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Opposition menacée: La jeunesse de la majorité présidentielle promet « Zéro commune » après les votes

Le Collectif des jeunes de la Grande majorité présidentielle (CJGMP) mis sur pied, avertit l’opposition contre les actes d'indiscipline et de sabotage, menés pour perturber la quiétude des Sénégalais. Ces jeunes, membres dudit Collectif, projettent de sortir pour neutraliser et anéantir l’opposition.


Rédigé par leral.net le Dimanche 14 Novembre 2021 à 19:46 | | 0 commentaire(s)|

Opposition menacée: La jeunesse de la majorité présidentielle promet « Zéro commune » après les votes
Le Collectif de la grande majorité présidentielle, promettant ‘’Zéro commune’’ après les votes, compte infliger aux partisans de l’opposition, réunie autour de Yewwi Askan Wi, dont ceux de Ousmane Sonko, Barthélémy Diaz, Malick Gackou et Khalifa Sall.

La jeunesse du Président Macky Sall, en perspective aux futures échéances électorales, (locales, législatives et même présidentielle), ont mis sur pied cette structure élargie, dénommée Collectif des jeunes de la Grande Majorité Présidentielle (CJGMP). Cette nouvelle entité politique enregistre de nouvelles adhésions issues des rangs de la société civile, de l’opposition et d’autres formations, dans le cadre de nouvelles coalitions pour les locales (c’est le cas dans certaines communes ou des jeunes du Pds, de Pastef, de Grand Parti et d’autres mouvements ont rallié les jeunes du CJGMP).

Dirigé par Moustapha Ndiaye, président des jeunes de la Coalition Manko Wattu Sénégal (MWS), le collectif a tenu sa première réunion ce week-end dans la région de Thiès, où ils ont fait une importante déclaration dans laquelle, ils ont décliné leur stratégie pour une belle victoire des listes de BBY dans l’ensemble des communes, pour les Locales prochaines.

Devant ses camarades engagés à barrer la route à cette opposition décimée par le mépris des populations, le président du CJGMP sort l’artillerie lourde. «Nous tenons ici, à avertir l'opposition que c'est fini tous ces actes d'indiscipline et de sabotage qu'ils menaient afin de perturber la quiétude des Sénégalais. Nous n'accepterons plus ces écarts. Le collectif ira jusqu'au bout pour les dénicher et leur apporter la correction nécessaire. Je vous dis que rien ne sera de trop pour les arrêter et les faire revenir à la raison, s'ils s'entêtent à vouloir saboter les importantes réalisations que le chef de l'État a consenties pour mettre ce pays sur les rampes de l'émergence», insiste Moustapha Ndiaye.

La région de Thiès a servi de cadre pour le démarrage des activités du Collectif qui, dans l’optique d’accorder ‘’zéro commune’’ à l’opposition au soir des élections locales, est en train de peaufiner des stratégies pour régner en maître, le jour J.

Selon le président Moustapha Ndiaye, «il faut d’abord souligner que, dans un esprit démocratique permettant à chaque parti politique et coalition membre de la notre nouvelle entité, de s’exprimer librement et de sentir dans la ligne tracée pour atteindre nos objectifs, la présidence du collectif sera gérée à tour de rôle. Dans ce cadre, nous ambitionnons, avec le slogan ''chaque week-end, une région'', de mener une tournée dans toutes régions du Sénégal, afin d’inciter les mouvements et structures de jeunesses à faire bloc autour des initiatives du chef de l'État et à freiner les sales besognes de l'opposition qui n'a pour seule stratégie que d'user de la violence pour arriver à ses fins».

D’après le communiqué, cette première activité a pris fin par une caravane de sensibilisation, menée dans les différents départements de la région afin de galvaniser les troupes à faire bloc. Ceci, après la confection des listes et des choix difficiles qui ont eu cours. Moustapha Ndiaye de les rassurer en ces termes: «Nous savons tous que dans la confection des listes, les choix étaient difficiles. Mais comme le Président Macky Sall a déjà trouvé une formule pour remporter ces élections.

Nous vous invitons, tous, à taire nos querelles et à aplanir nos divergences afin de nous concentrer. Nous avons l’obligation de lui octroyer la majorité des sièges en compétition. Donc, l'heure est plutôt à la mobilisation, fédérons nos forces et ne laissons aucune marge de manœuvre à cette opposition qui n’a pour arme que la violence
».

Ousmane Wade