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Présidentielle de 2017 : L'ancien Président Diouf manœuvre pour Macky, Khalifa Sall refuse de suivre Tanor Dieng

Le Parti socialiste se dirige droit vers une zone de turbulence. Pour cause, il n'y a pas encore de consensus à propos de la formule à adopter pour la candidature du parti en vue de la prochaine Présidentielle. Khalifa Sall, présenté comme un futur présidentiable, commence à se démarquer de son secrétaire général national qui est partagé entre la volonté de l'ancien chef de l'Etat, Abdou Diouf, d'accompagner Macky Sall et la volonté de sa formation politique de présenter un candidat.


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Juillet 2015 à 09:21 | | 0 commentaire(s)|

Connu pour sa proximité avec Ousmane Tanor Dieng à qui il a laissé le parti en 1998, Abdou Diou est devenu, d'après La Tribune, très proche du Président Macky Sall. Et, pour lui, il n'est pas question de se ranger d'un côté. Il veut s'occuper de tout le monde. Dans ce sens, Abdou Diouf "mettrait la pression sur les principaux responsables du Ps. Il s'agit principalement d'Ousmane Tanor Dieng, d'Aminata Mbengue Ndiaye ainsi que d'autres responsables". Pour l'ancien chef de l'Etat, il ne sert à rien de "fragiliser" la coalition Benno Bokk Yakaar pour "briser" l'élan de Macky Sall. Des sources du journal renseignent que l'ex-Président Diouf aurait convoqué son poulain Khalifa Sall à Paris pour le convaincre de renoncer à ses ambitions présidentielles. Les raisons avancées sont que le Ps est dans la coalition depuis 2012 et que, de ce fait, sera comptable. Mieux, en tant que père spirituel, il exige de son fils qu'il se range derrière Macky Sall. Mais, ce dernier aurait donné une réponse très polie en promettant à Abdou Diouf de réfléchir.

Ce qui est sûr, c'est que les démons de la division sont déjà à l’oeuvre et "l'autorité d'Ousmane Tanor Dieng risque d'être sérieusement entachée". Khalifa Sall attend le moment propice, d'après nos confrères, pour se déclarer et faire face au candidat de l'Apr. "La division est de plus en plus grande avec le pouvoir, au point de penser que Khalifa Sall et le Président Macky Sall sont devenus des adversaires, d'autant que les dernières locales avaient fini d'enterrer définitivement toute tentative de réconciliation. le blocage de l'emprunt obligataire de la Mairie est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", indique-t-on.