Alors que la question de la succession de Me Ousmane Ngom à son poste de député n’est pas encore réglée, la légitimité de Modou Diagne Fada à la tête du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates est sujette à discussion. Longtemps contesté par la frange du Parti démocratique sénégalais favorable à Me Abdoulaye Wade, le contrôle dudit groupe parlementaire par l’édile de Mousty est davantage rejeté depuis sa dernière sortie, le week-end passé. Modou Diagne Fada dit avoir pris acte de son exclusion du Pds après avoir contesté la décision pendant six mois. Mais cette nouvelle donne, selon le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle, du point de vue de la légalité, ne change rien. « Les textes de l’Assemblée nationale disent que quand un député démissionne de son parti, il perd son mandat. Le président du Conseil départemental de Kébémer n’a pas démissionné de son parti, il a été exclu. Donc on ne peut pas lui appliquer cette disposition », clarifie Moustapha Diakhaté contacté par EnQuête.
De tel propos sont corroborés par ceux d’un autre député de l’opposition joint par EnQuête. Selon l'interlocuteur du journal qui n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors qu’il s’agit d’un conflit interne au Pds, « on ne peut rien imposer à Modou Diagne Fada sauf s’il démissionne de son plein gré du Pds ». « La loi est clair sur la question. Un député exclu de son parti garde son poste. En ce qui concerne le groupe parlementaire, il faut souligner qu’une fois constitué, il n’appartient pas à un parti politique. Le groupe parlementaire se forme par affinité politique. Il n’est pas forcément la propriété d’un parti politique », soutient-il. Toutefois, il souligne que du point de vue de l’éthique et de la morale, Fada aurait mieux fait de démissionner de la présidence du groupe parlementaire libéral dès lors qu’il a été élu sous la bannière des listes de la coalition dirigée par le Pds qui l’a exclu de ses rangs.
De tel propos sont corroborés par ceux d’un autre député de l’opposition joint par EnQuête. Selon l'interlocuteur du journal qui n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors qu’il s’agit d’un conflit interne au Pds, « on ne peut rien imposer à Modou Diagne Fada sauf s’il démissionne de son plein gré du Pds ». « La loi est clair sur la question. Un député exclu de son parti garde son poste. En ce qui concerne le groupe parlementaire, il faut souligner qu’une fois constitué, il n’appartient pas à un parti politique. Le groupe parlementaire se forme par affinité politique. Il n’est pas forcément la propriété d’un parti politique », soutient-il. Toutefois, il souligne que du point de vue de l’éthique et de la morale, Fada aurait mieux fait de démissionner de la présidence du groupe parlementaire libéral dès lors qu’il a été élu sous la bannière des listes de la coalition dirigée par le Pds qui l’a exclu de ses rangs.