PROBLÈMES FONCIERS À TERME NORD : Les populations indexent des responsables de l’ancien régime

Estimée aujourd'hui à 5000 habitants, la population de Terme Nord est obligée de s'entasser sur une superficie de moins de 5 hectares, si l'on en croit ses résidents. En plus de cette problème, le collectif de veille et de sauvegarde des intérêts de Terme Nord (Cvsit), par la voix de son porte parole, dénonce «une confiscation de leurs terres par des dignitaires de l'ancien régime et des autorités aéroportuaires ». Selon Ibrahima Ndiaye, ces autorités sont en train de se partager les quelques terrains qui restent sur le site. Cette situation a fini d'atteindre son paroxysme et a mis les résidents au bord du gouffre. Dans le désarroi, ils ont préféré, par une marche, faire part de leur amertume et attirer l'attention des nouveaux dirigeants sur leurs difficultés. C'est en ce sens que M. Ndiaye a évoqué le problème des lotissements. «Le quartier n'est pas loti et souffre d'un problème récurrent d'aménagement», a-t-il pesté. A la recherche de solution, le Cvsit, en collaboration avec un promoteur privé, avait mis sur pied un projet d'extension du site, nous apprend notre interlocuteur: Poursuivant, il a déploré le manque de considération que des autorités ont en à leur égard. « On a écrit une demande de régularisation aux autorités cadastrales qui, à notre grande surprise, sont venues tout simplement détruire les niches que nous avions construites à coût de millions », a-t-il martelé. Visiblement choqué, Ibrahima Ndiaye a déploré la proposition de ces dernières qui les avaient appelés autour d'une table de négociation en leur proposant 10 terrains sur les 250 parcelles disponibles sur le site. Ne sachant plus à quel saint se vouer, les populations de Terme Nord ont trouvé comme ultime recours d'écrire au chef de l'État Macky Sall, lui rappelant ses promesses par rapport à la résolution des problèmes de ce quartier. À cet effet, ils ont également rencontré le Ministre en charge des Transports et des Infrastructures Mor Ngom qui, selon leur porte-parole, reste indifférent à leur requête.
Signalons que ce quartier ne dispose d'aucune infrastructure et que la distribution d'eau y est très rare.

SOURCE : Direct Info PAPA IBRAHIMA DIASSE (STAGIAIRE)