En votant à l’unanimité pour cette résolution reconduisant la Monusco pour un an, le Conseil de sécurité de l’ONU a redit sa confiance en la force - et ce malgré les récentes attaques dont elle a fait l’objet en république démocratique du Congo. Rédigée par la France, la résolution évoque, tout en restant large, la nécessité d'une stratégie de sortie du pays à moyen terme.
Mais pour la prochaine étape, il s’agit surtout de s’adapter à la situation la plus récente : des poches entières de territoire ont été libérées des groupes terroristes depuis deux ans, et, selon les diplomates, des policiers feront là plus sens que la présence de militaires.
Quelques 200 officiers individuels et 360 unités de maintien de l’ordre temporaires ont été ajoutés au plafond maximum de policiers que peut déployer la Monusco sur le terrain - alors que le plafond a été abaissé de 1 800 militaires.
A priori, contrairement à ce que préconisait un rapport indépendant remis avant les attaques à Beni, la résolution ne recommande pas de retrait de la force onusienne avant trois ans - et encore, en fonction de l’évolution du contexte sur place. En bref, le Conseil de sécurité reste prudent.
Mais pour la prochaine étape, il s’agit surtout de s’adapter à la situation la plus récente : des poches entières de territoire ont été libérées des groupes terroristes depuis deux ans, et, selon les diplomates, des policiers feront là plus sens que la présence de militaires.
Quelques 200 officiers individuels et 360 unités de maintien de l’ordre temporaires ont été ajoutés au plafond maximum de policiers que peut déployer la Monusco sur le terrain - alors que le plafond a été abaissé de 1 800 militaires.
A priori, contrairement à ce que préconisait un rapport indépendant remis avant les attaques à Beni, la résolution ne recommande pas de retrait de la force onusienne avant trois ans - et encore, en fonction de l’évolution du contexte sur place. En bref, le Conseil de sécurité reste prudent.