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Pour un feu d'immondices, un riverain abreuve d'injures la conseillère municipale de la mairie des Hlm

Les opérations de reboisement et d'aménagement de la commune des Hlm se sont poursuivies, hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. En effet, c'est une affaire de menace et d'injures publiques qui oppose le sieur Moustapha Sarr à la dame Aïssatou Ndong, conseillère municipale de la mairie des Hlm.


Rédigé par leral.net le Mercredi 13 Janvier 2016 à 08:55 | | 0 commentaire(s)|

La dame Ndong a expliqué, dans les colonnes du Populaire, que, le jour des faits, c'est vers 3 heures du matin que le mis en cause a tambouriné à sa porte pour lui intimer l'ordre d'éteindre le feu qu'elle aurait allumé avec les jeunes du quartier. A l'en croire, c'est dans le cadre des opérations de reboisement et d'aménagement de leur commune que la mairie des Hlm avait coupé ces arbres avant de les déposer dans un coin pour les brûler. "Au lieu d'attaquer la mairie, il a préféré m'injurier", s'est plainte la dame.

Mais, ses accusations sont vite démenties, selon le journal, par le prévenu qui a juré la main sur le cœur qu'il n'est pas l'auteur des faits qu'on lui reproche. Il indique que cette nuit-là, il était soûl. Ce qui laisse croire qu'il n'a aucune souvenance de ce qui s'était réellement passé, même s'il était sur les lieux. D'après lui, c'est en voulant séparer des chats qui se battaient qu'il a jeté des pierres, atteignant ainsi la porte de Aïssatou Ndong. Une version tirée par les cheveux qui a pour effet d'encore plus enfoncer Moustapha Sarr. Sachant que les carottes étaient cuites pour lui, le mis en cause s'est finalement résolu à demander pardon à la victime devant la barre pour espérer bénéficier d'une liberté.

La partie civile a réclamé 500 000 francs pour toutes causes et préjudices confondus, là où le parquet a requis l'application de la loi. La défense a, quant à elle, plaidé la clémence du tribunal. Après délibération, nos confrères renseignent que Moustapha Sarr a été reconnu coupable des faits avant d'être condamné à une peine de 6 mois dont 3 mois ferme.