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Prises de position sur l'élection du président de la Fédération sénégalaise de football, brouille au sein des anciens de 2002

La course à la présidence sénégalaise de football se révèle en plus de faire voler bas les mots, être source de dissensions entre plusieurs anciens "Lions" de la génération 2002. Ce qui jette une ombre sur la fabuleuse épopée de la génération dorée du football sénégalais.


Rédigé par leral.net le Samedi 29 Avril 2017 à 13:08 | | 0 commentaire(s)|

La prochaine assemblée générale élective de la fédération sénégalaise de football et l'annonce du président sortant, Me Augustin Senghor de sa volonté de briguer un nouveau mandat, n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre, ni d'attiser les rancoeurs dans le microcosme du football sénégalais. De manière inattendue, c'est le groupe de 2002 dont la solidité des liens était leur fer de lance, qui a ouvert les hostilités alors même qu'on est à quatre mois de l'échéance.

El Hadj Diouf souvent prompt à tirer sur la FSF, ne ménage personne, même pas l'entraîneur de l'équipe nationale Aliou Cissé, son ancien collègue de 2002. "Il croit qu'il a toujours raison, il faut le laisser. Les joueurs ont tout donné mais cela reste. Avec un bon entraîneur, le Sénégal se qualifie", lâchait-t-il au lendemain de l'élimination des "Lions" de la dernière CAN par le Cameroun.

Dans la même veine, Khalilou Fadiga ne s'était pas réservé de tacler sévèrement le sélectionneur, dénonçant son "manque d'ouverture". Vexé, Cissé avait vite fait de contre-attaquer. "La discussion, l'échange, j'ai toujours aimé. Diouf, je l'aime bien. Quand on se voit, on parle de foot. Il est venu manger avec nous plusieurs fois, il est venu à nos entraînements plusieurs fois, je lui ai ouvert la porte de la sélection et il a parlé plusieurs fois aux joueurs. Fadiga était là pour parler aux joueurs, Omar Diallo est venu également manger avec nous et il a donné des conseils". Ces échanges ne manquaient pas de laisser entrevoir des tiraillements entre anciens partenaires.

La semaine passée, profitant du lancement du Comité du renouveau du football sénégalais, Diouf, toujours lui,  était revenu à la charge en compagnie de deux joueurs de l'équipe de 2002 (Amdy Faye et Alassane Ndour), demandant la démission de tout le staff de Me Senghor. L'ancien attaquant des "Lions", appelant même les populations à descendre dans la rue.

Cependant, suite à ses sorties virulentes, des voix commencent à se faire entendre, et elle ne sont pas forcément tendres à l'endroit de Diouf et de ses amis. Ainsi, Henry Camara, se prononçant sur cette affaire, avait rectifié, "aujourd'hui, on ne peut pas blâmer la fédération d'avoir intégré au moins quatre joueurs de la génération 2002", déclarait-il. Prenant le relais de l'attaquant, le défenseur Ferdinand Coly est d'avis que "ces anciens internationaux doivent être beaucoup plus respectueux. Ils ont porté la maillot national, ils ont été des acteurs du football mais ils n'ont rien gagné".

L'arrière latéral droit qui sous Giresse, était dans le staff des "Lions", affirme que ses anciens partenaires "manquent de respect au sélectionneur et oublient que 2002, ce n'était pas que trois joueurs, c'était tout un ensemble, c'était toute une équipe. Et personne ne parlera à mon nom et au nom de la génération 2002. Ils ont des intérêts crypto-personnels. La plupart des joueurs de cette génération, on ne les entend pas", lâche-t-il.

source: la tribune

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