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Pèlerinage à la Mecque : La grande désillusion des 59 « pèlerins » oubliés à Dakar

D’après L’Observateur de ce jour, 59 Sénégalais qui devaient effectuer le pèlerinage à La Mecque vont devoir rebrousser chemin. Le ministre des Affaires étrangère, Mankeur Ndiaye, a déclaré qu’il n’y a plus de solution possible.


Rédigé par leral.net le Vendredi 18 Septembre 2015 à 10:09 | | 9 commentaire(s)|

Pèlerinage à la Mecque : La grande désillusion des 59 « pèlerins » oubliés à Dakar
L’espoir n’est plus permis. Les 59 « pèlerins » restants ne pourront pas effectuer le « Hadj » cette année. Macky Sall et son ministre des Affaires étrangères ont beau essayer de décanter la situation, mais elle ne sera que partielle. L’avion spécial affrété pour les pèlerins « du hangar » de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor n’a pu emmener que 101 d’entre eux. Ce n’est pas parce que les autorités sénégalaises n’ont pas mis la main à la pâte pour trouver une solution, mais l’équation des visas est finalement insoluble. Et, c’est avec regret que Mankeur Ndiaye a annoncé la mauvaise nouvelle aux 59 personnes retenues depuis quelques jours au hangar des pèlerins. Ces dernières, très remontés, ont battu le macadam pour montrer leur amertume et leur colère contre les autorités en charge du pèlerinage à La Mecque. Un pèlerin, sous couvert de l’anonymat, n'a pu s'empêcher de déverser sa bile. « C’est seulement 42 pèlerins, représentant 1/3 du nombre total, qui sont partis. La situation est indescriptible. Il y a quelqu’un qui habite à côté, à Yoff Tonghor, mais il ne peut pas retourner chez lui parce qu’il a déjà informé de son départ. Il y a aussi un autre parmi nous qui est malade, il ne peut pas non plus retourner chez lui. Sa maman lui aurait dit de ne pas y revenir, de tout faire pour trouver où se caser, mais pas rentrer à la maison. D’autres, plus fragiles, tombent évanouis. Tout cela, ce sont des problèmes qui pouvaient être évités. Nous devons dépasser ces impairs qui ne font que nous retarder. Ce que je peux dire vraiment, c’est que l’heure est grave », tonne-t-il.