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Présidence l’UA : Macky confirme la candidature de Bathily

Le Président Macky Sall a confirmé, hier, que le Sénégal allait présenter la candidature d’Abdoulaye Bathily à la présidence de l’Union africaine en janvier 2017. Ce sera lors du sommet prévu à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, où il faudra trouver un successeur à la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, non candidate à un deuxième mandat.


Rédigé par leral.net le Mardi 19 Juillet 2016 à 11:47 | | 5 commentaire(s)|

Plus rien ne s'oppose à la candidature d'Abdoulaye Bathily à la tête de la Commission de l'UA. L'obstacle que constituait l'élection pour départager les trois candidats à ce poste au sommet de Kigali n'est plus. Aucun des trois prétendants ougandais, botswanais et équato-guinéen n’ayant obtenu la majorité des deux tiers des suffrages, le vote a été reporté au prochain sommet qui pourrait même se tenir en octobre, selon le Président Macky Sall.

"Puisqu’il y aura une nouvelle élection, le Sénégal compte présenter un candidat, en la personne du professeur Abdoulaye Bathily, comme président de la Commission de l’UA", a indiqué Macky Sall. Un scénario que la Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) avait déjà envisagé au point de demander le report du vote de Kigali depuis mai dernier. "Il y avait une élection pour laquelle la CEDEAO avait demandé le report, durant son sommet à Dakar, compte tenu d’un certain nombre de facteurs et d’enjeux (…)", a rappelé le chef de l’Etat sénégalais.

Même si le Président Sall affirme que les perdants de Kigali sont des intellectuels accomplis, il avoue néanmoins que le poste de Président de la Commission de l'UA "n’est pas une question de diplômes, mais de profil par rapport à une fonction éminemment politique".

La voie est donc tracée pour Abdoulaye Bathily qui a le soutien total du Président Macky Sall et celui des pays de la CEDEAO. Toutefois, il aura sur sa route l’ancien vice-président tanzanien, Jakaya Kikwete. Mais avec son team de lobbyistes, le candidat sénégalais a maintenant le temps d'unifier le maximum de pays africains autour de sa candidature désormais appelée à passer sur les fractures de vote raté de Kigali.

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