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Racine Sy répond aux agents du King Fahd Palace

Les contestations des agents de l’Hotel King Fahd Palace, qui réclament la retraite à 60 ans, ne laissent pas sans réaction le patron de l’hôtel. Mamadou Racine Sy, par ailleurs, Président du conseil d’administration de l’Institut national de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), estime qu’il faut des accords sectoriels pour des prestations de service.


Rédigé par leral.net le Samedi 14 Novembre 2015 à 12:49 | | 0 commentaire(s)|

Racine Sy répond aux agents du King Fahd Palace
Mamadou Racine Sy, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), a profité, hier, du Symposium sur la fusion de l’Institut de prévoyance retraite (Ipres) et de la Caisse de sécurité sociale (Css), pour apporter sa réplique aux employés du King Fahd Palace qui réclament la retraite à 60 ans. En ce qui concerne la retraite à 56 ans pour l’hôtellerie, il s’agit, explique-t-il, d’un accord qu’on appelle « Accord de branche » qui a été signé en 2006 entre le patronat et les organisations professionnelles. « Il prévoit des aménagements, compte tenu des spécificités du tourisme. Car, comme vous pouvez le constater, un valet de chambre ne peut soulever un lit à 60 ans et ne peut pas assurer un service de qualité. C’est pourquoi, les travailleurs de l’hôtel, le patronat et les syndicats avaient convenu d’un accord qui a fait l’objet de négociation et nous sommes tombés d’accord sur la fixation de l’âge de la retraite qui sera une date intermédiaire. L’accord sera rendu public et pris en compte par l’Ipress », a-t-il fait savoir.

« L’Ipres va revisiter incessamment son règlement de intérieur », a déclaré Mamadou Racine Sy qui a expliqué que c’est l’Ipres qui a voté cette retraite à 56 ans. Mais, dit-il, aujourd’hui, « nous sommes pour la retraite à 60 ans, mais nous estimons que dans certaines branches comme l’hôtellerie, il faut des aménagements et c’est prévu dans les accords. Il faut des accords sectoriels, parce que le secteur est en train de licencier beaucoup de personnes ».

Engagé à régler ce problème, il indique avoir trouvé un point d’accord pour officialiser l’avenant de 2016 fixant la retraite à 56 ans. « Mais, loin de nous l’idée de la défiance d’une mesure prise par l’Etat ou par l’Ipres. Au contraire, nous avions un accord de branche qu’il convenait de renégocier pour l’adapter au système de la retraite à 60 ans. Nous sommes pour un climat social apaisé et nous avons de l’espoir », précise-t-il.