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Plaidoyer de Matar Bâ, Ministre des Sports : «La violence, c’est nous tous. Nous devons nous donner la main»

Le projet de budget au titre de l’année 2022 du ministère des Sports a été voté hier, dimanche 12 décembre 2021, à l’Assemblée nationale. Face aux députés, le ministre Matar Bâ a donné des réponses à la question des violences notées dans l’arène et dans le navétanes (championnat de football populaire). Sans occulter les réponses aux questions liées aux infrastructures ou encore sur la prochaine CAN de football, le patron du sport sénégalais estime que la violence interpelle toute la société et nécessite une analyse beaucoup plus profonde.


Rédigé par leral.net le Lundi 13 Décembre 2021 à 09:37 | | 0 commentaire(s)|

Plaidoyer de Matar Bâ, Ministre des Sports : «La violence, c’est nous tous. Nous devons nous donner la main»
Pour l’exercice 2022, son budget est arrêté à plus de 33 milliards FCfa, soit une hausse d’1 milliard 900 millions FCfa, par rapport au montant alloué en 2019. Devant les députés, la question de la violence dans le sport a été au centre des débats.

Si d’aucuns, à l’image de la députée Ndéye Mareme Ndiaye, ont demandé la suspension des Navétanes et une évaluation, d’autres réclament la tenue d’états généraux pour éradiquer ce fléau ou encore la rationalisation des ASC de quartier.

D’autres parlementaires comme le député Seydou Diouf, estiment que la violence n’est pas l’apanage du sport. Selon lui, elle est diffuse dans la société et se transpose aussi bien dans le sport que dans les autres segments comme la politique. Selon lui, la violence nous interpelle nous tous.

La violence, c’est nous tous et nous devons nous donner la main. Le navétane n’est pas inutile. Le navétane joue un rôle important. Le navétane accompagne les politiques publiques. On ne peut pas interdire à des jeunes de se mobiliser pour faire des activités pour leur épanouissement. Il faudrait que l’analyse soit beaucoup plus profonde. Il faut que l’on sache qu’au Sénégal, il y a plus de 65 % des jeunes qui doivent s’occuper et faire des activités. On est en train de trouver des lieux pour cela. Maintenant, le reste, que personne ne nous dise que c’est l’autre qui doit régler la violence. Nous devons nous donner la main.

L’arrêt de ces navénanes, ce n’est pas une sanction négative. Quand il y a des difficultés, il faut arrêter, réfléchir, améliorer et faire des propositions. C’est pourquoi l’ONCAV a suspendu les activités du Navétanes
», a-t-il déclaré.






Sud Quotidien