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Pour un Oui massif lors du Référendum, Demba Diop Sy investit le pays avec « ses Ambassadeurs du Oui »

Le leader de la Convergence patriotique pour la justice et l’équité (Cpje Nay Leer), Demba Diop Sy, a annoncé, hier, à Dakar, la mise en place à l’échelle nationale d’« un réseau des Ambassadeurs du Oui ». Ces derniers, déclare-t-il, vont sillonner le pays pour informer la population sur la nécessité du « Oui », lors du référendum du 20 mars.


Rédigé par leral.net le Samedi 27 Février 2016 à 11:24 | | 9 commentaire(s)|

« Le « Oui » lors du référendum du 20 mars, c’est l’intérêt du peuple et non celui d’une autre personne », a déclaré, hier, Demba Diop Sy, Président de la Convergence patriotique pour la justice et l’équité (Cpje Nay Leer). Cependant, pour faire face à l’opposition qui multiplie sa fronde pour un « Non » massif pendant le référendum du 20 mars, le camarade de Macky Sall dans la coalition Benno Bokk Yakaar compte investir le pays. « Je vais mettre en place un « réseau des Ambassadeurs du Oui », qui vont faire du porte-à-porte afin de sensibiliser la population sur l’utilité de ce référendum et parler du contenu de ses 15 points ». Le leader du Cpje pense que le document devant servir de tableau de bords à ses ambassadeurs du « Oui », avec le slogan, « je vous crois, je vote Oui », s’appellera la réforme pour le « peuple ».

Pour ce qui est de la position de l’opposition, Demba Diop Sy dit ne pas la comprendre. « Ces politiques veulent à la fois, une chose et son contraire », dit-il avant d’ajouter que certains entre eux, animés d’intérêts crypto-personnels, ont dévoilés leurs faces de manière prématurée avec un choix discutable et une perception erronée. Un argument appuyé par le ministre, Yakham Mbaye, de l’Alliance pour la République. Pour lui, le président de la République a réduit ses pouvoirs pour renforcer les principes d’un Etat de droit. Donc, voter « Non » signifie une mauvaise foi. D’ailleurs, il dit ne pas comprendre que quelqu’un puisse rejeter une demande vieille de plus de 50 ans. Ainsi, il répond à ceux qui parlent de changer la Constitution. « Il n’y a que 15/108 points de la Constitution qui sont soumis au référendum », précise Yakham Mbaye.

Fara Mendy