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Pour les transporteurs, il reste le combat contre les tracasseries policières

Après la baisse du prix du carburant, les transporteurs routiers demandent à l’Etat de respecter les autres engagements contenus dans leur plateforme revendicative comme la fin des tracasseries policière et douanière, la convention collective entre autres.


Rédigé par leral.net le Jeudi 25 Décembre 2014 à 11:55 | | 4 commentaire(s)|

Pour les transporteurs, il reste le combat contre les tracasseries policières
Le Syndicat des travailleurs des transports routiers du Sénégal, avec en tête son secrétaire général Gora Khouma de la (Sttrs), s’est réuni hier pour discuter de la baisse du prix du carburant. Souvent tétanisés par la cherté du carburant, les transporteurs saluent ce «geste du gouvernement qui a respecté son engagement sur la diminution du prix du carburant».

Il faut rappeler qu’ils avaient observé une grève du 18 au 23 novembre pour pousser l’Etat à appliquer cette mesure. Finalement, ils avaient trouvé un terrain d’entente qui avait provoqué la suspension du mot d’ordre. Cette décision de baisser les prix du carburant ralentit le plan d’actions des transporteurs qui avaient prévu de gréver le 31 décembre si les engagements des autorités n’étaient pas respectés sur la baisse du prix du carburant. «Aujourd’hui, le gouvernement a respecté son engagement. Sur les neuf points de la plateforme de revendication, il y avait la baisse du prix du carburant. Et parmi ces revendications, il y a le problème de la route de Kaolack à Fatick qui n’est pas bonne (Ndlr : l’Etat a annoncé sa rénovation), il y a aussi le problème de la convention collective qui n’est pas respectée et les tracasseries policière et douanière», recense le secrétaire général Gora Khouma.

Par ailleurs, il prévient que «si au bout de quelques temps, l’Etat s’aventure à augmenter le prix, ce sera une guerre qu’il aurait déclarée». «Le baril a connu une baisse, et nous sommes très bien informés. Nous avons beaucoup patienté depuis 2012, jusqu’à aujourd’hui il y avait pas de baisse sur le prix du carburant. 102 francs ? Ce n’est rien, il ne faut pas qu’il nous dise qu’il va reprendre les 30 francs», se désole Gora Khouma.

Le Quotidien