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Pour booster les productions du Sénégal, des pôles export mis en place par l'Asepex


Rédigé par leral.net le Jeudi 11 Février 2016 à 09:37 | | 0 commentaire(s)|

Prenant comme prétexte la nomination de la structure qu’il dirige parmi les 3 entreprises les plus performants du Sénégal lors du gala de l’innovation organisée le week end dernier, le directeur général de l’Agence sénégalaise de production des exportations (Asepex) a fait face à la presse pour présenter le prix. Il a saisi l’occasion pour faire le point sur les réalisations et perspectives de ladite structure.

Dr Malick Diop a indiqué que, pour rendre les produits du Sénégal compétitifs sur le marché mondial, deux pôles exports sont mis en place à Saint Louis et dans la zone du Sine Saloum. En ce qui concerne le premier pôle, les produits qui y sont valorisés sont le riz de la vallée, l’oignon, la pomme de terre mais aussi les produits halieutiques.

Et pour ce qui est de celui de la zone centre, l’important, à l'en croire, c’est de permettre aux producteurs d’avoir des plantations qui puissent être aux normes internationales et aux vergers d’être certifiés pour éviter qu’il n’y ait pas de retour de conteneurs à l’exploitation. Selon Dr Diop, il y va de la crédibilité du Sénégal parce que, deux ou trois conteneurs rejetés peuvent permettre de plomber une filière pendant des années.

Il n’a pas manqué de rappeler que le rôle premier de ces pôles est celui d’alerte. Ce qui justifie le fait « d’aller vers le Sénégal des profondeurs, d’identifier la production, d’augmenter la qualité de la production, mais également, au-delà de cela, identifier les secteurs sur lesquels on n’avait pas encore beaucoup d’exportation ».

La zone sud n’est pas en reste, si on sait qu’à Ziguinchor, la noix de cajou a un enjeu important, aussi bien au niveau européen qu’au niveau de l’Amérique du nord. L’objectif, à en croire le Dg de l’Asepex, c’est de créer, dans cette zone, des consortia d’entreprises « pour que la production soit importante, pour que l’on puisse, nous, par rapport au marché extérieur, pouvoir, en volume et en qualité, exporter le plus possible ».

Poursuivant, il ajoute que le problème que l’on a le plus souvent, c’est qu’il y a beaucoup de producteurs qui produisent la même chose, mais ne se regroupent pas. Donc, l’objectif de ces consortia est de permettre à ces derniers de produire et d’exporter en même temps. Pour ce qui est de la mangue aussi, un travail est en train d’être fait au sud et le pôle fera en sorte que les productions soient plus présentes dans l’export.

Mariama Kobar Saleh