Arrêté lundi dernier, puis inculpé hier, du crime de meurtre commis sur l’épouse de son père, Mame Ngor Ndiaye risque les Assises. Il va devoir rester de longues années derrières les barreaux avec un statut de présumé criminel. Un titre qui jure d’avec son image d’homme dégourdi, sociable et pieux, enfant de daara, qui consacre son temps libre à la lecture du Coran, que lui collent ses proches qui peinent à comprendre son acte.
Mame Ngor Ndiaye est un homme qui n’a pas été gâté par la nature. Dès le bas âge, à l’âge de 2 ans, ses parents divorcent. Quelques années plus tard, son père l’interne dans un daara, tenu par un illustre marabout. Le gamin qu’il est y séjournera pendant 15 longues années. Durant toute cette période, le jeune Mame Ngor est sevré d’amour maternel. Sa mère, il ne la connait que de nom, même pas la moindre photo lui permettant de voir à quoi elle ressemble. Loin de celle-ci, mais aussi de son père resté à Dakar, il survit aux conditions généralement difficiles du pensionnat dans ces établissements coraniques fortement peuplés d’élèves de tous horizons. Malgré tout, Mame Ngor y fait son bonhomme de chemin et se distingue par une parfaite maîtrise du Coran. Après 15 ans passés sur ce lieu, son marabout est rappelé à Dieu. Occasion saisie par son père pour le ramener à Dakar, une ville qu’il découvre pour la première fois.
De cochet…à meurtrier
Le Coran plein la tête, Mame Ngor, devenu majeur, reste sans autre qualification. Un handicap qu’il s’engage à surmonter. Etabli à Grand Médine, il s’essaye au métier de cocher. N’y trouvant pas son compte, il se reconvertit en vulcanisateur. Au bout de quelques années d’exercice, Mame Ngor Ndiaye jette l’éponge. Cette fois, il ambitionne de devenir maçon. C’est alors qu’il a choisi de rejoindre son père Modou Ndiaye dans sa demeure sise à Darou Thioub où il s’est mis à l’apprentissage de la maçonnerie. Pour se rendre à son lieu de travail à Rufisque, il était contraint de se lever tôt le matin pour pallier les contraintes de mobilité. Ce n’est qu’en 2009, rapportent certains de ses proches, qu’il a finalement fait la connaissance de sa mère, domiciliée à Usine Bène Tally, mais également de sa grand-mère qui, elle, est pourtant établie à Keur Massar. Ses rapports avec sa tante sont exécrables. Et leurs incessantes disputes finiront au drame. Mame Ngor Ndiaye, selon des sources judiciaires, est très affecté par ce crime sur sa tante. Celle-ci laisse derrière elle 5 enfants dont deux mineurs, une fillette et un garçon de 4 ans.
REWMI.COM/NFG
Mame Ngor Ndiaye est un homme qui n’a pas été gâté par la nature. Dès le bas âge, à l’âge de 2 ans, ses parents divorcent. Quelques années plus tard, son père l’interne dans un daara, tenu par un illustre marabout. Le gamin qu’il est y séjournera pendant 15 longues années. Durant toute cette période, le jeune Mame Ngor est sevré d’amour maternel. Sa mère, il ne la connait que de nom, même pas la moindre photo lui permettant de voir à quoi elle ressemble. Loin de celle-ci, mais aussi de son père resté à Dakar, il survit aux conditions généralement difficiles du pensionnat dans ces établissements coraniques fortement peuplés d’élèves de tous horizons. Malgré tout, Mame Ngor y fait son bonhomme de chemin et se distingue par une parfaite maîtrise du Coran. Après 15 ans passés sur ce lieu, son marabout est rappelé à Dieu. Occasion saisie par son père pour le ramener à Dakar, une ville qu’il découvre pour la première fois.
De cochet…à meurtrier
Le Coran plein la tête, Mame Ngor, devenu majeur, reste sans autre qualification. Un handicap qu’il s’engage à surmonter. Etabli à Grand Médine, il s’essaye au métier de cocher. N’y trouvant pas son compte, il se reconvertit en vulcanisateur. Au bout de quelques années d’exercice, Mame Ngor Ndiaye jette l’éponge. Cette fois, il ambitionne de devenir maçon. C’est alors qu’il a choisi de rejoindre son père Modou Ndiaye dans sa demeure sise à Darou Thioub où il s’est mis à l’apprentissage de la maçonnerie. Pour se rendre à son lieu de travail à Rufisque, il était contraint de se lever tôt le matin pour pallier les contraintes de mobilité. Ce n’est qu’en 2009, rapportent certains de ses proches, qu’il a finalement fait la connaissance de sa mère, domiciliée à Usine Bène Tally, mais également de sa grand-mère qui, elle, est pourtant établie à Keur Massar. Ses rapports avec sa tante sont exécrables. Et leurs incessantes disputes finiront au drame. Mame Ngor Ndiaye, selon des sources judiciaires, est très affecté par ce crime sur sa tante. Celle-ci laisse derrière elle 5 enfants dont deux mineurs, une fillette et un garçon de 4 ans.
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