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Procès en diffamation et complicité de diffamation : Le patron de Dangote réclame un milliard à Oumy Thiam, El Hadj Ndiaye et Pape Alé Niang

Le patron de la cimenterie Dangote, Serigne Aramine Mbacké, a attrait à la barre le patron de la 2Stv, El Hadj Ndiaye, le journaliste Pape Alé Niang et la commerçante Oumy Thiam. Ces derniers sont accusés de diffamation et complicité de diffamation.


Rédigé par leral.net le Vendredi 22 Mai 2015 à 11:00 | | 0 commentaire(s)|

Procès en diffamation et complicité de diffamation : Le patron de Dangote réclame un milliard à Oumy Thiam, El Hadj Ndiaye et Pape Alé Niang
C’est hier que le patron de la 2Stv, le journaliste Pape Alé Niang et la commerçante Oumy Thiam ont comparu à la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour les délits de diffamation et complicité de diffamation. Ils ont été attraits par le parton de la cimenterie Dangote, Serigne Aramine Mbacké. Les faits se sont déroulés dans l’émission « Ça me dit mag » animé par le journaliste, ce jour-là, il avait comme invitée la dame Oumy Thiam qui avait dit que « Serigne Aramine Mbacké n’est pas un Mbacké-Mbacké. En réalité, son nom de famille c’est Sonko et il est originaire de la Casamance ». Des propos jugés diffamatoires par Serigne Aramine Mbacké qui a servi une citation directe aux prévenus. Ces derniers ne sont pas du même avis. « Les propos jugés diffamatoires ne le sont pas. Car, les paroles de la dame exprimées en wolof ont fait l’objet d’une transcription en français. Donc, il peut y avoir des doutes ou des déformations lors de la transcription », s’est défendu Pape Alé Niang. Sur la même lancée, le patron de la 2Stv, El Hadji Ndiaye soutiendra : « Origines Sa est une société d’investissement qui n’a rien à voir avec la diffusion de la 2Stv. Par ailleurs, je n’ai jamais accepté que des propos injurieux passent dans ma télévision ».

Dans sa plaidoirie, l’avocat de la partie civile a réclamé la somme d’un milliard de franc Cfa en guise de dommages et intérêt pour laver son honneur. Selon lui, les prévenus nient les faits sans apporter des preuves. Auparavant, le maître des poursuites a soulevé des exceptions de nullité en soutenant que la citation directe comportait des failles. Le délibéré est prévu pour le 18 juin prochain.