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POUR OBTENIR UN PRET AUPRES D'UNE BANQUE : Hameth Diawara se procure une fausse attestation de domiciliation de salaire à l'insu de son employeur

Poursuivi par son ancien employeur pour escroquerie, faux et usage de faux en écriture, Hameth Diawara a été condamné hier à une peine d'avertissement de 3 mois. Il avait eu le toupet de se procurer une fausse attestation irrévocable de domiciliation de salaire, avec une signature imitée de son patron, pour obtenir un prêt, auprès d'une banque de la place.


Rédigé par leral.net le Jeudi 16 Septembre 2010 à 19:45 | | 0 commentaire(s)|

POUR OBTENIR UN PRET AUPRES D'UNE BANQUE : Hameth Diawara se procure une fausse attestation de domiciliation de salaire à l'insu de son employeur
Ancien employé à la Rufisquoise d'Entreprise, Hameth Diawara faisait face hier à son ancien employeur, Aliou Mboup, qui l'accuse de faux et usage de faux en écriture, escroquerie. Il ressort en effet des déclarations de ce dernier que le mis en cause l'avait saisi au moment où il travaillait dans son entreprise pour qu'il lui fasse une attestation irrévocable de domiciliation de salaire. Un document qu'il voulait déposer à la banque comme garantie pour obtenir un prêt. Seulement, soutient toujours le plaignant, lorsque son employé qui n'est pas productif dans le travail a sollicité ce service, il a catégoriquement refusé d'accéder à sa demande. Voulant vaille que vaille faire fléchir son patron, le sieur Diawara avait même demandé à un agent de la banque en question d'intercéder en sa faveur, mais ce dernier a également essuyé un refus.
Ne se décourageant pas pour autant, le mis en cause qui entre-temps avait muté son salaire dans une autre banque, sans avertir, a réussi à se procurer une fausse attestation de domiciliation de salaire, sur laquelle il avait imité la signature de son employeur. Une stratégie qui a porté ses fruits puisqu'il a finalement réussi à avoir un crédit de 1,5 million de francs Cfa, auprès de la banque.
C'est donc bien plus tard que le plaignant a reçu un coup de fil de la banque qui commençait à s'inquiétait du fait que leur banque ne voyait plus les virements de salaire de Hameth Diawara.
Informé que ce dernier avait été licencié de la Rufisquoise d'Entreprise, l'agent de la banque a, par la suite, donné une copie du document qui avait été déposé par le prévenu et sur lequel le cachet utilisé n'était pas celui du sieur Mboup, tout comme la signature apposée sur le document.
Interpellé sur ses agissements, le prévenu qui n'a pas nié avoir déposé l'attestation en question auprès de la banque, a juré la main sur le coeur avoir reçu le sésame des mains de leur nouveau chef de personnel Babou Mboup. Des allégations qu'il a réitérées à la barre, sans convaincre le conseiller de la partie civile qui a réclamé un dédommagement de 1,5 million de francs Cfa, au motif que la banque pourrait se retourner à tout moment contre son client.
À la suite du procureur de la République qui a requis l'application de la loi, Me Iba Mar Diop de la défense, qui reste convaincu qu'il y a des zones d'ombre dans cette affaire, a plaidé la relaxe au bénéfice du doute de son client.
À l’issue de son délibéré, le tribunal a condamné Hameth Diawara à une peine d'avertissement de trois mois, mais également au paiement de la somme de 150.000 francs, au plaignant.


Ndèye Anna NDIAYE le populaire

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