal, "cet enfant" prodigue, celui "que personne dans l’opposition sénégalaise ne peut battre", il suffira de faire un retour sur les dernières élections locales pour constater qu’il a été défait non pas dans une région, un département, une ville, un centre mais un simple bureau, malgré la présence et le vote des ses puissants soutiens. Ce fut le premier échec du projet de dévolution monarchique dans la République du Sénégal. Cependant, que de méfaits, de torts et de frustrations on aura commis en son nom ! Mais leurs auteurs ne perdent rien pour atteindre ; il est des torts, surtout à l’endroit de ses semblables, que Dieu punit ici-bas, tout patient qu’il est ; il n’atteindra pas l’au-delà pour faire payer auteurs et commanditaires.

Oser dire à ses compatriotes que son fils est meilleur que les leurs est un manque de considération notoire. L’on a coutume de dire que le Sénégal manque de tout, sauf de ressources humaines prestigieuses. Au nom de tous les dignes pères des dignes fils de ce pays, je vous dirai que nos fils et nos filles sont très intelligents, beaucoup plus intelligents que celui qu’on nous présente sous les traits d’un génie et qu’on veut imposer aux Sénégalais. On ne compte pas le nombre de fils du pays qui enseignent dans les grandes universités du monde ou qui occupent de hautes fonctions dans les institutions financières internationales. Pour avoir une petite idée de la valeur intellectuelle de ceux et celles qui font la fierté de ce pays, il suffit de se référer au mensuel "REUSSIR" numéro 45 de juin 2010 : " Collèges du Monde Uni : une couveuse de cracks "pages 12 à 19, nos compatriotes y occupent une place très enviée. Ces fils et filles du Sénégal, qui parlent les langues de ce pays qui les a vus naître et auquel ils s’identifient, n’ont pas attendu que leurs pères obtiennent un quelconque pouvoir pour être ce qu’ils sont. En plus des langues du pays, ils parlent le français mieux que votre champion toutes catégories, ce français qui est pourtant sa langue maternelle, et ce, sans faire de fautes grossières chaque fois qu’ils ouvrent la bouche ou qu’ils prennent la plume. Qu’on en finisse donc avec cette histoire de fils prodige !

· Yatma DIEYE, professeur d’anglais, Rufisque

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1.Posté par Le patriote le 30/07/2010 15:16 | Alerter
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"Ces fils et filles du Sénégal, qui parlent les langues de ce pays qui les a vus naître et auquel ils s’identifient, n’ont pas attendu que leurs pères obtiennent un quelconque pouvoir pour être ce qu’ils sont".
Gorgui dal a tout gâché avec la nomination de son fils à un super poste ministériel: "Karim, ministre de la terre et du ciel".
Wade doit arrêter le népotisme.
Merci encore Monsieur le professeur en service dans ma ville natale toujours dans mes pensées,malgré la distance qui nous sépare.
Le patriote

2.Posté par Abdoulaye Soumaré le 30/07/2010 16:50 | Alerter
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Je parle de dignité.

Merci à monsieur Gondroneau au nom de tous ceux qui sont nés avant les soi-disants Indépendances. J´ai bel et bien reçu mon acte de naissance on me la envoyé, un vieux manuscrit vieillit comme les tirailleurs, maintenant c´est a moi de choisir si je veux être français, allemand, sénégalais ou bien tout ce que je veux. Justice, parité, la terre partout comme une mère reconnaît ses enfants, égaux devant dieu et la loi. Ô jour de lumière pour ne plus revoir ce spectacle indigne d´adultes criants, pleurants sous le spectre de la terreur d´être renvoyés chez eux.

