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Poursuite du mandat de feu Ousmane Tanor Dieng ou intérim: Les éclairages du secrétaire permanent du Parti socialiste

Aminata Mbengue Ndiaye n’assure pas un intérim mais poursuit le mandat du défunt secrétaire général jusqu’au prochain congrès ordinaire, qui se tiendra à l’issue du processus de renouvellement des instances de base. La précision est du secrétaire permanent du Parti socialiste (Ps), Cheikh Sadibou Sèye.


Rédigé par leral.net le Mardi 20 Octobre 2020 à 13:25 | | 0 commentaire(s)|

Poursuite du mandat de feu Ousmane Tanor Dieng ou intérim: Les éclairages du secrétaire permanent du Parti socialiste
Cheikh Sadibou Sèye, le secrétaire permanent du Parti socialiste (Ps), indique qu’il n’y a pas lieu d’entretenir une confusion sur le fonctionnement de leur parti, notamment le poste de secrétaire général.

Les textes, souligne-t-il, sont «clairs et précis» là-dessus. Selon lui, la secrétaire générale du Ps, Aminata Mbengue Ndiaye, n’assure point, un intérim qui est limité dans le temps. «Elle est plutôt dans le mandat du défunt secrétaire général Ousmane Tanor Dieng», explique M. Sèye. D’après les textes, précise-t-il, le premier adjoint poursuit le mandat du secrétaire général du parti en cas de vacance de poste jusqu’au prochain congrès. Donc, le mandat de Mme Ndiaye ne prendra fin qu’au prochain congrès qui se tiendra au terme de la vente des cartes et du processus de renouvellement des instances de base.

Sur le plateau de la 7Tv, vendredi dernier, le secrétaire national aux élections du Ps, Serigne Mbaye Thiam, par ailleurs ministre de l’Eau et de l’Assainissement, avait indiqué que «l’intérim doit avoir une fin». «Par définition, l’intérim ne doit pas être du long terme. Tout le monde est d’accord là-dessus», avait-il ajouté. Quant à Cheikh Sadibou Sèye, il est formel. Les textes du Ps ne prévoient pas d’intérim. C’est pourquoi, dit-il, dans son organigramme, il est prévu les postes de premier, deuxième et troisième secrétaire général adjoint. Ces dispositions visent, à ses yeux, à pallier toute vacance de poste. Du coup, celui qui suit immédiatement, poursuit le mandat en cours. Le secrétaire permanent précise que c’est le même scénario dans les coordinations des Unions régionales.

Le dernier congrès du Ps remonte en 2014. Convaincu que c’est par «méconnaissance» que les gens épiloguent sur le fonctionnement du parti, M. Sèye relève que le Ps est la seule formation qui organise régulièrement ses congrès ordinaires. Il fait savoir que les textes disposent que le congrès intervient tous les quatre ans après le renouvellement des instances de base. Le secrétaire permanent ajoute que quand ce processus est arrivé à terme, il faut passer à une seconde phase qui consiste à élire le nouveau secrétaire général après appel à candidatures. Celui-ci doit être élu, précise-t-il, par les Unions régionales des coordinations. Ce n’est qu’au terme de ce processus, insiste le secrétaire permanent du Ps, que le congrès est convoqué pour installer le nouveau secrétaire général. Entamé l’année dernière, ce processus, souligne-t-il, a été suspendu à cause de la pandémie de la Covid-19, avant d’être récemment repris.

Sur le délai imparti pour la tenue du congrès, il déclare : «Nous sommes dans un processus normal qui n’a pas encore abouti». Ce qui est important, déclare M. Sèye, c’est que tous les mandats sont en cours jusqu’au prochain congrès. Pour lui, il n’est pas dit que le congrès se tient impérativement tous les quatre ans. «Il est prévu tous les quatre ans après le renouvellement des instances de base. Si ce processus n’a pas abouti, nous ne pouvons pas tenir le congrès ordinaire», insiste-t-il. Le secrétaire permanent reste toutefois convaincu que le Ps respectera toujours son calendrier et que le 16e congrès ordinaire du parti se tiendra. «Nous tenons à nos procédures, même si elles sont lourdes et difficiles», assure-t-il.






Le Soleil

Ndèye Fatou Kébé