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Programmes scolaires : Vers l’intégration de la pensée et l’œuvre de Cheikh Anta Diop

Le ministère de l’Education nationale, à travers son projet d’appui au renouveau des curricula (Parc) et l’inspection générale de l’éducation et de la formation (Igef) est en train de travailler sur une méthodologie d’insertion de la pensée et l’œuvre de Cheikh Anta Diop dans le curriculum unifié. A cet effet, informe l’Aps, le ministre de l’Education Serigne Mbaye Thiam a ouvert, hier, à Saly-Portudal, un atelier de trois jours pour approfondir la réflexion sur la place de l’œuvre du défunt égyptologue dans les répertoires cognitif, socio-affectif et psychomoteur des curricula.


Rédigé par leral.net le Mardi 9 Août 2016 à 11:19 | | 3 commentaire(s)|

Programmes scolaires : Vers l’intégration de la pensée et l’œuvre de Cheikh Anta Diop
Mbour abrite depuis, hier, un atelier de réflexion sur l’intégration de la pensée et des œuvres de Cheikh Anta Diop dans les répertoires cognitif, socio-affectif et psychomoteur des curricula. La rencontre devrait également permettre de faire des « contenus pertinents d’enseignement/apprentissage et de formation des enseignants ».

« Cette initiative est une décision du Chef de l’Etat, le président Macky Sall qui, saisi à l’occasion de la commémoration du trentième anniversaire de la disparition de Cheikh Anta (Diop), nous a instruit d’explorer les possibilités d’intégrer se œuvre et sa pensée dans les programmes scolaires », a expliqué Serigne Mbaye Thiam.
Selon lui, cet atelier est une matérialisation de l’engagement qui a été pris par le Chef de l’Etat dans ce sens, d’autant plus que « Cheikh Anta Diop représente quelque chose d’important dans notre patrimoine culturel et scientifique. C’est un savant dont les œuvres sont étudiées un peu partout dans le monde ».

« Le professeur Cheikh Anta Diop a véritablement légué à la postérité une œuvre dont l’exploitation méthodique et intégrée ainsi que la transversalité peuvent être d’un apport certain dans la formation du citoyen sénégalais. Aujourd’hui, plus que jamais, notre pays a besoin d’un capital humain jeune, dynamique, très bien formé, conséquent et sans complexe », a-t-il soutenu.
Une telle initiative, à en croire le ministre de l’Education nationale, permet de former des citoyens modèles qui ont confiance en eux et une estime de soi, ouvert aux autres.

« Aujourd’hui, dans notre système éducatif, nous étudions Voltaire, Baudelaire et d’autres écrivains et penseurs. Il est donc utile que ce citoyen sénégalais puisse aller vers l’autre, sans complexe. Qu’il puisse savoir aussi que dans son pays, des penseurs et autres intellectuels ont contribué à forger une identité à notre humanité commune », a fait valoir le ministre.

« L’antériorité des civilisations noires est confirmée et la contribution des noirs dans la science, la technologie, la culture, l’agriculture et l’urbanisme, mérite d’être mieux connue et enseignée », a-t-il dit.

APS - seneplus