Au moment où la classe politique est plongée dans la confection des listes à déposer au plus tard ce soir à minuit, il est bon, aux yeux de Mamadou Lamine Diallo, de s’arrêter un instant sur l’organisation du scrutin du 23 janvier prochain.
Le président du mouvement Tekki a qualifié le ministre de l’Intérieur, Félix Antoine Abdoulaye Diome, d’apériste caché. « Je lui ai posé plusieurs fois la question de son appartenance au Parti de l’Alliance pour la République, et à l’Assemblée nationale ; il a toujours refusé de répondre. Qui ne dit mot, consent. L’administration des élections n’est pas, au fond, en cause. Je ne doute pas du patriotisme des hauts fonctionnaires. Tel n’est pas le cas des prédateurs de Benno Bokk Yakaar (Bby). »
Selon Mamadou Lamine Diallo, l’opposition a toujours demandé qu’une personnalité «neutre» organise les élections, et que, les Assises nationales de 2008 préconisent une autorité indépendante.
«Maître Wade avait évoqué, après le sabotage des élections législatives de 2017 par Bby, le modèle en vigueur au Canada. C’est pour dire que la question se pose d’un organe indépendant du politique pour les élections. Il faut la résoudre pour asseoir définitivement la stabilité institutionnelle du pays, qui va devenir pétrolier dans quelques années», a-t-il suggéré.
Tribune
Le président du mouvement Tekki a qualifié le ministre de l’Intérieur, Félix Antoine Abdoulaye Diome, d’apériste caché. « Je lui ai posé plusieurs fois la question de son appartenance au Parti de l’Alliance pour la République, et à l’Assemblée nationale ; il a toujours refusé de répondre. Qui ne dit mot, consent. L’administration des élections n’est pas, au fond, en cause. Je ne doute pas du patriotisme des hauts fonctionnaires. Tel n’est pas le cas des prédateurs de Benno Bokk Yakaar (Bby). »
Selon Mamadou Lamine Diallo, l’opposition a toujours demandé qu’une personnalité «neutre» organise les élections, et que, les Assises nationales de 2008 préconisent une autorité indépendante.
«Maître Wade avait évoqué, après le sabotage des élections législatives de 2017 par Bby, le modèle en vigueur au Canada. C’est pour dire que la question se pose d’un organe indépendant du politique pour les élections. Il faut la résoudre pour asseoir définitivement la stabilité institutionnelle du pays, qui va devenir pétrolier dans quelques années», a-t-il suggéré.
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