Le 29 décembre, l'Organisation mondiale de la Santé annonçait la fin de l'épidémie de la maladie à fièvre hémorragique Ebola en Guinée. Ce pays devait sortir le 28 mars 2016, selon la presse locale, de la période dite de surveillance renforcée de 90 jours. Mais, c'est le moment qu'a choisi la terrible maladie Ebola pour faire sa réapparition. Depuis sa résurgence, il y a eu cinq décès dont deux cas confirmés, les autres (inhumés avant d'être testés au virus), selon un responsable cité par l'Agence France presse (APF). A la suite de cette annonce, le Libéria a fermé sa frontière. Le Sénégal, dont l'une des portes s'ouvre sur la Guinée, a pris ses gardes. Selon L'Observateur, une mission du ministère de la Santé et de l'Action sociale était, la semaine dernière, à Califourou, un village situé à la frontière, dans le département de Vélingara, pour tester son dispositif de surveillance sanitaire mis en place. Ainsi, un exercice de simulation de prise en charge d'un cas suspect de cette maladie a été organisé en présence des autorités administratives, du médecin chef de la région médical de Kolda et des forces de défense et de sécurité. Aussi, le ministre de la Santé Awa Marie Coll Seck a-t-elle procédé, hier, à l'inauguration d'un Centre de traitement de la maladie d'Ebola. Entouré d'un double grillage de sécurité, ce centre est doté de 24 lits avec une possibilité d'extension à 50 patients. Il y a une salle d'habillage et déshabillage, espace patient et une zone rouge pour l'isolement des malades.
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