Le chef de service de la société sucrière du Tchad (Sonasut), Mallah Ngagouli, n’a pas été épargné par des exactions commis sous le régime de l’ancien homme fort de N’Djamena, informe Libération.
A en croire le témoin, les faits ont eu lieux il y a 10 ans mais il s’en rappelle comme s’ils s'étaient déroulés hier. Il était en convalescence : « L’équipe du commissaire composée, entre autres, par Khalil Djibrinne, Idriss, Ganda, était venue, en tenue civile, m’arrêter sous prétexte de me demander des renseignements. On me soupçonnait de financer la rébellion », déclare le témoin.
Devant le prétoire, il a fait savoir qu’il a été conduit à la maison présidentielle « Tombal Baye » transformée en cellule. Mallah Ngabouli soutient aussi avoir toujours les séquelles de ces tortures. Sur le motif de son arrestation, il renseigne : « Je suis soupçonné de financer la rébellion. Ce que je ne reconnais pas ».
Toujours par rapport aux sévices subis dans les centres de détention, il a soutenu que les détenus ne mangeaient jamais à leur faim. Pis, d’après ses propos, on leur servait de la pourriture. « Lorsqu’un détenu mourrait, on tournait le dos pour en faire un oreiller. Les cadavres n’étaient pas remis à leur famille. Ils pourrissaient et se sont les vautours qui étaient servis », renseigne-t-il.
A en croire le témoin, les faits ont eu lieux il y a 10 ans mais il s’en rappelle comme s’ils s'étaient déroulés hier. Il était en convalescence : « L’équipe du commissaire composée, entre autres, par Khalil Djibrinne, Idriss, Ganda, était venue, en tenue civile, m’arrêter sous prétexte de me demander des renseignements. On me soupçonnait de financer la rébellion », déclare le témoin.
Devant le prétoire, il a fait savoir qu’il a été conduit à la maison présidentielle « Tombal Baye » transformée en cellule. Mallah Ngabouli soutient aussi avoir toujours les séquelles de ces tortures. Sur le motif de son arrestation, il renseigne : « Je suis soupçonné de financer la rébellion. Ce que je ne reconnais pas ».
Toujours par rapport aux sévices subis dans les centres de détention, il a soutenu que les détenus ne mangeaient jamais à leur faim. Pis, d’après ses propos, on leur servait de la pourriture. « Lorsqu’un détenu mourrait, on tournait le dos pour en faire un oreiller. Les cadavres n’étaient pas remis à leur famille. Ils pourrissaient et se sont les vautours qui étaient servis », renseigne-t-il.