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Oumar Sarr: " Si c'était à refaire, je déchirerais l'arrêté du Préfet..."


Rédigé par leral.net le Vendredi 21 Août 2015 à 09:50 | | 0 commentaire(s)|

Oumar Sarr ne regrette rien. Au contraire, rapporte L’Observateur, le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais assume totalement son acte : le fait d’avoir déchiré devant les caméras de télévisions l’arrêté du Préfet de Dakar interdisant la manifestation du Front patriotique pour la défense de la République ( Fpdr). La plainte du Préfet de Dakar contre lui n’a rien changé. Convoqué hier, à la Sûreté Urbaine, Oumar Sarr a assumé son acte devant les enquêteurs. Mieux, l'ancien ministre d'Etat sous le régime de Me Abdoulaye Wade jure réitérer son acte en cas de besoin. "On veut me mettre en prison parce que simplement, je n'ai pas utilisé comme il voulait son arrêté. Si c'était à refaire, demain ou après demain, je le déchirerais à nouveau", a soutenu hier, le coordonnateur du Pds sur les ondes de la Rfm, après son face-à-face avec les éléments de la Sûreté urbaine. La plainte du Préfet de Dakar ne se justifie pas aux yeux du maire de Dagana. D'ailleurs, Oumar Sarr se dit choqué par cet acte de Baye Oumou Guèye. "Comme je l'ai dit dans mon audition, je suis vraiment choqué par l'attitude du Préfet. C'est la première fois qu'un Préfet porte plainte parce qu'on a mal utilisé la copie de son arrêté et c'est particulièrement grave", regrette le libéral qui ajoute : "Dès le moment que je reçois sa lettre pour copie de l'arrêté, vraiment l'usage m'incombe, l'usage est privé, j'aurai pu donner la copie à un vendeur de cacahuètes ou la brûler ou faire autrement". Le coordonnateur du Pds évoque la loi fondamentale pour légitimer son acte. Il explique : "Notre Constitution est fondamentale et par rapport à cette loi fondamentale, on avait un souci pédagogique. Il faut que les populations comprennent qu'il faut défendre cette loi fondamentale. Donc, ils n'ont pas le droit d'interdire nos manifestations. Pour ça, je suis très catégorique. Il faut que les jeunes générations sachent qu'il faut continuer à lutter contre cette dictature rampante".