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Pr Pape Guèye sur le rapport de l’Anaq-Sup : « La Commission scientifique a donné un avis favorable à 02 Epes sur les six évalués... »

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a reçu, ce lundi, à Dakar, le rapport d’évaluation de l’année 2014 de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (Anaq-Sup). Mary Teuw Niane s’est félicité des progrès faites par l’enseignement supérieur du Sénégal même s’il y a des efforts à faire dans le secteur afin d’en améliorer la qualité.


Rédigé par leral.net le Lundi 22 Juin 2015 à 15:24 | | 2 commentaire(s)|

Pr Pape Guèye sur le rapport de l’Anaq-Sup : « La Commission scientifique a donné un avis favorable à 02 Epes sur les six évalués... »
La qualité de l’enseignement supérieur est un facteur de développement. Pour ce, le gouvernement du Sénégal s’est engagé de faire des réformes pour améliorer la qualité. Et, dans sa politique d’amélioration de la qualité de ce secteur vital, « le Président a signé, il y a quelques semaines, un décret portant classement et reconnaissance des diplômes », a rappelé le ministre qui a expliqué l’importance de ce décret par la simplification des procédures et la mise en place d’un dispositif très simple. En effet, pour qu’un diplôme soit reconnu, il faut que l’institution qui délivre le diplôme soit une institution agréée et que le diplôme soit accrédité par l’Anaq-Sup ou par le Cames. Parce que, dit-il, le rapport a montré une évolution positive de l’enseignement supérieur du Sénégal, mais il y a encore des questions qu’il faut approfondir dans le domaine de l’enseignement.

D’où, l’importance de l’Anaq-Sup qui permet d’évaluer les programmes des universités publiques et des écoles d’enseignement supérieur privé mais aussi, d’assurer la qualité de l’enseignement et de la formation dans les institutions d’enseignement supérieur privé et publique au Sénégal. Parce que, soutient-il, pour qu’un diplôme soit classé, il devra être validé par l’Anaq-Sup. C’est une question de souveraineté nationale sur l’ensemble des diplômes utilisés au Sénégal. Cela s’applique aux diplômes délivrés au Sénégal et aux diplômes venant de l’étranger.

Le ministre de l’Enseignement supérieur indique que les recommandations et les axes à améliorer seront appliquées par l’ensemble des parties prenantes afin d’améliorer la qualité du système d’enseignement supérieur du Sénégal. Ce sont les défis et des perspectives pour 2015. Selon le Secrétaire exécutif de l’Anaq-Sup, le Professeur Pape Guèye, parallèlement aux Institutions d’Enseignement supérieur (IES) publiques, 24 Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur ont bénéficié l’accompagnement des services techniques de l’Anaq-Sup. Ainsi, certains établissements, évalués dans le cadre de l’avis sur l’octroi d’agrément définitif par la Direction générale de l’enseignement supérieur (Dges), ont reçu un avis favorable tandis que d’autres établissements ont reçu un avis défavorable. « Sur les 09 Epes évalué en 2013, seulement huit (08) ont terminé la procédure. Le Cs donne l’accréditation à sept 07 Epes sur huit (08) évalués, soit un taux de réussite de 87.5% », lit-on dans le rapport qui stipule que les candidats au Programme de reconnaissance et équivalence de diplômes (Pred) du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (Cames) : huit (08) Epes ont entamé la procédure mais six (06) ont été effectivement évalués, les deux (2) autres n’ayant pas déposé leur rapport d’auto-évaluation institutionnelle. Le Cs donne un avis favorable à deux (02) Epes sur les six (06) évalués, soit un taux de réussite de 33 %.

Fara Mendy