Tout commence ce mercredi après-midi quand le Premier ministre, Abdoul Mbaye, convoque le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, à la Primature. Une audience où on note la présence du ministre des Sports, Malick Gackou.
D’emblée le Pm entre dans le vif du sujet en demandant au président de la Fédération de démissionner.
Une invite que Me Senghor répond par une question : «Que me reprochez-vous ?» Et Abdoul Mbaye de sortir un argument pour le moins assez curieux : «On m’a dit que le Caf ne veut plus vous voir à la tête de la Fédération. Et si vous restez à ce poste, les sanctions qui vont tomber suite aux incidents du match contre la Côte d’Ivoire seront très lourdes, et qu’on risque même de rater les éliminatoires de la Coupe du monde 2014.»
Me Senghor refuse d’écouter le ministre des Sports. Après avoir écouté religieusement le Premier ministre, le président de la Fédé foot lui a signifié qu’un tel argument ne pouvait passer du moment qu’il n’a rien à se reprocher.
Son comportement au sein de la Caf étant, selon lui, basé sur «la démocratie et la liberté», deux idéaux, dit-il, très chers au Sénégal, les conditions dans lesquelles le Président Macky Sall a été élu le démontrent. Par la suite, le ministre des Sports a tenté de sauver la rencontre en demandant à prendre la parole. Ce que Me Senghor, comme pour dénoncer les manœuvres de la tutelle, ne va pas attendre en demandant au Pm de le libérer.
Joint au téléphone par Le Quotidien, après l’audience avec Abdoul Mbaye, le patron du football sénégalais a confirmé et expliqué son refus de donner suite à la demande du Pm. «Si aller promouvoir les idéaux, qui sont ceux du Sénégal, c’est-à-dire la démocratie, la liberté, auprès des instances de la Caf, peuvent constituer des péchés véniels, je ne sais pas où on va. Et je me pose des questions», s’est interrogé Me Senghor.
Qui dans la même foulée, a indirectement désigné du doigt Badara Mamaya Sène, «un fils du Sénégal qui est membre de la Commission des arbitres de la Caf, une structure qui cause beaucoup de tort à la Fédération, et on ne dit rien».
Avant d’ajouter : «C’est pour tout ça que j’ai décidé de ne pas donner suite à la demande de l’autorité, avec tout le respect que je voue à l’Etat du Sénégal. Quand le navire est troué de l’intérieur, quand il prend eau, je préfère en bon capitaine être le dernier à le quitter.»
A noter que juste après le départ de Me Senghor de la Primature, le Premier ministre, assisté de Malick Gackou, a appelé au téléphone un à un les membres du Comité exécutif pour leur demander de démissionner. Si certains ont donné une suite favorable, d’autres Fédéraux sont restés sur leur position de principe en jurant de poursuivre l’aventure avec la Fédé, quel qu’en soit le prix.
Source: Le Quotidien
D’emblée le Pm entre dans le vif du sujet en demandant au président de la Fédération de démissionner.
Une invite que Me Senghor répond par une question : «Que me reprochez-vous ?» Et Abdoul Mbaye de sortir un argument pour le moins assez curieux : «On m’a dit que le Caf ne veut plus vous voir à la tête de la Fédération. Et si vous restez à ce poste, les sanctions qui vont tomber suite aux incidents du match contre la Côte d’Ivoire seront très lourdes, et qu’on risque même de rater les éliminatoires de la Coupe du monde 2014.»
Me Senghor refuse d’écouter le ministre des Sports. Après avoir écouté religieusement le Premier ministre, le président de la Fédé foot lui a signifié qu’un tel argument ne pouvait passer du moment qu’il n’a rien à se reprocher.
Son comportement au sein de la Caf étant, selon lui, basé sur «la démocratie et la liberté», deux idéaux, dit-il, très chers au Sénégal, les conditions dans lesquelles le Président Macky Sall a été élu le démontrent. Par la suite, le ministre des Sports a tenté de sauver la rencontre en demandant à prendre la parole. Ce que Me Senghor, comme pour dénoncer les manœuvres de la tutelle, ne va pas attendre en demandant au Pm de le libérer.
Joint au téléphone par Le Quotidien, après l’audience avec Abdoul Mbaye, le patron du football sénégalais a confirmé et expliqué son refus de donner suite à la demande du Pm. «Si aller promouvoir les idéaux, qui sont ceux du Sénégal, c’est-à-dire la démocratie, la liberté, auprès des instances de la Caf, peuvent constituer des péchés véniels, je ne sais pas où on va. Et je me pose des questions», s’est interrogé Me Senghor.
Qui dans la même foulée, a indirectement désigné du doigt Badara Mamaya Sène, «un fils du Sénégal qui est membre de la Commission des arbitres de la Caf, une structure qui cause beaucoup de tort à la Fédération, et on ne dit rien».
Avant d’ajouter : «C’est pour tout ça que j’ai décidé de ne pas donner suite à la demande de l’autorité, avec tout le respect que je voue à l’Etat du Sénégal. Quand le navire est troué de l’intérieur, quand il prend eau, je préfère en bon capitaine être le dernier à le quitter.»
A noter que juste après le départ de Me Senghor de la Primature, le Premier ministre, assisté de Malick Gackou, a appelé au téléphone un à un les membres du Comité exécutif pour leur demander de démissionner. Si certains ont donné une suite favorable, d’autres Fédéraux sont restés sur leur position de principe en jurant de poursuivre l’aventure avec la Fédé, quel qu’en soit le prix.
Source: Le Quotidien