Ils soutiennent que le Tchad a le droit de se constituer partie civile. Parce qu’il est aussi victime dans cette affaire Habré. Ils restent à l’écoute de la chambre d’accusation et compte continuer la bataille judiciaire. A noter que dans leur ordonnance du 21 mai, les quatre juges d’instruction ont estimé que le Tchad «ne peut être considéré comme victime d’aucun des crimes relevant de la compétence des Chambres africaines extraordinaires ». C’est dans ce sens qu’elles ont rejeté la volonté de l’Etat du Tchad de se faire admettre comme partie civile. Pour les victimes, cette volonté du Tchad est une récupération de leur lutte et une immixtion dans la procédure.
Ferloo
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