La patrie, le son chez soi, ne devrait-il pas être l´endroit le plus agréable au monde ? A la maison ces deux mots, ne devrez t-ils pas signifier, faire sentir la joie de revoir les siens, après les affres des séparations? Son propre domicile, quoi de plus beau, de plus doux, vide de soucies et de peurs. Ici, même la mort, ne nous inquiète pas. Mais voila, c´est la hantise. La peur devient un état d´âme, permanente complexité, la pauvreté, la honte de revenir sans un sous dans les poches, l´anxiété, il a échoué disent ils, les voisins ? Sans mari ou femmes sans enfants qui de vous, espèrent grandir bien huttés. Quel spectacle désolant pour tous ceux qui y assistent, des milliers d´immigrés chaque jour traqués, maltraités. Les violences policières, toutes les minutes, en tous les lieux, sont leurs lots. Quand est ce que cela finira t-il ?

Pourquoi pleurez, quand on revient chez soi.

Monsieur Wade vous ne me connaissez plus ? Et pourtant je suis votre fils, ne suis-je pas Abdoulaye Soumaré copains d´école d´Abdourahmane Diouf, fils de monsieur Abdou Diouf votre prédécesseur. Pedro et moi, à Saint Louis au Lycée Charles Degaule on étés camarade dans la lutte pour la dignité de notre peuple, qui nous avait offert leur protection, on était comme eux des orphelins comme des millions d´autres. Bonjour Pet, le chemin qu´on a fait et continuons de faire ensemble, on peut en être fiers, Laye N´diaye père des petits fils de Cheik Ahmadou Bamba, comme ma mère on ne distingue pas entre nous (la maison = Ker).

Plus jamais ces larmes quand on revient chez soi, transformons toutes ces mers de larmes aigris, en larmes du bonheur. Les Héros, vendredi soir à Saint louis on étés tous heureux à la chaumière, avec Absa Mbacké, Caro Délégué et ouih Ady, ô quel ami Bernhard.

En bas le festival mondial des arts nègres, monsieur le président. Djbril Diop Mambetty m´a fait venir en Allemagne, où mon fils est né, il s´appelle Amary Ngoné Sobel Soumaré. Chez soi, pour un lieu décontaminé du racisme, nous voulons transformer vos instituts. SERVICES POUR L´ENTENTE ENTRE LES PEUPLES et plus jamais, nulle part au monde des services pour les immigrés ou les étranges.

VIVENT LE FESTIVAL MONDIAL DES ARTS UNIS. Toutes ces querelles, à qui appartiennent les nègres ? Vous avez bien compris ! A qui profite l´esclavage, à qui profitent l´exploitation des hommes sans droits. Qui veut se servir de l´ignoble traites des nègres.

Invitation

Peuples du monde entier, vous êtes tous invités à célébrer avec moi « « LA FIN DE LA NÈGRITUDE. » (Plus jamais d´idéologie raciale).

Date : le 31 décembre 2010
heure : 00 heure
Lieu : Partout

Amitié.

Dans quel esprit éduquer les enfants, plutôt dans l’amitié. Cosmos, voir avec la lumière. La clarté, est une cargaison de temps, entre dormir et se réveiller elle était, elle la lumière et elle ne connaît pas de Pauvreté, alors en finir avec les dettes contraignantes, Bantula un continent non endetté, notre droit à un épanouissement libre, un présent propre, laver propre des incapacités des adultes, de régler leurs différents politiques, entre eux, des murs partout, et même dans les têtes.

Et pour le futur.

Ethique... le flou, qui a besoin de transparence et que l’on nomme obscurantisme est, qui est sujet et maître, et qui est objet ou subordonné. En vérité il n’y a ni sujet ni objet. Ni maître ni esclave. Ecoutez pareils, il y a identité, égalité.

La fête de l´amour.
Auteur : Abdoulaye Soumare
Profession : Ecrivain
Email : zobelart@web.de
http://www.facebook.com/album.phpaid=4240&id=100001221873608&l=2c1b542d1f

La négritude idéologie raciste battue, le diable n´a plus de couverture et voila comme dans les fables, Satan proposent ses services de l´or, des diamants et le sang et la sueur des nègres, ces esclaves dégelasse, Nous, notre fierté on peut s´en passer, Pedro me connaît.

Encore monsieur Gendronneau. L´officier de l´état civil. Merci avec moi, tous ceux qui avec les français ont combattu pour vaincre Hitler.

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