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Pillage organisé des ressources du Plan Jaxaay : Une arnaque de haut vol

Les enquêteurs de la Section de recherche de la gendarmerie ont réussi à reconstruire la fortune de Aïda Ndiongue ramassée grâce aux marchés du Plan Jaxaay. Propriétaire de plusieurs sociétés, elle a, à chaque fois, raflé la mise à son grand bonheur. Se basant sur ces enquêtes, le Parquet a saisi le juge d’instruction qui a mis Aïda Ndiongue, Aziz Diop, Madou Sall et Marième Bousso Ndiaye dans le même sac en les plaçant sous mandat de dépôt.


Rédigé par leral.net le Jeudi 26 Décembre 2013 à 11:49 | | 8 commentaire(s)|

Pillage organisé des ressources du Plan Jaxaay : Une arnaque de haut vol
Les produits phytosanitaires ont infecté le ministère de l’Urbanisme, drivé par Oumar Sarr jusqu’à la chute du régime libéral, sur toutes les largeurs. L’enquête, réalisée par la Section de recherche, a dévoilé un business florissant qui a profité à une poignée de personnes à hauteur de 20, 688 milliards de francs Cfa. Placés sous mandat de dépôt pour détournement de deniers publics, escroquerie portant sur des deniers publics, faux et usage de faux en écritures publiques, les ex-responsables du Plan Jaxaay ont les pieds dans des eaux boueuses.

En même temps, ils sont trempés dans un dossier sulfureux transvasé par les investigations des gendarmes. Jusqu’ici en sursis, Oumar Sarr reste toujours protégé par le privilège de juridiction. Mais, les déflagrations de cette affaire risquent de l’atteindre avec l’installation récente de la Haute cour de justice.

A la lumière de l’enquête, Aïda Ndiongue, ex-sénatrice libérale, femme d’affaires dont la fortune s’est consolidée grâce à des marchés du Jaxaay et Abdou Aziz Diop, ex-directeur de cabinet du ministre de l’Urbanisme et coordonnateur de ce plan et Modou Sall, secrétaire général de ce ministère, se retrouvent comme les principaux animateurs de ce marché hivernal qui a brassé plusieurs milliards.

Mis en place en 2006 par un arrêté ministériel, le Projet de construction de logements sociaux et de lutte contre les inondations et les bidonvilles était un formidable outil politique. Chargé de lutter contre les inondations, il est doté d’une capacité financière et administré par un coordonnateur sous la supervision du secrétaire général et du ministre de tutelle. Pendant plusieurs années, il a fonctionné comme une structure détachée des rigueurs de l’Administration nationale et de ses règles élémentaires de bonne gouvernance des fonds publics.

De 2006 à 2011, le projet fonctionnait avec cette incongruité. Alors que l’article 9 de l’arrêté ministériel portant création de l’organisation du Plan Jaxaay stipule qu’il est impératif qu’un Acp soit nommé pour tenir les comptes. Avant l’avènement de celui-ci, le coordonnateur du projet était le comptable de fait. Il ordonnait et payait toutes les dépenses. Une mission de la Cour des comptes a remis en cause ce fonctionnement en enjoignant aux responsables de Jaxaay de recourir aux compétences d’un Agent comptable particulier (Acp) pour hiérarchiser les responsabilités dans la gestion des deniers publics engloutis dans les pluies diluviennes.

Après plusieurs mois d’enquête et de contre-investigations, les autorités ont réussi à assembler comme les pièces d’un puzzle plusieurs pièces à conviction qui ont poussé le juge d’instruction à placer les ex-responsables de Jaxaay sous mandat de dépôt. Perspicaces, les enquêteurs ont su retracer 20,6 milliards de francs Cfa absorbés par la baronne libérale à travers plusieurs marchés payés et livrés par fractionnements. Rien que ça !

Le Quotidien



1.Posté par pacot le 26/12/2013 16:38 | Alerter
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Ils méritent la prison à vie ces voleurs et fossoyeurs de la république
La traque jusqu'au bout inchallah.
DEUK BI DAFA MACKY c'est vrai si être Macky veut dire traquer les voleurs et ceux ci n'osent plus sortir leur sous volés aux sénégalais.
PRESIDENT MACKY LE PEUPLE QUI SOUFFRE EST DERRIERE VOUS

2.Posté par macky-honte le 26/12/2013 17:21 | Alerter
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macky arrete avec ta bande de laches qui cherchent à tout prix de dènigrer le règime de WADE et se mettrent au travail

3.Posté par Xeme le 26/12/2013 17:56 | Alerter
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Venant du journal le Quotidien ? Bof !

4.Posté par Universités entre violence et Impunité le 27/12/2013 09:40 | Alerter
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"L'injustice est une mère qui n'est jamais stérile et qui produit des enfants dignes d'elle."
Adolphe Thiers.

LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
sur ndarinfo
UGB-de-Saint-Louis-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane
__________

"Chaque fois qu'un homme défend un idéal, ou une action pour améliorer le sort des autres ou s'élever contre une injustice, il envoie dès lors une petite vague d'espoir." Robert Fitzgerald Kennedy

«LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR»
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL
sur seneplus
la-justice-doit-faire-la-lumiere-sur-l%E2%80%99argent-injecte-dans-l%E2%80%99enseignement-superieur
Publication 16/09/2013

Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?

Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux.

De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.

La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là.

Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur.

Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.
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"Ne l'oubliez jamais : celui qui laisse commettre une injustice ouvre la voie à d'autres injustices." Willy Brandt

«MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES
Oumar KANDE | Publication 23/08/2013
sur seneplus «mary-teuw-niane-mene-le-president-droit-au-mur »

« Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».

«Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.

Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité.

Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes.

Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye. »

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